Le lac Taal (Philippines) : des volcans, des lacs et des îles // Lake Taal (Philippines) : volcanoes, lakes and islands

Situé sur l’île de Luzon, le Taal est l’un des volcans les plus actifs des Philippines et a connu de puissantes éruptions.

La Smithsonian Institution précise que « la caldeira de Talisay (Taal), qui s’étend sur 15 x 20 km, est en grande partie remplie par le lac Taal, dont la surface de 267 km² se situe à seulement 3 mètres au-dessus du niveau de la mer. La profondeur maximale du lac est de 160 m, avec plusieurs centres éruptifs submergés. Volcano Island, d’un diamètre de 5 km, dans la partie centrale-nord du lac Taal, est le site de toutes les éruptions. L’île est composée de petits stratovolcans coalescents, d’anneaux de tuf et de cônes de scories. Les éruptions, accompagnées de coulées pyroclastiques, ont causé de nombreux décès. »

 

Source : NASA

L’une des principales caractéristiques du lac Taal est qu’il possède une île qui contient un lac qui contient une île. Les chercheurs pensent que le cratère s’est formé après une série d’éruptions entre 140 000 et 5 380 av. J.-C., mais le paysage a considérablement changé depuis.
Le lac remplit la caldeira du volcan Taal. C’est un bassin en forme de cuvette qui s’est ouvert lorsque le volcan a fait exploser son sommet lors d’une éruption préhistorique. L’eau est arrivée de la mer, depuis la Baie de Balayan, en empruntant ce qui est aujourd’hui la rivière Pansipit. Les premières éruptions ont également créé une île située près du centre du lac Taal ; elle a été baptisée Volcano Island.
Volcano Island est une île dans un lac. Mais l’île possède elle aussi un lac, le Main Crater – ou cratère principal – qui abrite sa propre île, Vulcan Point.

 

Crédit photo : Wikipedia

Le lac Taal était à l’origine un lac d’eau salée, alimenté par la mer des Philippines occidentales (West Philippine Sea). La situation a changé après une puissante éruption du volcan Taal en 1754. Elle a déversé tellement de matériaux dans la rivière Pansipit que le lac n’a plus été relié à la mer. Le lac Taal est devenu un réceptacle pour les eaux de pluie et s’est progressivement transformé en lac d’eau douce.
Les espèces qui se sont retrouvé piégées dans le lac après l’éruption de 1754 se sont adaptées aux conditions d’eau douce ou ont évolué pour donner naissance à de nouvelles espèces. Par exemple, le lac Taal abrite la seule sardine d’eau douce connue au monde (Sardinella tawilis) et a donné naissance à un serpent marin venimeux (Hydrophis semperi), introuvable ailleurs sur Terre.

 

Le serpent du lac Taal (Crédit photo : Wikipedia)

On peut lire sur le site web de l’UNESCO que « la transition du lac Taal d’un milieu d’eau salée à un milieu d’eau douce – relativement récente d’un point de vue géologique – favorise l’évolution de la flore et de la faune et offre en permanence des perspectives de découvertes scientifiques.»
Les chercheurs ont enregistré 38 éruptions sur le volcan Taal au cours des 450 dernières années. La plus récente s’est produite en 2020, après 43 ans de calme. Elle a provoqué l’évacuation des villes environnantes et a recouvert de cendres Volcano Island et les zones avoisinantes.
Le lac Taal est actuellement le troisième plus grand lac des Philippines. C’est une zone protégée par le Taal Volcano Protected Landscape, mais son écosystème est menacé par la surpêche, le tourisme et l’extraction d’eau pour l’irrigation.
Source : Live Science.

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Located on Luzon Island, Taal is one of the most active volcanoes in the Philippines and has produced some powerful eruptions. The Smiyhsonian Institution exolains that « the 15 x 20 km Talisay (Taal) caldera is largely filled by Lake Taal, whose 267 km2 surface lies only 3 m above sea level. The maximum depth of the lake is 160 m, with several submerged eruptive centers. The 5-km-wide Volcano Island in north-central Lake Taal is the location of all observed eruptions. The island is composed of coalescing small stratovolcanoes, tuff rings, and scoria cones. Powerful pyroclastic flows have caused many fatalities. »

The striking phenomenon is that Taal Lake has an island that contains a lake that contains an island. Researchers think the crater formed after a series of eruptions between 140,000 and 5,380 B.C., but the landscape has shifted significantly since then.

The lake fills the Taal volcano caldera, a bowl-shaped basin that opened when the top of Taal volcano blew off during one of the prehistoric eruptions. The water came from the sea, traveling via what is now the Pansipit River from modern-day Balayan Bay. The early eruptions also created an island that sits near the center of Taal Lake, called Volcano Island.

Volcano Island is an island within a lake. But Volcano Island also has a lake, known as Main Crater Lake, which contains its own island, called Vulcan Point.

Taal Lake was initially a marine lake, filled with salt water from the West Philippine Sea. That changed after a massive eruption at the Taal volcano in 1754, which dumped so much material into the Pansipit River that the lake was cut off from the sea. Taal Lake turned into a catchment area for rainwater and gradually transformed into a freshwater lake.

Species that were trapped in the lake after the 1754 eruption adapted to the freshwater conditions or evolved into new species. For example, Taal Lake is home to the only known freshwater sardine in the world (Sardinella tawilis) and gave rise to the Taal Lake snake (Hydrophis semperi), a venomous sea snake not found elsewhere on Earth.

One can read on the UNESCO website that « the transition of Taal Lake from a saltwater to a freshwater environment – relatively recently from a geological point of view – fuels the continuous evolution of flora and fauna and presents opportunities for ongoing scientific discoveries. »

Researchers have documented 38 eruptions at Taal volcano over the past 450 years. The most recent one occurred in 2020 after 43 years of quiet, prompting evacuations of the surrounding towns and covering Volcano Island and neighboring areas in ash.

Taal Lake is currently the third largest lake in the Philippines. It is protected as part of the Taal Volcano Protected Landscape, but the ecosystem is threatened by overfishing, tourism and water extraction for irrigation.

Source : Live Science.

Le lac d’eau du Kilauea (Hawaï) // Kilauea’s water lake (Hawaii)

Bien que le Kilauea ne soit pas actuellement en éruption à Hawaï, le volcan est célèbre pour les lacs de lave qui bouillonnent souvent dans le cratère sommital. Cependant, fin juillet 2019, une pièce d’eau verte a remplacé le lac de lave dans l’Halema’uma’u et elle pu être observée pendant environ 18 mois. Voir les notes que j’ai écrites à propos de ce lac le 6 août et le 12 octobre 2019, ainsi que le 18 août 2020.

Au début, la mare d’eau était relativement petite, d’une dizaine de mètres de diamètre, et peu profond. (Crédit photo : HVO)

Dans un article de la série Volcano Watch, les scientifiques de l’Observatoire Volcanologique d’Hawaï (HVO) expliquent que la surveillance et l’étude du lac étaient importantes car la présence d’eau augmentait le risque d’explosions phréatiques violentes, en sachant que de telles éruptions avaient été observées sur le Kilauea par le passé.
Pendant tout le temps de la présence du lac dans le cratère de l’Halema’uma’u, le HVO a surveillé de près sa couleur, son niveau et sa température. En effet, des phénomènes comme un changement soudain de couleur ou un bouillonnement à la surface peuvent être des précurseurs d’éruptions.

Crédit photo: HVO

Les mesures du niveau de l’eau effectuées par le personnel du HVO ont révélé qu’il montait régulièrement et n’était pas affecté par les précipitations. Cela signifie qu’il était alimenté par les eaux souterraines. Les mesures effectuées par caméra thermique ont également montré que l’eau était très chaude (jusqu’à environ 80 °C), de sorte qu’au moins la moitié des eaux souterraines qui entraient dans le lac s’évacuait par évaporation.

Crédit photo: HVO

Le lac était inaccessible à pied et l’utilisation d’un hélicoptère pour échantillonner l’eau a été jugée trop dangereuse. Le HVO a obtenu des échantillons d’eau du lac à l’aide de drones, la première fois le 26 octobre 2019, puis le 17 janvier 2020. Un troisième échantillonnage a été effectué le 26 octobre 2020. Les échantillons ont révélé que la composition chimique du lac avait très peu changé entre la première et la troisième campagne d’échantillonnage.

 

(Crédit photo : HVO)

L’eau du lac était acide (pH d’environ 4), mais pas aussi acide que la plupart des lacs volcaniques acides dans monde qui présentent souvent un pH d’environ 1, voire moins pour le Kawah Ijen en Indonésie. L’eau du lac du Kilauea contenait de grandes quantités de fer, de magnésium et de soufre dissous. Les géochimistes du HVO ont conclu que le fer et le magnésium provenaient des roches basaltiques du Kilauea. Le fer était également responsable des différentes couleurs du lac. La couleur verdâtre initiale était due à la forme de fer présente dans les basaltes du Kilauea. Au fur et à mesure que le fer séjournait de plus en plus longtemps dans l’eau et entrait en contact avec l’oxygène de l’atmosphère, il se transformait en une autre forme de fer, avec des minéraux de couleur orange et marron, semblables à la rouille qui se forme sur les objets métalliques. Cela explique pourquoi la couleur du lac est passée du vert au marron au fil du temps. L’eau verte visible fréquemment sur les bords du lac était la preuve que le lac était constamment alimenté par les eaux souterraines avec la forme verte du fer. Au début, les scientifiques du HVO ont pensé que le soufre détecté dans l’eau pouvait être dû à la dissolution de gaz sulfureux, comme le SO2, émis par le magma situé sous le lac. Cependant, une étude du type de soufre dans l’eau, ainsi que du niveau d’acidité (pH 4) de cette eau, ont révélé que le soufre du lac provenait plutôt de minéraux d’altération sulfatés, déposés sur les roches voisines pendant de nombreuses années, qui s’étaient dissous dans l’eau.
Le lac n’a montré aucun changement significatif avant l’éruption de décembre 2020. Heureusement, la lave a percé la surface à côté du lac, de sorte qu’aucune explosion phréatique majeure ne s’est produite. Au lieu de cela, en un peu plus d’une heure, toute l’eau qui s’était accumulée au fond du cratère a été vaporisée par la chaleur de la lave.
L’Halemaʻumaʻu a ensuite retrouvé sa lave. Les eaux souterraines au sommet du Kilauea sont nettement plus profondes que le plancher actuel du cratère. En conséquence, si l’apparition d’une nouvelle pièce d’eau ne peut être exclue, le HVO ne s’attend pas à en voir une de sitôt dans le cratère de l’Halema’uma’u.

Source : USGS / HVO.

 

Au mois de décembre 2020, le lac de lave avait fait son retour sur le plancher de l’Halema’uma’u (Crédit photo : HVO)

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Although Kilauea is currently not eruptiing in Hawaii, the volcano is famous for the lava lakes that bubble in the summi crater. However, in late July 2019, a puddle of green water had replaced the lava lake in Halema’uma’u and stayed there for about 18 months. See the posts I wrote about this lake on August 6th, October 12th 2029, and August 18th, 2020.

In a Volcano Watch article, the Hawaiian Volcano Observatory (HVO) scientists explain that monitoring and understanding the lake was important because the presence of water increased the possibility of violent phreatic explosions, without forgetting that such eruptions had been observed at Kilauea in the past.

During the lake’s lifetime, the HVO kept a close eye on the color, level, and temperature of the lake. Indeed, phenomena like a sudden color change or boiling can be precursors to eruptions.

The water level measurements made by HVO staff revealed that the lake rose steadily and was not affected by rainfall, which meant that it was fed by groundwater. Measurements made by thermal camera also showed that the water was so warm (up to about 80°C) that at least half the groundwater flowing into the lake evaporated away rather than remaining in the lake itself.

The lake was inaccessible on foot, and using a helicopter to sample the water was deemed too hazardous. HVO obtained water samples from the lake using drones, first on October 26th, 2019, next on January 17th, 2020. A third sampling was conducted on October 26th, 2020. The samples revealed that the chemical composition of the lake changed very little in the year between the first and third sampling campaigns.

The lake water was acidic (pH of approximately 4), but not as acidic as most acid volcanic lakes around the world (pH of about 1), and it contained large amounts of dissolved iron, magnesium, and sulfur. HVO geochemists concluded that the iron and magnesium were leached from Kilauea’s basaltic rocks. The iron also was responsible for the lake’s many colors. The initial greenish color was due to the form of iron that exists in Kilauea basalts. As that iron in the water spent more and more time in the lake and in contact with oxygen in the atmosphere, it transformed to another form of iron that creates orange- and brown-colored minerals, similar to rust that forms on metal objects. That explains why the lake changed color from green to brown over time. The green water that frequently reappeared at the lake’s edges was a proof that the lake was consistently being fed by groundwater with the green form of iron.

Initially, HVO scientists thought that the sulfur that was detected in the water might be the result of the lake dissolving sulfur gases, like SO2, being released from magma below. However, careful study of the type of sulfur in the water, along with the pH 4 acidic level of this water, revealed that the lake’s sulfur was instead derived from sulfate alteration minerals,deposited on the nearby rocks for years and years, that had dissolved into the water.

The lake didn’t show any changes before the December 2020 eruption. Fortunately, lava erupted adjacent to the lake rather than through it, so no large phreatic explosions occurred. Instead, in just over an hour, all the water accumulated over the past year and a half was boiled away by lava flows.

Halemaʻumaʻu has since been filled by lava, and groundwater in the Kilauea summit is significantly deeper than the current crater floor, well beneath the surface. So, though another water lake is not out of the question in Kilauea’s future, HVO is not expecting one any time soon.

Source : USGS / HVO.

Faire du kayak dans la Vallée de la Mort // Kayaking in Death Valley

Le parc national de la Vallée de la Mort, l’endroit le plus sec des États-Unis, a reçu cette année des précipitations supérieures à la moyenne, ce qui a créé un lac temporaire baptisé officieusement Lac Manly dans le Badwater Basin.
À la mi-février, la pièce d’eau mesurait environ 9,5 kilomètres de long, 5 kilomètres de large et 30 centimètres de profondeur, ce qui a permis à certains visiteurs de faire du kayak.

https://twitter.com/i/status/1759585783894384806

Nouvelle conséquence du réchauffement climatique qui affecte notre planète, la présence d’eau dans la Vallée de la Mort est un événement extrêmement rare. Normalement, la quantité de précipitations qui arrose le site est bien inférieure au taux d’évaporation. Le parc est connu pour être chaud et sec, avec des températures souvent supérieures à 43°C en été et avec, en moyenne, seulement 5 centimètres de pluie par an.
Il est donc tout à fait remarquable que la Vallée de la Mort ait reçu autant de précipitations au cours des six derniers mois. En août 2023, l’ouragan Hilary a frappé le désert. Par la suite, le niveau de l’eau a baissé tout au long de l’automne, mais un nouveau déluge début février a rempli le lac. Les images satellite de la NASA ont montré Badwater avant et après la tempête qui a déversé 12,4 centimètres de pluie dans le Parc.

Le Badwater Basin est le point le plus bas d’Amérique du Nord à 85,5 mètres sous le niveau de la mer.

Photos: C. Grandpey

Le site hébergeait autrefois une étendue d’eau – le lac Manly – qui s’est évaporée il y a des dizaines de milliers d’années. Le plan d’eau visible aujourd’hui, également baptisé Lake Manly, présente les dimensions mentionnées ci-dessus.
Le service du parc a déclaré qu’il ne pourrait être assez profond pour faire du kayak que pendant quelques semaines, mais qu’il offrirait de beaux reflets jusqu’en avril.

Crédit photo: NASA

Cependant, l’accès au site a été difficile au début car toutes les routes du parc ont été endommagées par des crues soudaines, et il a fallu deux mois pour ouvrir la première d’entre elles. Désormais, la plupart des routes principales sont à nouveau accessibles. Les hôtels du parc et la plupart des terrains de camping sont ouverts, tout comme les routes goudronnées, mais les travaux se poursuivent sur les routes secondaires qui ont été endommagées par les inondations.
Source  : médias d’information américains.

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The Death Valley National Park, the driest place in the U.S ., received above-average rainfall this year, which created a temporary lake informally named Lake Manly in the Badwater Basin at the base of the valley.

By mid-February the body of water was about 9.5 kilometers long, 5 kilometers wide and 30 centimeters deep. This depth allowed some visitorsto kayak on the water.

https://twitter.com/i/status/1759585783894384806

A consequence of global warming on Earth, this is an extremely rare event. Normally the amount of water flowing in is much less than the evaporation rate. The desert park is famously hot and dry, often exceeding 43°C in the summer and averaging only about 5 centimeters of rain annually.

Quite remarkably, Death Valley has received an exceptional amount of precipitation in the last six months. In August 2023 Hurricane Hilary pounded the desert, and while water levels dropped through the autumn, an early February downpour filled the lake once again. Satellite imagery from NASA captured the basin before the hurricane and after. 12.4 centimeters of rain have been recorded in the Park.

Badwater Basin, which is the lowest elevation in North America at 85 meters below sea level, was once home to an ancient body of water – Lake Manly – that evaporated tens of thousands of years ago. The body of water in the basin today, also known as Lake Manly with the above mentioned dimensions.

The park service said it could only be deep enough for kayaking for a few weeks, but will offer “beautiful reflections” through April.

However, access to the site was difficult at the beginning as every road in the park was damaged by flash floods, and it took two months to open the first of them. Now most of the main roads are open again. The park’s hotels and most campgrounds are open as are paved roads to park features such as Lake Manly, but work continues on secondary roads damaged by floods.

Source : US news media.

Surpris par le réchauffement climatique ! // Caught unaware by global warming !

Le réchauffement climatique peut avoir des conséquences inattendues. Le 29 décembre 2023, 122 pêcheurs ont dû être secourus sur une plaque de glace sur l’Upper Red Lake dans le Minnesota. Les pêcheurs se sont retrouvés bloqués dans la partie sud-est du lac lorsque la plaque de glace sur laquelle ils se trouvaient s’est détachée de celle accrochée au rivage et a commencé à dériver vers le large.. Une zone de 10 mètres d’eau libre a alors séparé les pêcheurs sur la plaque de glace du reste du groupe sur la terre ferme.
Avant l’arrivée des secours, des passants ont tenté de sauver les naufragés à l’aide d’un canot, ce qui a entraîné quatre personnes dans l’eau glacée. Elles ont été rapidement ramenées sur la terre ferme et gardées au chaud dans un abri de pêche. Les sauveteurs ont atteint le groupe en détresse le soir avec des bateaux et des aéroglisseurs. Aucun blessé n’a été signalé, y compris parmi les quatre personnes tombées à l’eau.
La veille de la mésaventure, le service des Ressources naturelles du Minnesota avait publié un communiqué de presse mettant en garde contre les mauvaises conditions de la glace dans tout l’État en raison d’un temps anormalement chaud pour la saison. Au moment de l’accident, la température de l’air était de 1°C.
Source  : médias d’information américains.

Photo: C. Grandpey

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Global warming can have unexpected consequences. On December 29th, 2023, 122 anglers had to be rescued from an ice floe on the Upper Red Lake in Minnesota. The anglers were stranded in a southeastern lake area after a sheet of floating ice detached from the main shoreline. 10 meters of open water separated the stranded group from dry land after the floe broke off.

Before emergency responders arrived, bystanders attempted a rescue with a canoe, resulting in four individuals falling into the freezing water. They were quickly pulled back on to the ice floe and kept warm in a fishing shelter.

Rescuers using boats and hovercraft reached the group in the evening. There were no reported injuries, including among the four individuals who fell from the canoe into the water.

The day before the incident, the Minnesota Department of Natural Resources had shared a news release warning of poor ice conditions across the state due to unseasonably warm weather. When the incident took place, air temperature was 1°C.

Source : US news media.