Le débit de la rivière Gígjukvísl a considérablement augmenté sous l’effet de la crue glaciaire (jökulhlaup) qui a débuté lundi sur le Grímsvötn.
D’après le Met Office islandais, les mesures de conductivité indiquent une augmentation considérable de la contribution géothermique à l’eau de la rivière. Dans le même temps, le niveau de la masse de glace au-dessus du lac sous-glaciaire du Grímsvötn a baissé et la sismicité a augmenté à la suite de la crue, probablement suite à des ajustements à l’intérieur de cette masse glaciaire. Cependant, elle ne correspond pas à une activité volcanique.
Le débit, qui est de moins de 500 mètres cubes par seconde, devrait atteindre son maximum aujourd’hui ou demain. La crue ne constitue pas une menace pour la route ou le pont sur la rivière Gígjukvísl.
Du sulfure d’hydrogène (H2S) s’échappe de l’eau qui s’écoule de la masse de glace du Vatnajökull. La quantité de gaz est particulièrement importante au point de sortie de la rivière à la limite de la glace où les concentrations peuvent atteindre des niveaux toxiques.
Source : Iceland Review.
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The flow in the Gígjukvísl river has increased significantly, due to the glacier outburst flood (jökulhlaup) which began in Grímsvötn volcano on Monday.
According to the Icelandic Met Office, conductivity measurements indicate a considerable increase of geothermal contribution to the water of the river. Simultaneously, the ice mass above the subglacial lake Grímsvötn has lowered and seismicity has increased as a consequence of the flood, probably because of adjustments within the ice mass. However, it is not indicative of volcanic activity.
The flow, which is less than 500 cubic metres per second, is expected to reach its peak today or tomorrow. The flood does not pose a threat to the road or the bridge over the Gígjukvísl river.
Hydrogen sulphide (H2S) is released from the floodwater as it drains from the Vatnajökull icecap. The gas is particularly potent at the river outlet at the ice margin, where concentrations may reach poisonous levels.
Source: Iceland Review.