Une récente mission récente de la NASA – Oceans Melting Greenland, ou OMG – comprenant trois scientifiques a survolé à basse altitude les glaciers de la côte du Groenland à bord d’un DC3 des années 1940 revu et corrigé. L’appareil a survolé l’île pendant quatre étés, en larguant des sondes afin de recueillir des données sur la contribution des océans à la fonte rapide de la glace du Groenland. L’Océan Arctique borde les trois quarts de l’île qui est recouverte de glace sur 85% de sa surface. Si cette couche de glace venait à disparaître complètement, le niveau de la mer augmenterait de sept mètres ; cela constituerait une réelle menace pour des centaines de millions de personnes dans le monde.
Les scientifiques ont largué des sondes cylindriques de 1,5 mètre qui transmettent en temps réel des données sur la température et la salinité de l’océan. Une fois que chaque sonde a touché l’eau, les données commencent à être téléchargées presque immédiatement sur les ordinateurs de bord. La mission permettra d’étudier comment les couches d’eau plus chaudes au large des côtes entrent en contact avec les glaciers et leur incidence sur la rapidité de la fonte de la glace
La mission OMG étudie les glaciers groenlandais en hiver et compare les données obtenues à celles recueillies sur l’océan en été sur une période de cinq ans. Ce faisant, les chercheurs espèrent mieux prévoir l’élévation du niveau de la mer.
L’Arctique s’est réchauffé deux fois plus vite que le reste de la planète et le Groenland est devenu un pôle de recherche sur le climat. La NASA a commencé à étudier le climat de la Terre de manière plus approfondie à partir des années 1970, époque où les budgets dédiés à l’exploration interplanétaire ont été considérablement réduits.
Aujourd’hui, on compte plus d’une douzaine de satellites en orbite pour la surveillance des mers, des glaces, des terres et de l’atmosphère terrestre, ainsi que des missions telles que OMG qui fourniront des données permettant de mieux prédire l’élévation du niveau de la mer dans le monde.
Source: NASA.
Pendant ce temps, le président Donald Trump – qui a toujours des idées brillantes – a suggéré d’utiliser des armes nucléaires pour empêcher les ouragans de frapper les États-Unis. Le président aurait soulevé cette idée à de nombreuses reprises depuis 2017.
Loin d’être révolutionnaire, l’idée d’utiliser des armes nucléaires contre les ouragans ne date pas d’hier. Dès la fin des années 1950, des scientifiques et des organismes gouvernementaux américains avaient suggéré de faire exploser des charges nucléaires afin de réduire l’intensité des fortes tempêtes. En 1959, un météorologue américain a expliqué que des sous-marins pourraient être utilisés pour lancer des ogives nucléaires dans l’œil d’un cyclone, l’une des nombreuses applications «pacifiques» qu’il imaginait pour l’arme nucléaire.
Heureusement, les météorologues de la NOAA sont aujourd’hui beaucoup mois enthousiastes à l’idée d’utiliser des armes nucléaires pour contrer les ouragans. Ils disent que cette approche serait loin d’être couronnée de succès et qu’elle néglige un problème grave. En effet, les retombées radioactives ainsi produites se déplaceraient assez rapidement avec les alizés et elles causeraient des problèmes environnementaux dévastateurs.
Source: Médias américains.
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A recent NASA mission – Oceans Melting Greenland, or OMG – including three scientists flew low over the glaciers on Greenland’s coast in a modified DC 3 plane. The aircraft has flown around the island for four summers, dropping probes to collect data on how oceans contribute to the rapid melt of Greenland’s ice. The island has three quarters bordering the Arctic Ocean and is 85 percent covered in ice. If this ice sheet were to disappear completely, it would raise the ocean level by seven metres, a huge threat to hundreds of millions of people around the world.
The crew dropped 1.5-metre cylindrical probes that will transmit data about the ocean’s temperature and salinity. After each probe hit the water, data started to upload almost immediately onto the onboard computers. The mission will allow to investigate how warmer layers of water off the coast come into contact with glaciers and how this effects how quickly they melt.
OMG surveys Greenlandic glaciers in the winter, comparing it with the data they collect about the oceans in the summer over a five-year period; doing so, the researchers hope to better predict sea-level rise.
The Arctic region has warmed twice as fast as the global average, and Greenland has become a focal point for climate research NASA started to study the earth’s climate in greater depth from the 1970s when its inter-planetary exploration budget was reduced, using its satellites to look at the earth.
Today it has more than a dozen satellites in orbit monitoring earth’s seas, ice, land and atmosphere, along with missions like OMG, which will provide data to give better predictions of sea-level rise around the globe.
Source: NASA.
Meantime, President Donald Trump – who always has brilliant ideas – suggested firing nuclear weapons into hurricanes to prevent them hitting the US. The president is said to have raised this idea on numerous occasions, dating back as far as 2017.
Far from being a revolutionary, the idea of using nuclear weapons against hurricanes has a remarkably long history. As far back at the late 1950s, scientists and government agencies in the US had floated proposals for exploding nuclear devices to break up large storms. In 1959, a US meteorologist suggested submarines could be used to launch warheads into the eye of a hurricane, one of several “peaceful” applications he imagined for nuclear weapons.
Fortunately, today’s NOAA meteorologists have less enthusiasm for nuking weather systems. They say that this approach is far from being successful and it neglects a serious problem. Indeed, the released radioactive fallout would fairly quickly move with the tradewinds and cause devastating environmental problems.
Source: US news media.
L’eau plus chaude de l’Océan Arctique accélère la fonte des glaciers groenlandais; (Photo: C. Grandpey)