Plage de Reynisfjara (Islande) : un mort de plus // Reynisfjara Beach (Iceland) : One more dead

Un touriste est décédé le 10 juin 2022 après avoir été emporté par une déferlante sur la plage de Reynisfjara, dans le sud de l’Islande. L’homme, un octogénaire canadien, est resté dans l’océan pendant environ une heure avant de pouvoir être secouru et il était mort au moment où l’hélicoptère de la Garde côtière a pu l’atteindre. La victime faisait partie d’un groupe de touristes plus important en compagnie de sa femme qui a également été surprise par la même vague. Le guide a pu attraper la femme et la traîner en lieu sûr, mais son mari n’a pas eu cette chance. Les conditions en mer étaient dangereuses, avec des vents très violents qui ont empêché l’hélicoptère des garde-côtes d’atteindre l’homme pendant une heure.
Le 11 juin, un groupe de touristes étrangers, dont une famille allemande, a été emporté par une déferlante là où le couple canadien a été surpris. Personne n’a été grièvement blessé, mais il semble que le groupe pensait qu’il pourrait atteindre la berge s’il était pris par les vagues.
Ces accidents ne sont pas vraiment une surprise quand on voit le comportement des gens sur la plage de Reynisfjara. Les guides locaux disent qu’ils voient fréquemment des gens se mettre en danger, et même courir dans les vagues avec de jeunes enfants.
Il y a eu de nombreuses noyades à Reynisfjara ces dernières années. Des visiteurs, généralement des touristes étrangers, ont été emportés dans l’océan par de puissantes vagues. En mai, un touriste espagnol a failli se noyer après être entré dans les vagues pour se faire prendre en photo. En novembre dernier, une jeune femme chinoise n’a pas eu cette chance et est morte. Entre 2007 et 2019, trois personnes se sont noyées sur cette plage.
Des mesures de sécurité ont été prises par le gouvernement islandais. Une partie de la plage a été fermée, mais de nombreux visiteurs ne tiennent pas compte de la fermeture. Une grande partie de la plage reste ouverte, avec des panneaux de sécurité bien visibles et des explications en plusieurs langues sur le danger posé par les déferlantes.
Source : médias d’information islandais.

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A tourist died on June 10th, 2022 after being swept out to sea by a wave at Reynisfjara beach in South Iceland, The man, a Canadian, who was in his eighties, was in the ocean for about an hour before he could be rescued and was dead by the time the Coast Guard helicopter was able to reach him. The victim was part of a larger tour group with his wife, who was also caught by the same wave. The tour guide was able to grab the woman and drag her to safety, but her husband was not so lucky. Conditions at sea were quite dangerous, with very high winds that prevented the Coast Guard helicopter from reaching the man for an hour.

Only a day later, a group of foreign tourists, including a family from Germany, were swept up in a wave in the same spot where the Canadian couple was caught. No one was seriously injured, but apparently, the group believed they could swim back to land if they were caught by the waves.

These accidents do not really come as surprise. local guides say they frequently see people putting themselves in harm’s way on the shore at Reynisfjara, even running into the waves with small children.

There have been many drownings at Reynisfjara over the years when visitors, generally foreign tourists, are swept into the ocean by powerful “sneaker waves.” In May, a Spanish tourist nearly drowned after intentionally wading into the surf to have photos taken. Last November, a young Chinese woman was not so lucky. Between 2007 and 2019, three people drowned at the popular beach.

Safety measures have been taken by the Icelandic government. A part of the beach has been closed, although many visitors ignore the closure. Much of the beach remains open, although with prominent warnings and explanations of the very real danger posed by the sneaker waves are posted in several languages.

Source: Icelandic news media.

Photos: C. Grandpey

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les risques de la neige de culture pour le ski de fond // The hazards of artificial snow for cross country skiing

Avec le réchauffement climatique, la saison de ski raccourcit et il tombe moins de neige sur les montagnes. Les stations de ski doivent donc recourir à la neige artificielle pour tenter de sauver leur saison. Cependant, il semble que la neige artificielle soit loin d’être parfaite et les skieurs de fond expliquent qu’ils doivent faire face à de nouveaux dangers.
Il y a l’exemple d’un skieur britannique qui a percuté une clôture en bois dans un virage en descente et a fini sa course contre un poteau, avec une fracture de la jambe. Un Américain a glissé sur une plaque de glace au bas d’une descente et s’est écrasé contre une clôture. Un ski s’est brisé, l’autre s’est tordu et le skieur s’est cassé une jambe. De telles scènes ne se sont pas déroulées pendant des épreuves de ski alpin. Elles se sont produites sur des pistes de ski de fond et de biathlon en neige artificielle.
De nombreux skieurs nordiques et biathlètes de haut niveau affirment que de tels accidents sont de plus en plus fréquents, car le changement climatique réduit la présence de neige naturelle, obligeant les coureurs à se lancer sur des pistes recouvertes de la version artificielle. Les organisateurs de courses olympiques et de Coupe du monde sont souvent contraints de recourir aux enneigeurs pour éviter l’annulation des compétitions.
Les skieurs professionnels expliquent que courir sur de la neige artificielle comporte des risques. Elle une teneur en humidité plus élevée; elle gèle donc plus facilement; elle est aussi plus rapide et donc plus dangereuse. Les chutes sont également plus douloureuses car il n’y a pas de bas-côtés pour amortir les chocs, seulement un sol rocheux et boueux.
Certaines stations comme Le Grand Bornand et Bessans en France fabriquent de la neige puis la stockent sous de la sciure pendant l’été, et l’étalent sur les pistes lorsqu’il fait froid. Le problème est que la neige artificielle ne s’améliore pas avec l’âge. Les organisateurs de courses devraient en tenir compte lors de la conception des parcours.
Contrairement aux équipements alpins, les skis de fond n’ont pas de carres métalliques. Ils sont conçus pour être minces et légers pour grimper des collines et glisser sur des plats. Les chaussures sont souples et se connectent au ski avec une seule barre métallique sous la pointe. Les skieurs nordiques n’utilisent pas la carre du ski pour prendre les virages. Au lieu de cela, ils font des petits pas pour contourner la courbe. Tout cela est plus difficile sur la neige artificielle.
La Fédération internationale de ski, qui supervise le ski de compétition dans le monde entier, fait le suivi des blessures depuis 2006. Les rapports portent sur le ski alpin, le ski acrobatique, le snowboard et le saut à ski. Mais il n’y a pas de données sur les blessures dans les épreuves nordiques qui comprennent le ski de fond, le biathlon et le combiné nordique.
D’autres facteurs entrent en jeu. La conception des pistes de ski devrait être revue car aujourd’hui tout va plus vite Un professeur de sciences de l’atmosphère à l’Université de l’Utah explique que la neige artificielle est très différente de la neige naturelle : « Ce n’est que de l’eau qui est propulsée à travers des buses qui la brisent en gouttelettes extrêmement fines qui gèlent ensuite. La structure de la neige naturelle est fondamentalement différente. » La neige artificielle a une teneur en eau plus élevée, elle a donc une densité élevée et a tendance à être vraiment durable; cela la rend parfaite pour le ski alpin de compétition, beaucoup moins pour le ski de fond.
Le changement climatique a bouleversé le ski de fond, mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle ce sport est devenu plus dangereux. Les circuits de compétition sont plus courts, en partie à cause du manque de neige, mais aussi pour que les skieurs passent plus souvent devant les spectateurs et les caméras de télévision. Des boucles plus courtes signifient plus de virages, et donc plus de chutes.
Source : Yahoo News.

J’aime beaucoup l’expression « fake snow » utilisée parfois par les Anglo-Saxons pour faire référence à la neige de culture. Elle est pleine se sens!

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With global warming, the ski season is getting shorter and less snow is falling on the mountains, so ski resorts have to resort to articicial snow to try and save their season. However, it looks as if artificial snow is far from perfect and cross country competitors explain they have to face new dangers.

There is the example of a British skier who crashed through wooden fencing on a downhill corner and slammed into a pole, breaking his leg. An American hit an icy patch at the bottom of a hill and crashed into a fence, breaking one ski and twisting the other, also breaking his leg. These scenes are not from high speed Alpine ski events. They happened on cross country ski and biathlon tracks made with artificial snow.

Many top Nordic skiers and biathletes say crashes like these are becoming more common as climate change reduces the availability of natural snow, forcing racers to compete on tracks with the manmade version. Olympic and World Cup race organizers have come to rely on snow-making equipment to avoid the cancellation of competitions.

Professional skiers explain that racing on manmade snow comes with risks. It has a higher moisture content, so it is icier, therefore faster and more dangerous. It also hurts more if you fall outside of the course when there is no fluffy snowbank, but a rocky and muddy hard ground.

Some resorts like Le Grand Bornand and Bessans in France make snow and then store it under wood chips through the summer and spread it around a track when it gets cold. The problem is that artificial snow does not get better with age. Race organizers should take that into consideration when designing courses.

Unlike Alpine equipment, cross county skis don’t have metal edges. They are designed to be thin and lightweight for climbing hills and gliding over flats. The boots are flexible and connect to the ski with a single metal bar under the toe. Nordic skiers don’t use the edge of the ski to navigate around a corner. Instead, they take fast baby steps to get around the curve. All of that is more difficult on manmade snow.

The International Ski Federation, which oversees ski racing around the world, keeps track of injuries going back to 2006. The reports track Alpine skiing, freestyle skiing, snowboarding and ski jumping. But there is no data for injures in the Nordic events, which include cross country skiing, biathlon and Nordic combined.

There are other factors in play. The way ski trails were designed for natural snow should be modified now because everything is faster. A professor of atmospheric sciences at the University of Utah explained that artificial snow is very different from natural snow : “What it is is water that’s blown through nozzles that break up the water into extremely small and tiny droplets that then freeze. While the structure of natural snow is fundamentally different. » Manmade snow has a higher water content so it has a high density and tends to be really durable, making it good for ski racing, at least for Alpine ski racing.

Climate change has definitely changed cross country skiing, but it is not the only reason the sport is more dangerous. Racecourses are shorter partly due to limited snow, but also to bring the skiers through the arena more often for the spectators and television cameras. Shorter loops mean more corners, which means more crashes.

Source: Yahoo News.

l like very much the expression « fake snow » sometimes used to refer to articicial snow ! It means a lot!

Les enneigeurs permettent de compenser le manque de poudreuse, mais pour combien de temps? (Photo: C. Grandpey)

Selfies mortels! // Deadly selfies

Une étude réalisée en 2021 par la Fondation espagnole iO a révélé qu’au moins 379 personnes sont mortes en prenant des selfies – autrement dit des auto-portraits –  entre 2008 et 2021. Cela représente un accident mortel tous les 12,5 jours ! Selon cette même étude, les États-Unis sont le deuxième pays – après l’Inde – pour les décès par selfie avec au moins 39 incidents mortels. Les décès par selfie les plus courants (environ 50% du total) se produisent à proximité de chutes d’eau et de falaises.

Aux Etats Unis, les parcs nationaux ont connu un important nombre de décès liés à la prise de photos. En 2018, des touristes à Yosemite ont trouvé un appareil photo sur un trépied abandonné au sommet de Taft Point. Ils ont alerté les autorités du parc qui, quelque 25 mètres plus bas, ont localisé les corps d’un couple juste marié, originaire d’Inde, champion des selfies au bord des voies ferrées. Des touristes avaient déjà aperçu les jeunes gens la veille près du bord non protégé de la falaise.

Le Grand Canyon est un autre point chaud pour les décès liés à la photo. Par exemple, un touriste chinois a fait une chute de 300 mètres depuis le bord du canyon en mars 2019 alors qu’il prenait des photos. À la suite de cet accident, le National Park Service a décidé d’organiser le « Safe Park Selfie Day » et a créé un site Web exhortant les visiteurs à faire preuve de prudence lorsqu’ils prennent des photos dans des endroits dangereux.

Certains chercheurs espèrent avoir trouvé une solution avec le développement d’une application qui pourrait alerter ses utilisateurs des dangers tels que les falaises. L’algorithme ainsi créé utilise un ensemble de services de localisation et de technologie d’imagerie pour déterminer quand les utilisateurs se trouvent dans une situation dangereuse. Les chercheurs estiment que l’application est actuellement précise à environ 70%.

En attendant une plus grande précision, le président de la Fondation iO propose d’évaluer les zones potentiellement dangereuses, afin de créer des mises en garde plus efficaces à l’attention des randonneurs. Pour sa part, le National Park Service exhorte les randonneurs à faire attention où ils mettent les pieds, à ne pas reculer lorsqu’ils prennent des photos, à rester à l’écart des falaises et à mettre éventuellement en garde les autres photographes sur le danger encouru. Cela pourrait permettre d’éviter des chutes mortelles.

En voyageant en Islande l’an dernier j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion d’observer le comportement des touristes à la plage de Reynisfjara, à Gullfoss et sur le Jokulsarlon. Je dois dire que ce que j’ai vu dépasse l’entendement. J’ai vu des gens prendre des photos – pas seulement des selfies – en prenant des risques incroyables. Le mot « extrême » fait désormais partie du vocabulaire actuel. La télévision contribue largement à le répandre en montrant chaque jour un grand nombre de situations « extrêmes » que les gens ont envie d’imiter. C’est pourquoi le bilan évoqué précédemment n’est pas vraiment une surprise. Alors soyez prudents avant de prendre des photos et de faire un de ces sacro-saints selfies empreints d’un profond narcissisme. Les accidents n’arrivent pas qu’aux autres!

Source : Service des parcs nationaux aux Etats Unis.

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A 2021 study by Spain’s iO Foundation found at least 379 people died from selfies between 2008 and 2021. That’s one fatal accident every 12.5 days!

According to this same study, the United States was the second leading nation -after India – for selfie deaths with at least 39 deadly incidents. The most common selfie deaths were from falls off waterfalls and cliffs, accounting for about 50% of incidents.

The United States’ national parks have seen their fair share of photo-related fatalities. In 2018, tourists in Yosemite found a camera on a tripod at the top of Taft Point. They alerted park authorities who, some 25 meters below, located the bodies of a married couple from India – champion of selfies close to railways – who visitors had spotted near the unprotected edge of the cliff the day before. The Grand Canyon has been another hotspot for photo-related deaths. For instance, a Chinese tourist plunged 300 meters off the rim of the canyon in March 2019 while taking pictures. In the wake of that incident, the National Park Service announced it would observe « Safe Park Selfie Day » and launched a website urging visitors to exercise care while taking photos in dangerous spots.

Some researchers hope for a technological solution with the development of an app that could alert users to dangers like cliffs. The team’s current algorithm utilizes a mixture of location services and imaging technology to determine when users are in an unsafe situation; they estimate it is currently about 70% accurate.

In the meantime, the president of the iO Foundation suggests evaluating particularly dangerous areas, in order to create more effective warnings to hikers. For its part, the National Park Service urges hikers to watch their step, try not to step backwards while taking photographs, stay away from cliff areas, and be considerate of other photographers. Doing so could help to eliminate a deadly fall.

While travelling in Iceland I could observe the behaviour of tourists at the Reynisfjara beach, at Gullfoss ansd at Jokulsarlon. I must say what I saw goes beyond understanding. I could see people taking photos – not only selfies- while taking incredible risks. The word « extreme  » has become part of today’s volcabulary and television shows eveyday an high number of « extreme » situations that people feel like imitating. So, the current death toll does not really come as a surprise. Please watch your step before taking photos!

Source: National Park Service.

Paris, 2014 (Crédit photo: Wikipedia)

Encore un mort sur la plage de Reynisfjara (Islande) // Another dead person on Reynisfjara beach (Iceland)

Les autorités islandaises ont beau mettre en garde en permanence contre les dangers de la plage de Reynisfjara ; elles ont beau installer des panneaux explicatifs rappelant le danger des vagues, des courants et autres lames de fond, rien n’y fait et des touristes perdent la vie chaque année sur cette plage de la côte sud de l’Islande.
Une jeune Chinoise a été emportée par les vagues de Reynisfjara le 10 novembre 2021. Son corps a été retrouvé plus tard dans l’après-midi. Trois autres femmes ont également été emportées par les vagues mais ont réussi à atteindre la terre ferme. L’hélicoptère des garde-côtes islandais a découvert le corps de la femme dans la mer au large de la côte de Reynisfjara.
Un guide local qui a été témoin du drame a déclaré qu’environ 150 à 200 personnes se trouvaient sur la plage de sable noir et que plusieurs d’entre elles se tenaient près de l’eau.
Ce n’est pas le premier accident mortel à Reynisfjara. Les autorités ont pris des mesures pour essayer d’empêcher de tels incidents. Le 17 février 2020, j’ai écrit une note intitulée « Reynisfjara (Islande) : La plage de tous les dangers « :
https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2020/02/17/reynisfjara-islande-la-plage-de-tous-les-dangers-the-beach-of-all-dangers/

Des secouristes avaient déjà été appelés le 5 novembre 2021 après qu’un touriste, qui voyageait seul, s’était retrouvé coincé dans une grotte sur la plage de Reynisfjara. C’était la marée haute et le temps s’était détérioré depuis que l’homme avait commencé son voyage. Les conditions météorologiques étaient mauvaises lorsque les sauveteurs sont intervenus. Ils ont réussi à le localiser, et ont pu le contacté. Il était habillé chaudement et s’était réfugié dans un endroit sûr. Les sauveteurs ont décidé d’attendre le moment opportun qui s’est présenté peu avant 22 heures. Un secouriste a alors pu atteindre l’homme et le conduire dans un endroit plus sûr. L’homme a été piégé pendant cinq heures au total, mais il s’en est sorti indemne.
Source : Médias islandais.

La plage de Reynisfjara est un site superbe et très intéressant d’un point de vue géologique avec ses superbes colonnes de basalte. Il est fréquenté quotidiennement par des centaines de touristes, mais il suffit de regarder les vagues déferler sur la plage pour se rendre compte du danger. En juillet 2021, pendant que le photographiais le site, je gardais en permanence un oeil sur la mer et il n’était pas question pour moi d’aller tutoyer les vagues. Plusieurs panneaux mettent en garde et expliquent le danger des « rip currents » qui, si vous vous approchez trop près du littoral, risquent de vous attirer vers le large sans que vous puissiez leur résister. C’est comme si les trolls de Reynisfjara vous attiraient à jamais dans leur demeure…

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Even though Icelandic authorities publish warning after warning, even though they set up signposts warning about the danger of waves and rip currents, tourists die every year on this beach on Iceland’s south coast.

A young Chinese woman was swept out to sea by waves at Reynisfjara beach on November 10th, 2021 and was found dead later in the afternoon. Three other women were also swept off their feet by the waves but managed to reach land. The Icelandic Coast Guard’s helicopter discovered the woman’s body in the sea off the Reynisfjara coast.

A guide in Reynisfjara who witnessed the accident said that around 150-200 people were at the black sand beach, and that several people were standing close to the water.

This is not the first fatal accident at Reynisfjara, and authorities have taken steps to try to prevent such incidents. On Fevrier 17th, 2020, I wrote a post entitled « Reynisfjara (Iceland): The beach of all dangers: »

Reynisfjara (Islande): la plage de tous les dangers // The beach of all dangers

Rescue workers had already been called on November 5th, 2021 after a tourist, who was travelling alone, had become trapped in a cave on Reynisfjara beach. It was high tide, and the weather had worsened since the man began his trip. The weather conditions were poor when the rescuers intervened. They succeeded in locating him, and soon they contacted him. He was warmly dressed and in a safe place, so they decided to wait for a chance to get to where he was.” That opportunity suddenly presented itself shortly before 10 pm, when a rescue worker was able to reach his location and get him to a safe location. The man was trapped for a total of five hours, but escaped unharmed.

Source: Icelandic news media.

Reynisfjara beach is a superb site and very interesting from a geological point of view with its superb basalt columns. It is visited daily by hundreds of tourists, but you only have to look at the waves crashing on the beach to realize the danger. In July 2021, while photographing the site, I was constantly keeping an eye on the sea and there was no question for me to go familiar with the waves. Several signs warn and explain the danger of « rip currents » which, if you get too close to the coast, may draw you out to sea without you being able to resist them. It is as if the trolls of Reynisfjara pulled you to their home forever …

 
 
 

Photos : C. Grandpey