Éruption majeure et meurtrière du Lewotobi (Île de Florès / Indonésie) // Major deadly eruption of Lewotobi (Flores Island / Indonesia)

Une éruption majeure a eu lieu au niveau du cratère Laki-laki du Lewotobi (Île de Florès / Indonésie) le 3 novembre 2024, avec une colonne de cendres qui est montée jusqu’à 12,2 km au-dessus du niveau de la mer. Selon les dépêches de presse, au moins 10 personnes ont été tuées dans des villages autour du volcan. 10,295 personnes ont été impactées par l’événement et 5 villages ont été évacués. Des toits se sont effondrés sous le poids des matériaux vomis par le volcan.
Selon le CVGHM, un premier épisode éruptif a eu lieu à 16h57 UTC (23h57 heure locale) et a duré environ 24 minutes. Une deuxième éruption a commencé à 18h27 UTC (01h27 heure locale, le 4 novembre) avec une durée d’environ 3 minutes.
La couleur de l’alerte aérienne a été élevée au Rouge (Awas). Elle était passée au niveau 3 (Siaga) le 13 juin.
Des informations non officielles font état de dégâts causés par des lapilli qui auraient brisé les vitres des voitures et d’un incendie de maison déclenché par une projection de lave.
Source : The Watchers, CVGHM.

 

Déplacement du panache de cendres du Lewotobi (Source : Darwin VAAC)

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A major eruption took place at Lewotobi‘s Laki-laki Crater (Flores Island / Indonesia) on November 3rd, 2024, with an ash column rising up to 12.2 km above sea level. According to different press reports, at least 10  people were killed in nearby villages. 10,295 people were affected by the eruption and 5 villages were evacuated. Roofs collapsed under the weight of the materials spewed by the volcano.

According to CVGHM, a first eruptive episode took place at 16:57 UTC (23:57 local time) and lasted about 24 minutes. A second eruption started at 18:27 UTC (01:27 locan time, November 4th) with a duration of about 3 minutes.

The Aviation Color Code was raised to Red (Awas). It had been raised to Level 3 (Siaga) o June 13th.

Unofficial reports indicate damage from lapilli shattering car windows and a house fire ignited after being struck by a lava bomb.

Source : The Watchers, CVGHM.

Ouragan Helene : très peu de propriétaires étaient assurés // Huricane Helene : very few owners were insured

Depuis la côte du Golfe du Mexique en Floride jusqu’aux montagnes de Caroline du Nord et du Tennessee, les habitants confrontés à la fureur de l’ouragan Helene ont dû faire face à des inondations et des glissements de terrain. Plus de 200 personnes ont perdu la vie, un bilan qui est encore provisoire. Pour les habitants aujourd’hui sous la menace de l’ouragan Milton, c’est l’heure de faire le bilan des dégâts et de se lancer dans la reconstruction.

En France, les victimes de ces catastrophes naturelles se tournent immédiatement vers leurs compagnies d’assurance pour voir comment elles peuvent leur venir en aide. Aux États-Unis, c’est très différent. De nombreux propriétaires ne sont pas assurés contre les événements naturels. Une amie sur Big Island à Hawaï n’est pas assuré contre les séismes parce que l’assurance est trop chère. C’est la même chose pour les personnes vivant sous la menace de la lave. Elles croisent les doigts, priant pour que leur maison ne soit pas détruite. En 2018, quelque 700 structures ont été détruites par l’éruption du Kilauea. Et beaucoup de propriétaires n’étaient pas assurés…
Dans les 100 comtés les plus touchés par l’ouragan Helene, moins de 2% des propriétaires ont contracté une assurance inondation. Dans les villes de montagne de Caroline du Nord et dans certaines parties du nord-ouest de la Caroline du Sud, où Helene a détruit des localités entières, les chiffres révèlent que moins de 1 % des comtés étaient couverts. En Caroline du Sud, ce pourcentage est de 0,3 %. Dans la région englobant la Floride, la Géorgie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, le Tennessee et la Virginie, environ 5 % des résidences disposent d’une assurance contre les inondations, en sachant que la majorité de ces maisons sont situées le long de la côte.
Selon la FEMA (Agence fédérale de gestion des situations d’urgence), 2,5 centimètres d’eau de crue peuvent causer jusqu’à 25 000 dollars de dégâts. D’innombrables maisons et entreprises ont été envahies par des dizaines de centimètres d’eau au moment de l’ouragan Helene. Les inondations ont causé environ 108 milliards de dollars de dégâts aux États-Unis depuis 2000.
De nombreux propriétaires ne savent pas que l’assurance habitation de base ne couvre pas les dommages causés par les inondations : l’assurance inondation est un avenant à souscrire en complément de l’assurance de base. La FEMA estime que seulement 4 % des propriétaires à travers le pays ont une assurance inondation, même si 99 % des comtés américains ont été touchés par des inondations depuis 1996. Lorsqu’ils achètent ou louent un logement, la principale considération de la plupart des gens pour décider de souscrire ou non une assurance contre les inondations est de savoir si la propriété se trouve dans une zone à haut risque, mais cela crée un faux sentiment de sécurité.
Pour les propriétaires sans assurance inondation qui ont été touchés par Helene, les experts ont donné des conseils sur la marche à suivre. Tout d’abord, les gens doivent faire sécher leur maison le plus rapidement possible. Ils doivent prendre des photos et des vidéos pour montrer les dégâts. Il est conseillé de vérifier la police d’assurance habitation car il se peut qu’elle couvre certaines dépenses. Solliciter l’avis d’une autre personne est une bonne idée avant de reconnaitre que les dommages ne seront pas couverts. Les victimes des inondations doivent faire une demande d’aide à la FEMA et vérifier s’il existe un financement d’urgence au niveau de l’État ou au niveau local. Le financement de la FEMA peut aider, mais il NE REMPLACE PAS l’assurance ; la subvention moyenne de la FEMA en cas de catastrophe entre 2016 et 2022 était de 3 000 dollars. C’est très peu à côté du montant global de dégâts causés par l’ouragan Helene. En bref, si elles ne sont pas assurées, les victimes des dernières inondations n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Source : Médias d’information américains.

Source: NOAA

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From the Gulf Coast of Florida to the mountains of North Carolina and Tennessee, Hurricane Helene sent residents scrambling to cope with threats like floods and landslides More tan 200 people will have died. Residents are now confronted with the devastation and the reconstruction.

In France, the victims of these calaminities are immediately turning to their insurance companies to see what can be done to help them. In the U.S., it is is very diffrenet. Many households are not insured against natural events. A friend of mine on Hawaii Big Island is not insured aganst earthquakes because y=the insurance is too expensive. It is the same for people living under the threat of lava. They just cross their fingers, praying that their house will not be destroyed.

In the 100 counties hit hardest by Hurricane Helene, fewer than 2% of homeowners are protected by flood insurance. In the mountain towns of North Carolina and parts of Northwest South Carolina, where Helene decimated entire communities, the figures reveal that fewer than 1% of the North Carolina counties with the most flood damage from Helene were covered. In South Carolina, it’s 0.3%. In Florida, Georgia, North Carolina, South Carolina, Tennessee and Virginia, about 5% of residences have flood insurance, but those policies are mainly along the coast.

According to FEMA (Federal Emergency Management Agency), 2.5 centimeters of floodwater can cause up to $25,000 in damage. Countless homes and businesses saw tens of centimeters of water from Hurricane Helene. Floods have caused about $108 billion of damage in the U.S. since 2000.

Many homeowners don’t realize that basic homeowners insurance does not cover damage from floods: Flood insurance must be purchased as a separate policy. FEMA estimates only 4% of homeowners across the country have flood insurance, even though 99% of U.S. counties have been impacted by flooding since 1996. When buying or renting a place to live, most people’s main consideration in deciding whether or not to buy insurance for flooding is whether the property is in a high-risk zone, but that creates a false sense of security.

For homeowners without flood insurance who were hit by Helene, experts shared advice for next steps. First of all, people should dry their homes as quickly as possible. They should take photos and videos to document the damage. It is advisable to check the home policy as there may be some coverage for certain expenses under a home policy. It’s worth getting a second opinion before assuming the damage won’t be covered.  The victims f the floods should apply for FEMA assistance, and check for any state or local emergency funding. FEMA funding can help, but IT IS NOT a replacement for insurance; the average FEMA disaster assistance grant award between 2016 and 2022 was $3,000.  In short, the victims of the floods caused by Hurricane Helene have only their eyes to cry with.

Source : U.S. news media.

Le réchauffement climatique derrière le lourd bilan de l’ouragan Helene // Global warming behind hurricane Helene’s heavy death toll

Au moins 191 personnes sont mortes à cause de l’ouragan Helene et de nombreuses autres sont portées disparues alors que les localités sinistrées ont commencé les opérations de nettoyage.

Il semble que le réchauffement climatique d’origine anthropique soit à l’origine du lourd bilan. Deux études publiées le 1er octobre 2024 ont révélé que le réchauffement climatique a contribué à rendre Helene « plus fort et plus humide », des éléments qui ont contribué à sa puissance destructrice.
Un rapport de ClimaMeter, un consortium qui analyse les événements météorologiques extrêmes, a révélé que les précipitations et les vents générés par Helene ont été renforcés par le réchauffement climatique, avec des précipitations jusqu’à 20 % plus importantes et des vents jusqu’à 7 % plus forts. Le consortium a noté que les températures élevées dans le Golfe du Mexique, à propos desquelles les climatologues mettent en garde depuis des années, ont probablement contribué à la puissance d’Helene. Un climatologue explique : « Bien que des études plus approfondies soient nécessaires pour le confirmer, il est probable que la teneur en chaleur inhabituellement élevée du Golfe du Mexique ait contribué à la fois à l’intensification rapide d’Helene et à la rivière atmosphérique exceptionnelle qui a provoqué des inondations extrêmes dans le sud-est des États-Unis. »
De son côté, un rapport du Lawrence Berkeley Lab en Californie explique que le réchauffement climatique a provoqué 50 % de pluie en plus sur certaines parties de la Géorgie et des Carolines que ce qui aurait été prévu normalement.
Aucune des deux études n’a encore été publiée dans des revues scientifiques, car elles ont été diffusées dans l’urgence. Cependant, de nombreux autres travaux ont déjà révélé un lien étroit entre le réchauffement climatique et l’intensification rapide et l’humidité des systèmes tropicaux. En effet, une atmosphère plus chaude génère des pluies plus abondantes sur terre. Pour chaque réchauffement de 0,5 °C, l’atmosphère peut contenir environ 4 % d’humidité en plus.
Les relevés officiels de précipitations font état de plus de 75 centimètres sur Busick, en Caroline du Nord, et les estimations radar montrent qu’il a eu probablement jusqu’à un mètre de pluie sur les zones plus rurales et de plus haute altitude des Appalaches.

Vidéo montrant les immenses dégâts subis par la localité de Chimney Rock en Caroline du Nord :

Source ; médias américains, NBC.

L’ouragan Helene vu depuis l’espace (Source: NOAA)

Images satellite de la destruction causée par l’ouragan Helene :

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At least 191 people have died as a result of Helene and many more are missing as officials and communities work to clean up. It appears that global warming is behind the heavy death toll Two studies released on October 1st, 2024 found that human-caused global warming made Hurricane Helene stronger and wetter, elements that contributed to the storm’s destructive power.

A report from ClimaMeter, a consortium that analyzes extreme weather events, found that Helene’s rainfall totals and winds were strengthened by global warming, with the rainfall up to 20% heavier and winds up to 7% stronger. The consortium noted that elevated temperatures in the Gulf of Mexico, something climate scientists have been warning about for years, likely contributed to Helene’s power. Explains one climate scientist : « Although focused studies are needed to confirm this, it is likely that the unusually high heat content in the Gulf of Mexico has contributed to both Helene’s rapid intensification and the exceptional atmospheric river that caused extreme floods over the South-Eastern US. »

A separate report from the Lawrence Berkeley Lab in California suggests that global warming created 50% more rain over parts of Georgia and the Carolinas than otherwise would have been expected.

Neither of the two studies have been published yet in journals, which is normal for rapid-attribution work. However, a lot of research has already revealed a strong link between global warming and rapidly intensifying and wetter tropical systems because warmer atmosphere allows for heavier rain over land. For every 0.5°C of warming, the atmosphere can hold about 4% more moisture.

The highest official rainfall total from Helene was more than 75 centimeters over Busick, North Carolina, and radar estimates suggested there could have been higher amounts of up to one meter over the more rural areas and highest elevations of the Appalachian Mountains.

Source : American news media, NBC.

Bouchons et morts sur l’Everest // Overcrowding and deaths on Mount Everest

Les mauvaises conditions météorologiques, les difficultés d’escalade et les désordres mentaux à très haute altitude ne sont plus les seuls problèmes que doivent affronter ceux qui se lancent à l’assaut de l’Everest, la plus haute montagne du monde. Le trop grand nombre d’alpinistes est également responsable des nombreux décès survenus au début de la saison 2024.

Il faut faire la queue pour atteindre le toit du monde (Crédit photo: presse internationale)

Un alpiniste britannique et son guide, un banquier kényan et un alpiniste népalais sont morts, et un autre guide était toujours porté disparu le 24 mai, à la suite de multiples accidents survenus sur la montagne, parmi lesquels un effondrement de blocs de glace dans la zone la plus dangereuse. Plusieurs vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant le trop grand nombre de personnes sur le tronçon menant au sommet de l’Everest avant l’effondrement. Ce secteur est considéré comme la « zone de la mort », car la faible teneur en oxygène et la pression atmosphérique peuvent y être mortels sur de longues périodes.
Ce ne sont pas les seuls décès qui ont frappé les expéditions sur l’Everest cette année. Selon The Himalayan Times, un alpiniste roumain a été retrouvé mort dans sa tente le 21 mai et deux alpinistes mongols sont également morts sur Hillary Step au cours de la descente depuis le sommet.
La surpopulation sur l’Everest est devenue un véritable problème. Au lendemain de la semaine la plus meurtrière, plusieurs vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux le 20 mai, montrant la zone baptisée « Yellow Band » avec une longue file d’alpinistes. La vidéo montrait des personnes faisant la queue dans une zone qui semblait être The Hillary Step juste avant que l’effondrement tragique de blocs de glace se produise.

https://twitter.com/i/status/1660896985602306049

Le pic de la saison pour gravir l’Everest côté népalais se situe entre mars et mai, puis de septembre à novembre, lorsque la météo est acceptable. Même dans ce cas, des tempêtes de neige peuvent se produire sans prévenir, interrompant les communications et perturbant fortement la visibilité. Ensuite, il y a le problème du mal aigu des montagnes (AMS), qui peut survenir bien avant d’atteindre les zones dangereuses de l’Everest.
En 2024, la saison a commencé tardivement – presque fin avril – en raison de l’instabilité de la glace sur le glacier Khumbu, à cause du réchauffement climatique.

Le franchissement du glacier Khumbu est rendu difficile par le réchauffement climatique qui accroît son instabilité (Crédit photo: presse internationale)

Maintenant que le mois de mai se termine, la saison d’escalade de l’Everest est sur le point de se terminer elle aussi. Selon la base de données Himalayan Data Base, les avalanches ont été responsables de 40 % des décès sur l’Everest ces dernières années. En 2016, une avalanche a tué 16 personnes ; c’est le pire accident survenu en montagne.
Malgré les dangers, la perspective de pouvoir gravir la plus haute montagne du monde a contribué à une augmentation du nombre de voyageurs dans l’Himalaya. Il y a eu une augmentation de 28,9 % en 2024 par rapport à 2023. ExplorersWeb estime qu’entre 150 et 200 personnes ont gravi l’Everest les 19 et 20 mai 2024. L’Himalayan Times a indiqué que 100 personnes avaient atteint le sommet rien que le 19 mai.
Plusieurs sherpas ont déclaré que l’Everest était désormais « trop fréquenté et sale » et que le nombre d’alpinistes devrait être réduit. Ils ont également souligné le problème des alpinistes qui saccagent la montagne en abandonnant détritus et autres équipements d’escalade.
Les expéditions sur l’Everest sont une source de revenus majeure pour le Népal, et le gouvernement est souvent critiqué par les occidentaux pour délivrer des autorisations à toute personne pouvant payer 11 000 dollars (10 120 euros) pour obtenir un permis. Selon un rapport de la BBC de 2023, le gouvernement népalais nie cela, bien qu’il ait délivré un nombre record de 454 permis au printemps 2023. Selon les sherpas, chaque alpiniste dépense plus de 20 000 $ (18 400 €) pour une expédition au Népal, avec les frais de permis, la nourriture, les guides, les déplacements locaux et l’essence.
La saison de l’Everest du côté nord (côté chinois) se termine le 1er juin et les autorités chinoises ont limité le nombre de permis à 300 cette année. De plus, les ascensions sans bouteille d’oxygène sont interdites au-dessus de 7 000 mètres d’altitude.
Source : The Indian Times.

Cette image d’alpinistes essayant de gravir l’Everest (Crédit photo: presse internationale) me rappelle celle des chercheurs d’or s’efforçant d’escalader le Chilkoot Pass à la frontière entre l’Alaska (États-Unis) et la Colombie-Britannique (Canada) pour des motivations bien différentes.

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Inclement weather, steep peaks and mental problems are no longer the only challenges while scaling Mount Everest. Overcrowding on the world’s tallest mountain has also been responsible for the numerous deaths that occurred at the start of the 2024 climbing season.

A British climber and his guide, a Kenyan banker and a Nepalese climber have died, and another guide remained missing on May 24th, following multiple incidents on the mountain, including an ice collapse at the most dangerous zone. Several videos circulated in social networks showing overcrowding on the stretch leading to the peak of Mount Everest before the collapse happened. The region is considered to be Everest’s « death zone » because oxygen levels and air pressure can be fatal there over extended periods of time.

These are not the only deaths that have plagued the Everest expeditions. According to The Himalayan Times, a Romanian climber was found dead in his tent on May 21st and two Mongolian climbers also died on the Hillary Step while descending.

Overcrowding on Mount Everest has become a real problem. In the aftermath of a lethal week, several videos have surfaced on social media, showing the ‘Yellow Band’ area on the mountain lined by a long queue of climbers on May 20th. A video showed climbers waiting in a queue, in an area which appeared to be the Hillary Step, to move forward before the deadly ice collapse happened.

The peak seasons for hiking up Mount Everest in Nepal are between March and May, and again from September to November, when the weather is moderate. Even then, snowstorms can strike without caution, axing communication and disrupting visibility. Then, there is the issue of mountain sickness, which can kick in much earlier than reaching the dangerous zones of Everest.

This year, the season started late – almost the end of April – due to crumbling ice on the Khumbu Glacier, brcause of global warming. Now, with May ending, the season is about to wind up. According to The Himalayan Database, avalanches have accounted for 40 per cent of deaths on Mount Everest in recent years. In 2016, an avalanche killed 16 people, in what is considered to be the worst accident on the mountain.

Despite the challenges, the sheer thrill of summitting the world’s tallest mountain, has contributed to an increase in the number of travellers to the Himalayas. There has been a 28.9 % increase in 2024, compared with 2023. ExplorersWeb estimated that between 150 and 200 people scaled Mount Everest on May 19th and 20th, 2024. The Himalayan Times reported that 100 people reached the top on May 19th alone.

Several sherpas said that Mount Everest is now « too crowded and dirty » and that the number of climbers should be reduced. They also pointed out the issue of climbers trashing the mountain with their leftovers and other hiking equipment.

Expeditions to Mount Everest are a major source of income for Nepal, and the government is often criticised by Western climbers for allowing any individual who can pay an $11,000 fee for a permit to climb the mountain. According to a 2023 BBC report, the Nepalese government denied this, although it issued a record 454 permits during the spring 2023. Furthermore, according to sherpas, each climber spends over $20,000 on an expedition to Nepal, including permit fees, food, guides, local travel and gas.

The Everest season on the north side ends on June 1st, and Chinese authorities have limited the number of permits to 300 this year. Additionally, climbs without bottled oxygen are banned above an altitude of 7,000 metres.

Source : synthèse de plusieurs articles de presse dont The Indian Times.