2024, année la plus chaude ! // 2024 was the hottest year !

C’était prévu, c’est confirmé : l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée. C’est ce que vient de déclarer Copernicus, le programme de l’Union européenne qui collecte des données sur l’état de la planète. Aux États Unis, la NASA et la NOAA devraient arriver à la même constatation.

2024 est également la première année civile où la température moyenne de la planète a dépassé les 1,5°C, autrement dit la limite la plus ambitieuse de l’Accord de Paris de 2015,. Les participants à cette COP21 avaient promis de contenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C. Comme je l’ai indiqué précédemment, l’Accord de Paris fait référence à des tendances sur le long terme ; il faudra attendre au moins 20 ans pour considérer la limite de 1,5°C franchie. C’est une perspective qui n’engage guère nos leaders politiques car beaucoup d’entre eux ne seront plus de ce monde dans 20 ans ! La politique de la patate chaude a de beaux jours devant elle.

Copernicus avait déjà alerté au mois de novembre 2024 sur ce record de réchauffement de la planète. Il faut noter que chaque année de la dernière décennie a été l’une des dix années les plus chaudes jamais enregistrées.

Source : Copernicus, France Info.

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Sans surprise, les autres organisations scientifiques, dont la NASA, la NOAA et le Met Office britannique, arrivent à la même conclusion que Copernicus. Leurs analyses classent également 2024 comme l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Selon la NOAA, la température moyenne à la surface de la Terre et des océans en 2024 était de 1,29 °C supérieure à la moyenne du 20ème siècle. Il s’agit de la température globale la plus élevée parmi toutes les années prises en compte par la NOAA sur la période 1850-2024. 2024 a été 0,10 °C plus chaude que 2023, qui était auparavant l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Au niveau des régions du monde, l’Afrique, l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Océanie et l’Amérique du Sud (à égalité avec 2023) ont connu leur année la plus chaude jamais enregistrée. L’Asie et l’Arctique ont connu leur deuxième année la plus chaude de tous les temps.
Les 10 années les plus chaudes de la planète depuis 1850 figurent toutes au cours de la dernière décennie. En 2024, la température globale a dépassé de 1,46 °C la moyenne préindustrielle (1850-1900).
Parmi les événements climatiques les plus notables, la NOAA indique que la couverture de la banquise antarctique représente sa deuxième plus faible étendue jamais enregistrée.
La teneur en chaleur de la couche supérieure de l’océan (jusqu’à 2000 m de profondeur) en 2024 a été la plus élevée jamais enregistrée.
L’activité cyclonique tropicale a été proche de la moyenne dans le monde. 85 tempêtes dotées de noms se sont produites à travers le monde en 2024, ce qui est proche de la moyenne de 88 pour la période 1991-2020.
Source : NOAA.

 

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It was predicted, it is now confirmed: 2024 was the hottest year on record. This is what Copernicus, the European Union program that collects data on the state of the planet, has just declared. In the United States, NASA and NOAA are likely to reach the same conclusion.
2024 is also the first calendar year in which the average temperature of the planet exceeded 1.5°C, the most ambitious limit of the 2015 Paris Agreement. The participants at this COP21 had promised to contain warming well below 2°C and to pursue efforts to limit it to 1.5°C. As I have indicated previously, the Paris Agreement refers to long-term trends; it will be at least 20 years before the 1.5°C limit is considered to have been crossed. This is a perspective that does not engage our political leaders because many of them will no longer be of this world in 20 years! The hot potato policy has a bright future ahead of it.
Copernicus had already warned in November 2024 about this record of global warming. It should be noted that each year of the last decade has been one of the ten hottest years ever recorded.
Source: Copernicus, France Info.

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Together with Copernicus, other scientific organizations, including NASA, NOAA and the UK Met Office have conducted separate but similar analyses that also rank 2024 as the warmest year on record.

According to NOAA, Earth’s average land and ocean surface temperature in 2024 was 1.29°C above the 20th-century average. This is the highest global temperature among all years in NOAA’s 1850-2024 climate record. It was 0.10°C warmer than 2023, which was previously the warmest year on record.

Regionally, Africa, Europe, North America, Oceania and South America (tied with 2023) had their warmest year on record. Asia and the Arctic had their second-warmest year on record.

The planet’s 10 warmest years since 1850 have all occurred in the past decade. In 2024, global temperature exceeded the pre-industrial (1850–1900) average by 1.46°C.

Among the most notable climate findings and events, NOAA ondicates that Antarctic sea ice coverage dropped to its second-lowest extent on record.

The 2024 upper ocean heat content, which is the amount of heat stored in the upper 2,000 meters of the ocean, was the highest on record.

Global tropical cyclone activity was near average. 85 named storms occurred across the globe in 2024, which was near the 1991–2020 average of 88.

Source : NOAA.

Incendies à Los Angeles : coup dur pour les compagnies d’assurance // Los Angeles wildfires : a blow to insurance companies

Dans le sillage des incendies qui ont ravagé – et ravagent encore – plusieurs quartiers de Los Angeles, on parle beaucoup des assurances. Compte tenu de la valeur élevée des biens détruits par ces incendies, il est probable qu’il se classera parmi les cinq incendies les plus coûteux jamais observés aux États-Unis. Si l’on inclut les propriétés non assurées, les pertes globales seront encore plus importantes.
Les incendies à Los Angeles vont inévitablement devenir un problème pour le secteur des assurances, qui était déjà en crise avant l’événement. Les propriétaires américains ayant contracté un prêt hypothécaire sont généralement tenus par les banques de souscrire une assurance habitation. Il convient toutefois de noter que les compagnies d’assurance ont augmenté leurs tarifs, … quand elles n’ont pas décidé de fermer boutique en Californie pour aller s’installer ailleurs. Beaucoup ne veulent – ou ne peuvent – plus faire face aux risques croissants de catastrophes naturelles telles que les incendies, les inondations et les ouragans. Leurs clients californiens se trouvent alors dans une situation particulièrement difficile.
Lorsque les compagnies d’assurance cessent de proposer des couvertures, les gens se tournent de plus en plus vers les systèmes d’assurance habitation proposés par les gouvernements des États. Le problème, c’est que ces solutions sont généralement plus chères tout en offrant une protection moindre. En Californie, le nombre de polices d’assurance proposées dans le cadre du plan Fair de ce type a plus que doublé depuis 2020, passant d’environ 200 000 à plus de 450 000 en septembre 2024. Les zones exposées aux incendies figurent parmi celles où la souscription est la plus élevée.
Il est probable que les incendies à Los Angeles auront des répercussions négatives sur l’ensemble dumarché de l’assurance.
Source : U.S. News media.
Comme je viens de l’écrire, aux États-Unis, les coûts d’assurance varient en fonction de l’endroit où vous vivez. Si votre maison est située dans une zone sismique ou volcanique potentiellement active, vous êtes sûr de dépenser beaucoup d’argent en assurance. Une de mes amies qui vit sur la côte ouest de Big Island à Hawaï, avec un risque sismique et volcanique moyen, refuse d’assurer sa maison tellement le coût est élevé. Elle croise les doigts pour qu’aucune catastrophe ne se produise.

Incendie dans le quartier de Palisades (Crédit photo: médias américains)

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In the wake of the wildfires that have ravaged several Los Angeles neighbourhoods, there is a lot of talk about insurances. Taking into account the high property values destroyed by this wildfire, it is likely to end up as one of the top five costliest wildfiresever observed in the U.S. Including properties that are not insured, the overall losses will be even bigger.

The wildfires in L.A. Are set to become a probleme for the insurance industry, which was already in crisis before the event. Homeowners in the US with mortgages are typically required by banks to have property insurance. However, it should be noted that companies have been hiking prices – or cancelling coverage altogether – in the face of increasing risks of natural disaster such as fires, floods and hurricanes.

As companies stop offering coverage, people are turning in surging numbers to home insurance plans offered by state governments, which are typically more expensive while offering less protection. In California, the number of policies offered through the state’s Fair plan has more than doubled since 2020, from about 200,000 to more than 450,000 in September 2024. Areas hit by the fires rank as some of the places with highest take-up.

It is likely that the wildfires in L.A.will have awidespread, negative impacts for the state’s broader insurance market.

Source : U.S. News media.

It should be added that in the U.S. Insurance costs also vary according to the place where you are living. If your house is located in a potentially active seismic or volcanic zone, you are sure to spend a lot of money on insurance. A friend of mine who live in Hawaii Big Island’s west cost, with both a seismic and volcanic risk, refused to insure her house. She crosses her fingers that no disaster will happen.

Volcans du monde // Volcanoes of the world

Voici quelques nouvelles de l’activité volcanique dans le monde :

Un séisme de magnitude 4,1 a été enregistré au nord-nord-est du Bárðarbunga (Islande) le 7 janvier 2025 dans la soirée. Il s’agit du séisme le plus significatif en Islande jusqu’à présent cette année. Ce séisme fait suite à d’autres épisodes d’activité sismique enregistrés au cours des derniers mois. Comme je l’ai écrit précédemment, en décembre 2024, il y a eu un événement de magnitude M5,1 sur le Bárðarbunga. Celui enregistré le 7 janvier a été le plus intense des 60 derniers jours. Il a été suivi d’une réplique de magnitude M2,8.

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Des signes de mouvements de magma en profondeur ont été détectés près du Grjótárvatn sur la Péninsule de Snaefellsnes (Islande), mais il n’y a aucune indication d’activité magmatique proche de la surface. Le 18 décembre 2024, le séisme le plus significatif avait une magnitude de M3,2. Et un événement de M2,9 a été enregistré le 8 janvier 2025. Il n’est pas possible de dire quelle est l’origine de cette activité, mais il existe deux possibilités : la tectonique des plaques ou l’accumulation de magma à de grandes profondeurs. Selon le Met Office, ces événements ne sont pas des séismes typiques, mais plutôt des grondements basse fréquence associés à des systèmes volcaniques.
Il est trop tôt pour dire si l’activité récente sur la péninsule de Snæfellsnes est comparable à celle qui a précédé les éruptions sur la péninsule de Reykjanes. Cependant, il existe une différence majeure entre les deux sites : une déformation de surface a été observée sur la péninsule de Reykjanes alors qu’elle n’a pas été détectée à Snæfellsnes en raison de la profondeur des événements. Les instruments GPS et les données satellites INSAR n’ont détecté aucune variation de surface ; il est donc trop tôt pour établir un parallélisme avec la situation à Reykjanes.

 

Systèmes volcaniques sur la péninsule de Snæfellsnes

Vue du lac Grjótárvatn sur la péninsule de Snaefellness (Source : Iceland Monitor)

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Toujours en Islande, les données de déformation obtenues le 30 décembre 2024 révèlent que l’accumulation de magma sous Svartsengi se poursuit. La probabilité d’une nouvelle intrusion magmatique et ensuite d’une éruption deviendra réelle lorsque le volume de magma sous Svartsengi correspondra à la quantité qui a quitté le réservoir magmatique lors de l’intrusion et de l’éruption du 20 novembre 2024. Ce volume est estimé entre 12 et 15 millions de mètres cubes.
Selon les dernières données de déformation, l’accumulation magmatique est actuellement estimée à un peu plus de 3 mètres cubes par seconde, ce qui correspond à la situation avant la dernière éruption. Si l’accumulation se poursuit au rythme actuel, le volume de magma sous Svartsengi devrait atteindre 12 millions de mètres cubes d’ici la fin janvier et environ 13,5 millions de mètres cubes d’ici la première semaine de février. Par conséquent, la probabilité d’une intrusion magmatique et potentiellement d’une éruption le long de la chaîne de cratères de Sundhnúkur pourrait augmenter à partir de la fin du mois de janvier. [NDLR : Selon mes calculs, si l’inflation – et donc l’accumulation magmatique – se poursuit au rythme actuel, la prochaine éruption pourrait avoir pour la Saint Claude, le 15 février 2025].

Source : Met Office islandais.

 

Source: Met Office

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L’activité éruptive qui a commencé le 23 décembre 2024 sur le Kilauea (Hawaï) est toujours en mode pause. Toutefois, les inclinomètres sommitaux montrent à nouveau une inflation depuis la fin du dernier épisode éruptif. De plus, une incandescence est toujours visible dans la principale bouche éruptive. Ce sont les signes qu’une nouvelle activité pourrait avoir lieu dans les jours ou les semaines à venir si la chambre magmatique sommitale se repressurise suffisamment.

 

La webcam du HVO est braquée vers la principale bouche éruptive où persiste l’incandescence nocturne et d’où l’éruption pourrait repartir. De toute évidence, la lave bouillonne au fond de la bouche active. Cela me rappelle la situation que j’avais observée en 1998 sur le Pu’uO’o.

Photo: C. Grandpey

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Comme je l’ai indiqué précédemment, les données de sismicité et de déformation acquises à partir d’images radar satellite indiquaient qu’une intrusion magmatique avait commencé fin septembre 2024 dans la région de l’Afar en Éthiopie, entre les volcans Fentale et Dofen. Les interférogrammes indiquaient qu’une intrusion magmatique avait commencé fin septembre 2024. Les données du 18 octobre ont indiqué que l’intrusion avait ralenti ou fait une pause. Une deuxième phase de l’intrusion s’est produite fin 2024. Un interférogramme a montré plus de 40 cm de soulèvement sur presque tout l’axe de Fentale-Dofen du 17 au 29 décembre.
La sismicité a continué d’être élevée dans la région au moins jusqu’au 4 janvier 2025 et elle était probablement associée à l’intrusion magmatique. Un séisme de magnitude M5,0 survenu le 29 décembre 2024 près d’Awash Fentale a provoqué l’effondrement de plus de 30 maisons et des fissures dans les routes et le sol dans les districts de Dulecha et d’Awash Fentale. Le 3 janvier, les images de médias locaux ont montré une hausse d’activité dans une zone géothermale près de Dofen. La vidéo montrait des projections d’eau, de sédiments et de roches. L’activité n’était pas d’origine volcanique, mais elle a fait d craindre à la population un lien avec l’intrusion et l’activité volcanique potentielle. Au moins 10 séismes ont été enregistrés entre le 3 et le 4 janvier, le plus important, d’une magnitude de M 5,8, s’étant produit le 4 janvier (voir ma note à propos de cet événement). L’Institut géologique éthiopien a signalé que des milliers de personnes avaient été évacuées vers d’autres zones de la région.

Une forte hausse de l’activité sismique a été enregistrée entre le 4 et le 6 janvier. Plus de 20 secousses de M4,2 à M5,8 ont été enregistrés dans les districts d’Awash et de Dulecha au cours de cette période.
L’événement le plus intense s’est produit près du volcan Dofen, endommageant des infrastructures, notamment l’usine sucrière de Kesem.

Source : Global Volcanism Network.

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L’activité éruptive à Home Reef (arc volcanique de Tofua) se poursuit ; la lave avance sur les côtes N et NE. Des images satellites montraient des émissions riches en cendres le 17 décembre 2024. Des anomalies thermiques ont été détectées dans les derniers jours de 2024. Le 2 janvier 2025, de petits panaches de gaz et de cendres s’élevaient de la bouche éruptive centrale à des intervalles d’environ une minute. La coulée de lave couvrait environ 76 000 mètres carrés sur 350 mètres du nord au sud et 270 m de l’est à l’ouest. Le niveau d’alerte reste à Orange et il est conseillé aux marins de rester à au moins 2 milles nautiques de l’île. La couleur de l’alerte aérienne reste au Jaune.
Source : Tonga Geological Services.

Source: NASA

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Un événement éruptif dans la partie sud du lac de cratère du Poás (Costa Rica) a été enregistré le 5 janvier 2025. Des matériaux de couleur sombre ont été projetés à plusieurs mètres au-dessus de la surface du lac. L’événement a été précédé d’une période de lente intensification de plusieurs paramètres de surveillance, notamment une hausse de la sismicité, des émissions de SO2 et de CO2, une hausse du tremor associée à l’apparition de bulles dans le lac le 6 janvier.
Source : OVSICORI.

Crédit photo: Wikipedia

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L’activité éruptive se poursuit sur le Kanlaon (Philippines) avec une sismicité élevée. Les émissions de SO2 varient de 3 406 à 5 840 tonnes par jour. Des périodes d’émissions de cendres sont également observées, jusqu’à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sommet.
L’éruption continue d’avoir un impact sur la population. Le 7 janvier 2025, 13 246 personnes (4 070 familles) étaient réparties dans 34 centres d’évacuation et 7 458 autres personnes (2 351 familles) séjournaient ailleurs. Le niveau d’alerte reste à 3 (sur une échelle de 0 à 5) ; le public est prié de rester à au moins 6 km du sommet.

Crédit photo: PHIVOLCS

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Dans un bulletin spécial, le PHIVOLCS a indiqué que les valeurs sismiques avaient considérablement augmenté du 4 au 6 janvier 2025 sur le Taal. Sur la base d’observations visuelles, le panache de gaz habituel avait cessé de s’élever du cratère principal. En plus de la hausse de la sismicité, cela pouvait indiquer un blocage dans les conduits d’alimentation du volcan. Un événement phréatomagmatique mineur s’est produit à 19 h34 le 6 janvier et a duré trois minutes. Le panache est ensuite réapparu et s’est élevé à 600 m au-dessus du cratère. Le niveau d’alerte reste à 1 (sur une échelle de 0 à 5).
Source : PHIVOLCS.

Crédit photo: PHIVOLCS

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L’activité reste globalement stable sur les autres volcans mentionnés dans les bulletins précédents « Volcans du monde ».
Ces informations ne sont pas exhaustives. Vous pourrez en obtenir d’autres en lisant le rapport hebdomadaire de la Smithsonian Institution :
https://volcano.si.edu/reports_weekly.cfm

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Here is some news about volcanic activity in the world:

An M4.1 earthquake struck north-northeast of Bárðarbunga (Iceland)on January 7th, 2025 in the evening. It is the biggest earthquake in Iceland so far this year. This earthquake follows more seismic activity recorded in the past months. As I put it previously, in December 2024, there was an M5.1 event in Bárðarbunga, The one recorded on January 7th was the biggest earthquake in the last 60 days. It was followed by an M2.8 aftershock.

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Signs of deep-seated magma movement have been detected near Grjótárvatn on the Snaefellsnes Peninsula (Iceland). On December 18th, 2024 , the largest earthquake had a magnitude M3.2. And an M2.9 event was recorded on January 8th, 2025. It is not possible to say what is causing the activity, but two main possibilities are: plate tectonics or magma accumulation at great depths. According to the Met Office, these tremors are not typical earthquakes, but rather low-frequency rumbles associated with volcanic systems.

It is too early to determine whether the recent activity on Snæfellsnes is comparable to the lead-up to the eruptions on the Reykjanes Peninsula. However, there is a major difference between the two sites : surface deformation was observed on the Reykjanes Peninsula whereas it was not detected at Snæfellsnes due to the depth of the events. GPS instruments and INSAR satellite data have not detected any surface changes, so it is too early to draw parallels with the situation at Reykjanes.

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Still in Iceland, deformation data up to December 30th, 2024,reveals that magma accumulation beneath Svartsengi (Iceland) continues. The likelihood of a new magma intrusion and potentially an eruption is expected to increase when the volume of magma beneath Svartsengi matches the amount that left the magma region during the magma intrusion and eruption on November 20th. This volume is estimated between 12 and 15 million cubic meters.

According to the latest deformation data, the magma inflow rate is currently estimated at just over 3 cubic meters per second, which is similar to the rate observed before the last eruption. If magma accumulation continues at the current rate, the magma volume beneath Svartsengi is projected to reach 12 million m³ by late January and approximately 13.5 million cubic meters by the first week of February.  Therefore, the likelihood of magma intrusion and potentially an eruption along the Sundhnúkur crater row may increase as of late January. [Editor’s note: According to my personal calculations, if the inflation – and therefore magma accumulation – continues at the current rate, the next eruption could occur on Saint Claude’s Day, February 15th, 2025].

Source : Icelandic Met Office.

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The eruptive activity that began on December 23rd, 2024 on Kilauea (Hawaii) is still taking a break. However, summit tiltmeters have been showing inflation again since the end of the last eruptive episode. In addition, incandescence is still visible in the main eruptive vent. These are signs that new activity could occur in the coming days or weeks if the summit magma chamber repressurizes sufficiently.

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As I indicated previously, seismicity and deformation data acquired from satellite radar images indicated that a magmatic intrusion began in late September 2024 in Ethiopia’s Afar Region between the Fentale and Dofen volcanoes. Interferograms indicated that a magmatic intrusion began in late September 2024. Data from 18 October indicated that the intrusion had slowed or paused. A second phase of the intrusion occurred during the end of 2024. An interferogram showed over 40 cm of uplift along almost the entire axis from Fentale to Dofen during 17-29 December.

Seismicity continued to be elevated in the region at least through 4 January 2025 and was likely associated with the magma intrusion. An M 5.0 earthquake on 29 December 2024 located near Awash Fentale caused the collapse of more than 30 homes and cracks in roads and the ground in the Dulecha and Awash Fentale districts. On 3 January footage of increased activity at a geothermal area near Dofen was reported by news sources. The video showed water, sediment, and rocks being ejected above vents. The activity was non-volcanic in origin though it increased fears among residents that is was connected to the intrusion and potential volcanic activity. At least 10 earthquakes were recorded during 3-4 January with the largest, with a magnitude M 5.8, occurring on 4 January. The Ethiopian Geological Institute reported that thousands of people had evacuated to other areas in the region.

A sharp increase in seismic activity was recorded between January 4th and 6th. More than 20 earthquakes ranging from M4.2 and M5.8 were recorded in the Awash and Dulecha districts during this period. The strongest event struck near the Dofen volcano, damaging infrastructure including the Kesem Sugar Factory.

Source : Global Volcanism Network.

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Eruptive activity at Home Reef (TofuaVolcanic Arc) continues, with lava expanding the N and NE shorelines. Satellite images showed ash-rich emissions rising from the central vent on 17 December 2024. Thermal anomalies were detected in the last days of 2024. On 2 January 2025, small gas-and-ash plumes rose from the central vent at approximately one-minute intervals. The lava flow had grown to approximately 76,000 square meters and had a maximum dimension of 350 m (N-S) by 270 m (E-W). The Alert Level remains at Orange and mariners are advised to stay at least 2 nautical miles away from the island. The Aviation Color Code remains at Yellow.

Source : Tonga Geological Services.

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An eruptive event from the S part of the lake at Poás (Costa Rica)was recorded on 5 January 2025. The event ejected dark material several meters above the surface of the lake. The event was preceded by a period of slow intensification of several monitoring parameters, including increased seismicity, increased SO2 and CO2 emissions, increased tremor associated with bubbling in the lake on 6 January.

Source : OVSICORI.

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Eruptive activity continues at Kanlaon (Philippines) with elevated seismicity. SO2 emissions range from 3,406 to 5,840 tonnes per day. Periods of ash emissions are also observed, rising several hundred meters above the summit.
The eruption continues to impact residents. On 7 January 2025, 13,246 people (4,070 families) were spread across 34 evacuation centers and another 7,458 people (2,351 families) were staying elsewhere. The Alert Level remains at 3 (on a scale of 0-5); the public is asked to stay at least 6 km away from the summit.

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In a special advisory PHIVOLCS stated that seismic values had significantly increased during 4-6 January2025 at Taal. Based on visual observations the typical gas plume that rose from Main Crater was absent. Along with the increased seismicity, it might have indicated a blockage of the volcanic gas pathways. A minor phreatomagmatic event occurred at 1934 on 6 January and lasted three minutes. A plume rose 600 m above the crater rim. The Alert Level remains at 1 (on a scale of 0-5).

Source : PHIVOLCS.

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Activity remains globally stable on other volcanoes mentioned in the previous bulletins « Volcanoes of the world ».

This information is not exhaustive. You can find more by reading the Smithsonian Institution’s weekly report:

https://volcano.si.edu/reports_weekly.cfm

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