Sécheresse dans le Nord !

Après les pluies diluviennes dans le Sud, voici la sécheresse dans le Nord. Le réchauffement climatique va nous rendre fous ! Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Écosse aux Pays-Bas. Sans précipitations dans un avenir proche, ce phénomène pourrait réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer. Dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, il a plu beaucoup moins que la normale au printemps et les sols sont extrêmement secs. Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause de cette sécheresse exceptionnelle.

Il faut remonter à l’année 1959 pour trouver trace d’un trimestre aussi sec dans les Hauts-de-France. Le département du Nord est placé, depuis le 16 mai, en vigilance sécheresse. Dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau sont particulièrement bas. Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt. Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906.

Conséquence du temps chaud et ensoleillé observé en Europe du Nord, les champs destinés à la culture de la pomme de terre ont été labourés avec jusqu’à trois semaines d’avance dans certaines régions du nord de l’Islande. Dans certaines localités comme Húsavík, les semis ont déjà commencé, marquant un changement significatif par rapport au calendrier agricole habituel.

Source : France 3 Régions, Iceland Monitor.

COP30 au Brésil : ça s’annonce mal ! // COP30 in Brazil: It’s not looking good!

Après deux Conferences of Parties (COP) organisées par des pays producteurs de pétrole, on pouvait espérer un avenir plus serein en apprenant que la COP30 serait organisée au Brésil en novembre 2025. L’espoir était d’autant plus grand de l’événement aura lieu à Belem, dans l’État du Para, quasiment à l’embouchure de l’Amazone.

Malheureusement, les dernières nouvelles en provenance du Brésil ne sont pas bonnes. Selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié le 22 janvier 2025, la superficie végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024. Elle a atteint 30,8 millions d’hectares, soit une surface supérieure à l’ensemble de l’Italie et à la moitié de la France hexagonale. Il s’agit de la plus grande surface partie en fumée au Brésil sur un an depuis 2019.

On sait que l’écosystème amazonien est crucial pour la régulation du climat, et c’est lui qui a été le plus affecté par le feu, avec quelque 17,9 millions d’hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l’ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023. Selon les données officielles, plus de 140 000 départs de feux ont été enregistrés en 2024, du jamais-vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023.

Les scientifiques estiment que l’ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique. En effet, comme c’est le cas en Californie, la hausse des températures rend la végétation plus sèche et facilite donc la propagation des flammes. Mais il ne faudrait pas oublier que ces incendies de végétation sont, dans pratiquement tous les cas, provoqués par l’homme. La plateforme MapBiomas alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique : 8,5 millions d’hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président Lula. L’Etat du Para où se trouve Belem a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d’hectares dévastés, environ un quart du total national.

Lula a fait de la protection de l’environnement l’une des priorités de son mandat. La déforestation s’était d’ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au mois d’août. En septembre, le président avait cependant reconnu que le Brésil n’était pas « prêt à 100% » à lutter contre une vague de feux de forêt, que le gouvernement a imputé au « terrorisme climatique ». Il faut juste espérer que la COP30 ne se terminera pas de façon aussi minable que les précédentes et que des mesures CONTRAIGNANTES seront enfin prises pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais c’est une autre histoire. On sait que les économies modernes ont bien du mal à se défaire des énergies fossiles. Même si les États Unis n’auront pas encore officiellement quitté l’Accord de Paris, Donald Trump ne viendra pas salir ses chaussures dans la boue amazonienne.

Source : France Info et médias internationaux.

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After two Conferences of Parties (COPs) organized by oil-producing countries, there was some hope for a more peaceful future as COP30 would be organized in Brazil in November 2025. Hope was all the greater as the event would take place in Belem, in the state of Para, almost at the mouth of the Amazon.

Unfortunately, the latest news from Brazil is not good. According to a report from the MapBiomas monitoring platform published on January 22nd, 2025, the plant area destroyed by fires in Brazil increased by 79% in 2024. It reached 30.8 million hectares, an area larger than the whole of Italy and half of France. This is the largest area to go up in smoke in Brazil in a year since 2019.
The Amazon ecosystem is known to be crucial for climate regulation, and it was the one most affected by the fire, with some 17.9 million hectares ravaged, or 58% of the total, and more than the entire area burned in the country in 2023. According to official data, more than 140,000 fires were recorded in 2024, an unprecedented number in 17 years and a 42% increase compared to 2023.
Scientists believe that the scale of these fires is linked to global warming. Indeed, as is the case in California, rising temperatures make the vegetation drier and therefore facilitate the spread of flames. But we should not forget that these vegetation fires are, in almost all cases, caused by humans. The MapBiomas platform warns in particular about the fires that have affected forests, key areas for capturing the carbon responsible for global warming: 8.5 million hectares were devastated in 2024, compared to 2.2 million in 2023.
These results are particularly bad for President Lula. The state of Para, where Belem is located, suffered the most from the fires in 2024, with 7.3 million hectares devastated, about a quarter of the national total.
Lula has made environmental protection one of the priorities of his mandate. Deforestation had also fallen by more than 30% over one year in August. In September, however, the president acknowledged that Brazil was not « 100% ready » to fight a wave of forest fires, which the government blamed on « climate terrorism ». We just have to hope that COP30 will not end as badly as the previous ones and that BINDING measures will finally be taken to combat global warming. But that’s another story. We know that modern economies have a hard time getting rid of fossil fuels. Even if the United States has not yet officially left the Paris Agreement, it is very unlikely that Donald Trump will come and dirty his shoes in the Amazonian mud.
Source: France Info and international media.

Le réchauffement climatique et les incendies à Los Angeles (suite) // Global warming and wildfires in Los Angeles (continued)

C’est fou : suivant leur futur président qui un jour a prétendu que le réchauffement climatique était un canular, la plupart des médias américains font tout ce qu’ils peuvent pour essayer d’expliquer les incendies qui ont ravagé Los Angeles par d’autres causes que le réchauffement climatique. Heureusement, au sein de toute cette cacophonie d’arguments parfois farfelus, certains organes de presse reconnaissent que la hausse des températures est largement responsable du désastre. Ainsi, le très sérieux  New York Times débute son article en rappelant que 2024 A ÉTÉ L’ANNÉE LA PLUS CHAUDE DE TOUS LES TEMPS.

Avec la hausse des températures partout dans le monde et des océans anormalement chauds, les scientifiques expliquent que lnous sommes entrés dans une nouvelle ère où se multiplient les inondations de grande ampleur, les tempêtes et les incendies. Tous ces phénomènes sont aggravés par le réchauffement climatique d’origine anthropique.
Les très violents incendies qui ravagent Los Angeles ne sont que la dernière conséquence de conditions météorologiques extrêmes qui deviennent de plus en plus furieuses et imprévisibles. Les incendies sont très inhabituels dans le sud de la Californie en janvier, qui est censé être la saison des pluies. Il en va de même pour les cyclones dans les Appalaches, où les ouragans Helene et Milton ont détruit des localités en octobre.
Les incendies de végétation sont plus violents et se déplacent plus rapidement. Les tempêtes deviennent plus fortes et véhiculent plus d’humidité. De plus, la hausse des températures dans le monde entraîne des vagues de chaleur et des sécheresses, qui peuvent être dévastatrices et exposer les populations à des dangers tels que des coulées de boue avec le retour de fortes pluies.
Partout dans le monde, les conditions météorologiques extrêmes et la chaleur torride ont tué des milliers de personnes en 2024 et en ont déplacé des millions. C’est ainsi que des pèlerins ont perdu la vie sous une chaleur torride en Arabie saoudite. En Europe, la chaleur extrême a contribué à au moins 47 000 décès en 2024. Aux États-Unis, les décès liés à la chaleur ont doublé au cours des dernières décennies.
L’ancien vice-président Al Gore, qui met en permanence en garde contre les effets du réchauffement climatique depuis des décennies, a déclaré : « Nous sommes désormais dans une nouvelle ère. Ces événements extrêmes liés au climat augmentent rapidement, à la fois en fréquence et en intensité. »
Les incendies qui font actuellement rage à Los Angeles sont parmi les plus destructeurs de l’histoire des États-Unis. Le 13 janvier, les flammes avaient consumé plus de 1150 kilomètres carrés et détruit des milliers de bâtiments. Au moins 24 personnes sont mortes et, selon AccuWeather, les pertes pourraient atteindre 150 milliards de dollars.
Bien qu’il ne soit pas possible de dire avec certitude si le réchauffement climatique est, à lui seul, à l’origine des incendies de Los Angeles, ceux-ci sont provoqués par un certain nombre de conditions de plus en plus courantes sur une planète de plus en plus chaude.
L’hiver dernier, le sud de la Californie a reçu d’énormes quantités de pluie qui ont entraîné une croissance extensive de la végétation. Aujourd’hui, plusieurs mois après le début de la saison des pluies, Los Angeles connaît une sécheresse. Il n’a pas plu depuis le 5 mai 2024. Depuis cette date, Los Angeles connaît la deuxième période la plus sèche de son histoire.
Les températures dans la région ont également été plus élevées que la normale. En conséquence, de nombreuses plantes qui avaient poussé l’année dernière sont desséchées, ce qui transforme les arbres, les herbes et les buissons en sources d’incendies potentielles. Cette combinaison de chaleur et de sécheresse, que les scientifiques attribuent au réchauffement climatique, a créé les conditions idéales pour que des incendies se déclenchent à Los Angeles.

Les vents violents de Santa Ana constituent un troisième facteur qui alimente les incendies. Soufflant tous les ans vers l’ouest depuis l’Utah et le Nevada, ils ne peuvent pas être directement liés au réchauffement climatique. Cependant, les vents qui ont attisé les flammes à Los Angeles ont été particulièrement violents, avec des rafales de plus de 160 kilomètres par heure, aussi puissantes qu’un ouragan de catégorie 2. C’est cette vitesse inhabituelle qui peut être attribuée au réchauffement climatique. Comme je l’ai écrit précédemment, les scientifiques expliquent que la fonte des glaces de l’Arctique crée des changements dans le comportement du jet-stream qui favorisent les grands incendies de végétation provoqués par le vent en Californie. Des études récentes ont montré que les épisodes de vent de Santa Ana pourraient devenir moins fréquents, mais aussi plus intenses pendant les mois d’hiver en raison de la crise climatique.
Les incendies dans l’Ouest des États Unisse sont intensifiés ces dernières années. En 2017, des milliers de maisons ont brûlé à Santa Rosa, en Californie. L’année suivante, le Camp Fire a rasé plus de 13 000 maisons à Paradise. En 2021, environ un millier de maisons ont brûlé près de Boulder, dans le Colorado.

Alors que les incendies sévissaient à Los Angeles, la tragédie est devenue la cible d’attaques politiques. Le président élu Donald Trump a accusé la gouverneur de Californie, une Démocrate, d’être responsable de la catastrophe. M. Trump a prétendu à tort que les protections étatiques et fédérales pour une espèce de poissons menacée avaient entravé les efforts de lutte contre les incendies en provoquant des pénuries d’eau.
Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète et allié de M. Trump, s’est immiscé dans le débat sur le rôle du réchauffement climatique dans les incendies. M. Musk a déclaré : « Le risque de changement climatique est réel, mais beaucoup plus lent que ne le prétendent les alarmistes »,. Il a ajouté que la destruction des maisons était principalement le résultat d’une « surréglementation absurde » et d’une « mauvaise gouvernance au niveau des États et au niveau local qui a entraîné une pénurie d’eau ». Ces affirmations ont été réfutées par les scientifiques, qui ont rappelé qu’à mesure que les humains continuent de réchauffer la planète avec des émissions de gaz à effet de serre, les conditions météorologiques extrêmes deviennent plus fréquentes.
Source : Adapté de l’article paru dans le The New York Times

Carte des principaux foyers d’incenie à Los Angeles le 12 janvier 2024 (Source : California Department of Forestry and Fire Protection / Cal Fire)

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Des milliers d’habitants d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska, étaient toujours privés d’électricité le 13 janvier 2025, au lendemain d’une puissante tempête qui a provoqué des vents de force ouragan.. Les rafales tempétueuses ont abattu des lignes électriques, endommagé des arbres, forcé plus d’une douzaine d’avions à se dérouter et provoqué l’effondrement d’une passerelle piétonne au-dessus d’une route.
Une rafale de vent de 212 km/h a été enregistrée dans une station météorologique au sud d’Anchorage. Au nord de la ville, une rafale de 172 km/h a été enregistrée dans la vallée de l’Arctique, et dans la ville, une rafale de 121 km/h a également été enregistrée. Les vents de force ouragan commencent à 119 km/h.
Les services météorologiques expliquent ces vents violents par un important système dépressionnaire en Mer de Béring qui a véhiculé de l’humidité, avec des températures plus chaudes que la moyenne (supérieures 4 degrés Celsius) à Anchorage le 12 janvier 2025.

Là encore, pas un mot sur le réchauffement climatique qui, comme pour les vents de Santa Ana en Californie, est probablement responsable de ces vents jamais vus auparavant à Anchorage, et des températures inhabituellement chaudes en Mer de Béring.

Source: Anchorage Daily News.

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It’s crazy: Following their future president who once claimed that global warming was a hoax, most American media are doing everything they can to try to explain the wildfires that ravaged Los Angeles by causes other than global warming. Fortunately, in the midst of all this cacphony of sometimes outlandish arguments, some news outlets acknowledge that rising temperatures are largely responsible for the disaster. For example, the New York Times  begins its article by recalling that 2024 WAS THE WARMEST YEAR EVER.

With temperatures rising around the globe and the oceans unusually warm, scientists are warning that the world has entered a dangerous new era of chaotic floods, storms and fires made worse by human-caused global warming

The firestorms ravaging the country’s second-largest city are just the latest spasm of extreme weather that is growing more furious as well as more unpredictable. Wildfires are highly unusual in Southern California in January, which is supposed to be the rainy season. The same is true for cyclones in Appalachia, where Hurricanes Helene and Milton shocked the country when they tore through mountain communities in October.

Wildfires are burning hotter and moving faster. Storms are getting bigger and carrying more moisture. And soaring temperatures worldwide are leading to heat waves and drought, which can be devastating on their own and leave communities vulnerable to dangers like mudslides when heavy rains return.

Around the globe, extreme weather and searing heat killed thousands of people in 2024 and displaced millions, with pilgrims dying as temperatures soared in Saudi Arabia. In Europe, extreme heat contributed to at least 47,000 deaths in 2024. In the United States, heat-related deaths have doubled in recent decades.

Former Vice President Al Gore, who has warned of the threats of global warming for decades, declared : “We’re in a new era now, These climate related extreme events are increasing, both in frequency and intensity, quite rapidly.”

The fires currently raging in Los Angeles are already among the most destructive in U.S. history. By January 13th, the blazes had consumed more than 150 square kilometers and destroyed thousands of buildings. At least 24 people have died, and losses could top $150 billion, according to AccuWeather.

Although it is not possible to say with certainty whether it was caused by global warming, the Los Angeles fires are being driven by a number of conditions that are becoming increasingly common on a hotter planet.

Last winter, Southern California got huge amounts of rain that led to extensive vegetation growth. Now, months into what is typically the rainy season, Los Angeles is experiencing a drought. The last time it rained more than a 0.2 centimeters was on May 5th. Since then, it has been the second-driest period in the city’s recorded history.

Temperatures in the region have also been higher than normal. As a result, many of the plants that grew last year are parched, turning trees, grasses and bushes into kindling that was ready to explode. That combination of heat and dryness, which scientists say is linked to global warming, created the ideal conditions for an urban firestorm.

A third factor fueling the fires, the fierce Santa Ana winds, which blow West from Utah and Nevada, cannot be directly linked to global warming. But the winds that blew the flames in L.A. have been particularly ferocious, gusting at more than 160 kilometers per hour, as fierce as a Category 2 Hurricane.This unusual speed can be attributed to global warming. Scientists explain that melting Arctic ice creates changes in the jetstream’s behavior that make wind-driven large wildfires in California more likely. Recent studies have found that Santa Ana wind events could get less frequent but perhaps more intense in the winter months due to the climate crisis..

Fires across the West have been getting worse in recent years. In 2017, thousands of homes in Santa Rosa, California, burned to the ground. The next year, the Camp fire leveled more than 13,000 homes in Paradise. In 2021, roughly a thousand homes burned near Boulder, Colorado.

As the Los Angeles fires consumed some of the most valuable real estate in the world, an unfolding tragedy became fodder for political attacks. President-elect Donald Trump blamed The Californian Governor, a Democrat, for the disaster. Mr. Trump inaccurately claimed that state and federal protections for a threatened fish had hampered firefighting efforts by leading to water shortages.

Elon Musk, the world’s richest man and an ally of Mr. Trump, inserted himself into the debate over the role global warming plays in wildfires. Said Mr. Musk : “Climate change risk is real, just much slower than alarmists claim,” He said the loss of homes was primarily the result of “nonsensical overregulation” and “bad governance at the state and local level that resulted in a shortage of water.” Those claims were rebutted by scientists, who noted that, as humans continue to warm the planet with emissions, extreme weather is becoming more common.

Source : Adapted from the article in The New York Times.

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Thousands of residents across Anchorage, Alaska’s largest city were still without power on January 13th, 2025, a day after a powerful storm brought hurricane-force winds that downed power lines, damaged trees, forced more than a dozen planes to divert, and caused a pedestrian bridge over a highway to partially collapse.

A 212-kph wind gust was recorded at a weather station south of Anchorage. Just north of the city, a 172-kph gust was recorded in Arctic Valley, and within the city a 121-kph gust was recorded. Hurricane-force winds start at 119 kph.

The weather services explain these powerful winds by a large low-pressure system in the Bering Sea that brought the high winds, moisture and warmer than average temperatures (slightly over 4.4 degrees Celsius) to Anchorage on January 12th, 2025.

Here again, not a word about global warming which, like for the Ana winds in California, was probably responsible for these winds never seen before in Anchorage, and for the unusually warm temperatures in the Bering Sea.

Source: Anchorage Daily News.

Le réchauffement climatique et les incendies à Los Angeles // Global warming and wildfires in Los Angeles

Ces derniers jours, une période prolongée de sécheresse extrême avec l’arrivée des vents de Santa Ana dans le sud de la Californie avaient incité le National Weather Service à lancer une alerte sur le risque très élevé d’incendies de végétation en Californie. Le National Weather Service ne s’était pas trompé. Des feux de végétation se sont effectivement déclarés autour de Los Angeles et causé les ravages que l’on sait.
Les vents violents et le manque de pluie sont les principaux facteurs à l’origine des incendies dans le sud de la Californie, mais les scientifiques s’accordent à dire que le réchauffement climatique augmente la probabilité de ces catastrophes. Les chercheurs ont montré que la hausse des températures augmente le nombre de jours de « propice aux incendies. »
La Californie est particulièrement vulnérable en ce moment en raison d’un manque de pluie ces derniers mois, après un été très chaud. Les vents puissants de Santa Ana qui se produisent habituellement à cette époque de l’année, combinés aux conditions sèches, peuvent entraîner des incendies qui se développent rapidement et deviennent incontrôlables. Les scientifiques expliquent que la fonte des glaces dans l’Arctique modifie le comportement du jet-stream, ce qui favorise les incendies de végétation provoqués par le vent en Californie. Des études récentes ont montré que les vents de Santa Ana pourraient devenir moins fréquents mais plus violents pendant les mois d’hiver en raison de la crise climatique.
Atteignant souvent120 kilomètres par heure et 160 km/h ces derniers jours, ces vents puissants et secs soufflent de l’intérieur de la Californie du Sud vers la côte. Ce mois-ci a connu le pire épisode de vents violents dans la région depuis plus d’une décennie. Les vents assèchent les terres et les chercheurs affirment que si les vents les plus forts se produisent au début de cette épisode d’incendies, la végétation la plus sèche surviendra à la fin, ce qui signifie que ces incendies pourraient durer un certain temps. La vitesse élevée du vent modifie également l’emplacement des incendies. De nombreux foyers se produisent en hauteur sur les montagnes. Poussés par les vents, les incendies se sont rapidement déplacés vers les vallées et dans des zones les plus peuplées
Même s’il faudra le définir plus précisément, l’impact du réchauffement climatique est évident en Californie. L’État a connu une sécheresse de plusieurs décennies qui a pris fin il y a seulement deux ans. Les conditions humides qui en ont résulté ont vu la croissance rapide d’une végétation arbustive qui a servi de carburant parfait aux incendies. Il faut garder à l’esprit que l’été 2024 a été très chaud et a été suivi d’un automne et d’un hiver secs. Par exemple, le centre-ville de Los Angeles a connu l’été le plus chaud de son histoire et n’avait reçu que 2 % des précipitations normales au moment où était censée débuter la saison des pluies de cette année. La ville n’a reçu que 0,4 centimètre de pluie depuis octobre, soit plus de 10 centimètres de moins que la moyenne. Les chercheurs pensent que le réchauffement climatique accroît les conditions propices aux incendies de forêt, notamment en favorisant une faible humidité relative.
Les scientifiques ont montré que les jours « propices aux incendies » se multiplient dans de nombreuses régions du monde. Le réchauffement climatique rend ces conditions plus sévères et la saison des incendies plus longue dans de nombreux pays. En Californie, la situation a été aggravée par la topographie. En effet, les incendies brûlent plus intensément et se déplacent plus rapidement sur des terrains escarpés. La région de Los Angeles est dominée par une végétation arbustive très sujette aux incendies. De plus, bien que les incendies soient courants dans cette région, la Californie dans son ensemble a connu l’une des plus importantes augmentations de durée de la saison des incendies au niveau mondial au cours des dernières décennies, en grande partie à cause du réchauffement climatique.
En se tournant vers l’avenir, les climatologues préviennent que dans les semaines et les mois à venir, lorsque la saison des pluies reprendra, avec l’arrivée de rivière atmosphérique, Los Angeles sera exposée à un risque élevé d’inondations catastrophiques dans les zones dépourvues de végétation laissées par les incendies de Palisades et d’Eaton, avec de nouveaux risques pour la population
Source : Médias d’information britanniques comme la BBC. Il n’est pratiquement fait aucune allusion au réchauffement climatique dans la presse américaine à propos des causes des incendies à Los Angeles. La Californie est un État majoritairement conservateur, souvent climato-sceptique, et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n’améliorera pas les choses.

La conception de beaucoup de maisons américaines, avec ossatures et parements en bois, favorise le développement très rapide des incendies attisés par un vent violent (Crédit photo : presse américaine)

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A lingering period of extremely dry and blustery Santa Ana conditions across Southern California prompted the National Weather Service to set up a several-day « red flag » wildfire warning. This meant there was a very high risk of wildfires. The National Weather Service was right. Despite the warning, several wildfires were ifnited around Los Angeles.

High winds and lack of rain are the main factors driving the Southern California fires, but scientists agree to say that global warming is altering the background conditions, increasing the likelihood of these conflagrations. Researchers have shown that a warming world increases the number of « fire weather » days, when conditions are more suited to outbreaks of fire.

California is particularly vulnerable right now because of a lack of rain in recent months, following a very warm summer. The powerful Santa Ana winds that naturally occur at this time of year, combined with the dry conditions, can result in fast moving and dangerous fire outbreaks.Scientists explain that melting Arctic ice creates changes in the jetstream’s behavior that make wind-driven large wildfires in California more likely. Recent studies have found that Santa Ana wind events could get less frequent but perhaps more intense in the winter months due to the climate crisis..

Frequently eaching 120 kilometers per hour and 160 km/h in the past days, these strong, dry winds blow from the interior of Southern California towards the coast and this month has seen the worst high wind event in the area in over a decade. The winds are drying out the lands, and researchers say that while the strongest winds will occur at the start of this outbreak, the driest vegetation will come at the end, meaning these fires could drag on for quite some time. The high wind speeds are also altering the location of the fires. Many outbreaks occur high up on mountains, but these recent fires have rapidly moved down into the valleys and into areas where more people live.

Although it needs to be defined mor accurately, the impact of global warming is evident in California as a whole. The state has experienced a decades-long drought that ended just two years ago. The resulting wet conditions since then have seen the rapid growth of shrubs and trees, the perfect fuel for fires. One should keep in mind that last summer was very hot and was followed by dry autumn and winter season. For instance, downtown Los Angeles has endured its hottest summer in history and received just 2% of normal rainfall to start this year’s rainy season. The town only received 0.4 centimeters of rain since October, more than 10 centimeters below average. Researchers believe that a warming world is increasing the conditions that are conducive to wildland fire, including low relative humidity.

Scientists have shown that these « fire weather » days are increasing in many parts of the world, with global warming making these conditions more severe and the fire season lasting longer in many parts of the world. In California, the situation has been made worse by the topography with fires burning more intensely and moving more rapidly in steep terrain. The Los Angeles part of California is also dominated by naturally very fire-prone shrub vegetation. Moreover, while fires are common and natural in this region, California has seen some of the most significant increases in the length and extremity of the fire weather season globally in recent decades, driven largely by global warming..

Looking into the future, climate scientists warn that in the weeks and months ahead, when the rainy season resumes and the next atmospheric river arrives, Los Angeles will be at an elevated risk for catastrophic flooding in the burn scars of the Palisades and Eaton fires, again compounding the disaster for local residents.

Source : British news media like The BBC. Hardly any allusion is made to global warming in the American concerning the cause of the Los Angeles wildfires. The town is located in a mostly conservative state denying global warming and the arrival of Donald Trump in the White House will not make things better.