Sabancaya (Pérou / Peru)

drapeau-francaisL’activité du Sabancaya reste stable et relativement modérée, avec des panaches de cendre qui se dispersent vers l’est-nord-est sur 20-40 km. Voici une petite vidéo montrant en accéléré l’activité du 17 novembre 2016. Le niveau d’alerte est maintenu à la couleur Jaune.

https://youtu.be/NkTWuC6LVXI

Source : INGEMMET.

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drapeau-anglaisActivity at Sambacaya volcan ois both stable and moderate, with ash plumes that drift NNE, over distances of 20-40 kilometres. The alert level is kept at Yellow.

https://youtu.be/NkTWuC6LVXI

Source: INGEMMET.

saba

Activité typique du Sabancaya en ce moment vue par l’une des webcams.

 

Complexité de la sismicité en Nouvelle Zélande // Complexity of seismicity in New Zealand

drapeau-francaisAu cours de l’introduction à mon diaporama «Welcome to New Zealand» dimanche après-midi à Nice, à l’occasion du festival Explorimages, j’ai fait allusion au séisme qui s’était produit quelques heures auparavant dans ce pays de l’hémisphère sud. J’ai indiqué qu’à l’heure actuelle la prévision sismique était égale à zéro et qu’elle n’était guère plus élevée concernant les éruptions volcaniques. Les dernières informations scientifiques concernant le séisme de dimanche confirment mes propos.
Le tremblement de terre qui a frappé la Nouvelle-Zélande peu après minuit (heure locale) le 14 novembre, en tuant deux personnes, rappelle que l’activité sismique néo-zélandaise est très complexe. La rupture de faille ne s’est pas produite le long de la frontière entre deux plaques tectoniques, là où des séismes majeurs sont observés le plus fréquemment. Comme l’a dit un sismologue néo-zélandais, «nous découvrons une activité sismique que nous ne connaissions pas vraiment».
L’USGS a placé l’épicentre du séisme de M 7,8 près de Kaikoura, une ville touristique côtière à 92 kilomètres au nord-est de Christchurch, à une profondeur d’environ 23 kilomètres. L’événement a causé des dégâts considérables aux bâtiments. Des glissements de terrain ont bloqué la route principale de la région et obstrué temporairement la Clarence River. Les répliques ont continué tout au long de la journée de lundi.
L’épicentre du séisme ne se trouve pas sur une faille majeure connue. La Nouvelle-Zélande est à cheval sur la zone de collision entre les plaques tectoniques australienne et Pacifique. La frontière entre les deux plaques longe la côte est de l’île du Nord et se prolonge le long de la côte ouest de l’île du Sud. Les cartes de risque sismique de la Nouvelle Zélande prévoient des violents séismes au niveau des failles complexes qui cisaillent ce secteur. Pourtant, le dernier séisme s’est produit sur une faille intraplaque peu étudiée. Tout comme les événements qui ont frappé Christchurch en 2010 et 2011, le dernier séisme nous montre que la côte est de l’île du Sud est un endroit beaucoup sensible qu’on ne le pensait. Les cartes de risque sismique de la Nouvelle-Zélande, en particulier celles qui concernent les risques aux bâtiments, devront être réexaminées. L’autre sujet d’inquiétude, c’est que le séisme de dimanche fasse naître de nouvelles contraintes sur les limites de plaques, avec le risque d’une rupture de faille qui pourrait déclencher un séisme de M 8.
Le dernier séisme a provoqué un tsunami d’environ un mètre de hauteur, ce qui est inhabituel pour une faille située à l’intérieur des terres. Il se pourrait qu’un soulèvement d’environ un mètre du sol côtier provoqué par le mouvement de la faille ait affecté suffisamment le fond de la mer pour déclencher le tsunami.
Source: Journaux néo-zélandais.

Au vu des heures auxquelles se sont produits les derniers séismes en Nouvelle Zélande et dans le centre de l’Italie, certaines personnes se demandent si les séismes n’ont pas tendance à se produire davantage pendant la nuit. J’ai effectué une recherche personnelle en m’appuyant sur le listing des séismes tectoniques de magnitude supérieure à M 3 recensés pat l’USGS au cours de l’année 2016. Sur les quelque 106 événements mentionnés, 46 ont eu lieu de nuit (heure locale), entre 21 heures et 7 heures du matin. Il ne semble donc pas que la nuit soit plus favorable à la forte sismicité. D’autres personnes ont songé à l’influence de la super lune, mais les scientifiques rejettent cette hypothèse.

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drapeau-anglaisDuring the introduction to my diaporama « Welcome to New Zealand » on Sunday afternoon at the Explorimages Festival in Nice, I made an allusion to the earthquake that had occurred a few hours before in that country. I said that our prevision about earthquakes amounted to zero and was not much higher concerning volcanic eruptions. The lafest scientific observations of Sunday’s quake do confirm my words.

The earthquake that struck New Zealand shortly after midnight (local time) on November 14th, killing two people, is a stark reminder that New Zealand’s seismic activity is very complex. The ruptured fault is not along the tectonic plate boundaries where major quakes are expected. As one New Zealand seismologist put it, « we are finding out again that there is seismic activity that we didn’t really know about. »

The U.S. Geological Survey placed the epicenter of the M 7.8 earthquake near Kaikoura, a coastal tourist town 92 kilometres northeast of Christchurch, at a depth of about 23 kilometres. The shallow quake caused extensive damage to infrastructure. Landslides blocked the main highway through the region and temporarily dammed the Clarence River. Aftershocks continued throughout Monday.

The earthquake’s epicenter was not on a known major fault. New Zealand straddles the collision zone between the Australian and Pacific tectonic plates. The boundary between the two plates runs off the east coast of the North Island and along the west coast of the South Island. New Zealand’s earthquake hazard maps anticipate strong quakes emanating from the complex faults in those boundaries. The latest quake, however, occurred on a little studied intraplate fault. The quake, as well as strong temblors that struck Christchurch in 2010 and 2011, indicates that the east coast of the South Island is a far more risky place than was thought. New Zealand’s earthquake hazard maps, which affect building codes, will have to be reconsidered. Another worry in that Sunday’s quake might increase stress on the plate boundaries, where a rupture could produce an M 8 earthquake.

The quake triggered a 1-metre-or-so tsunami, which is unusual for a fault located beneath land. It might be that about 1 metre of coastal ground uplift resulting from the fault movement disturbed the sea floor enough to trigger the tsunami.

Source :New Zealand newspapers. .

Given the hours of recent earthquakes in New Zealand and Central Italy, some people wonder whether the earthquakes do not tend to occur more frequently during the night. I conducted a personal search based on the list of tectonic earthquakes with a magnitude greater than M 3 recorded by the USGS during the year 2016. Out of the 106 events mentioned, 46 occurred at night ( local time) between 9 pm and 7 am. Thus, it does not seem that the night is more favorable to a strong seismicity. Other people have thought about the influence of the super moon, but scientists reject this hypothesis.

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Carte montrant les failles et l’acticité sismique dans la partie NE de l’Ile du Sud.

(Source : GeoNet)