La mort des glaciers (suite) // The death of glaciers (continued)

Un rapport de l’ONU rappelle une fois de plus que les glaciers de la planète, en particulier les derniers glaciers d’Afrique, auront inévitablement disparu d’ici 2050 en raison du réchauffement climatique. Un rapport de l’UNESCO ajoute que les glaciers d’un tiers des sites inscrits au patrimoine mondial des Nations Unies fondront complètement dans les trente prochaines années.
Les derniers glaciers du Kilimandjaro disparaîtront, tout comme les glaciers des Alpes et ceux du Parc national de Yosemite aux États-Unis. Ils fondront quelles que soient les mesures prises pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le processus est irréversible.
Environ 18 600 glaciers ont été identifiés sur 50 sites du Patrimoine mondial des Nations Unies. Ils représentent près de 10 % de la surface glaciaire sur Terre. Les uns après les autres, les rapports expliquent que le retrait et la disparition des glaciers comptent « parmi les preuves les plus spectaculaires du réchauffement climatique ».
Les glaciers encore présents dans les deux autres tiers des sites du Patrimoine mondial des Nations Unies pourraient être sauvés, à condition que le monde limite le réchauffement climatique à 1,5°C. Un autre rapport de l’ONU publié début novembre révèle que, malheureusement, le monde ne montre actuellement « aucune voie crédible » pour y parvenir.
En consultant les archives historiques, on se rend compte de la rapidité sans précédent avec laquelle se produit la fonte des glaciers. Au milieu des années 1900, les glaciers étaient relativement stables, puis ils ont entamé le recul incroyablement rapide auquel nous assistons aujourd’hui.
Parmi les glaciers inscrits sur la liste du Patrimoine mondial et voués à disparaître d’ici 2050, on remarque le Parc national des Virunga (République Démocratique du Congo) ; le Parc national de Yellowstone (États-Unis); le Parc national du Mont Kenya (Kenya); les Pyrénées avec le Mont Perdu (France, Espagne) ; le Parc national des monts Rwenzori (Ouganda); le Haut lieu tectonique suisse Sardona (Suisse); le Parc national Nahanni (Canada); le Parc national du Kilimandjaro (Tanzanie); le Parc national de Yosemite (États-Unis); Les Dolomites (Italie).
Le rapport indique que la perte de glace dans les sites du Patrimoine mondial pourrait avoir déjà causé jusqu’à 4,5 % de l’élévation mondiale du niveau de la mer observée entre 2000 et 2020. Ces glaciers perdent 58 milliards de tonnes de glace chaque année. C’est l’équivalent du volume annuel d’eau consommé ensemble par la France et l’Espagne.
De nombreuses personnes dépendent également des glaciers comme source d’eau pour l’usage domestique et l’agriculture. Leur disparition pourrait donc entraîner une pénurie d’eau douce pendant les saisons sèches.
Les populations locales et les peuples autochtones seront les premiers exposés aux inondations causées par la fonte des glaciers. Les auteurs du rapport insistent pour que des systèmes d’alerte précoce et de réduction des risques de catastrophe soient mis en place.
La mesure la plus évidente à prendre serait évidemment de limiter le réchauffement climatique.
Source : BBC News / Climat et Science.

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A United Nations report warns one more that glaciers across the globe, including the last ones in Africa, will have unavoidably disappeared by 2050 due to global warming. A UNESCO report adds that glaciers in a third of UN World Heritage sites will melt within three decades.

Mount Kilimanjaro’s last glaciers will vanish as will glaciers in the Alps and Yosemite National Park in the US. They will melt regardless of the world’s actions to combat greenhouse gas emissions.

About 18,600 glaciers have been identified across 50 UN World Heritage sites. They represent almost 10% of the Earth’s glacierised area. The reports warns that the retreat and disappearance of glaciers is « among the most dramatic evidence that Earth’s climate is warming. »

The remaining glaciers in the other two thirds of UN World Heritage sites could be saved, but only if the world limits global warming to 1.5°C. Another UN report released early November found that the world currently had « no credible pathway » to achieve that.

What is quite unprecedented in the historical record is how quickly glacier melting is happening. In the middle of the 1900s, glaciers were quite stable, Then there was the incredibly fast retreat we see today.

Among the glaciers on the World Heritage list that will disappear by 2050, one can see Virunga National Park (Democratic Republic of the Congo); Yellowstone National Park (USA); Mount Kenya National Park/Natural Forest (Kenya); Pyrenees Mont Perdu (France, Spain); Rwenzori Mountains National Park (Uganda); Swiss Tectonic Arena Sardona (Switzerland); Nahanni National Park (Canada); Kilimanjaro National Park (Tanzania); Yosemite National Park (USA); The Dolomites (Italy).

The report says that ice loss in World Heritage sites may have caused up to 4.5% of the observed global sea level rise between 2000 and 2020. These glaciers lose 58 billion tonnes of ice every year. This is the equivalent to the total annual volume of water used in France and Spain put together.

Many people also depend on glaciers as their water source for domestic use and agriculture, and their loss could lead to a scarcity of fresh water during the dry seasons.

Local communities and indigenous people will bear the brunt of the flooding caused by glacier loss. The report’s authors urge that early-warning and risk-reduction disaster systems be put in place.

However the most obvious thing to be done is limit global warming.

Source : BBC News Climate and Science.

Glaciers dans le Parc de Yosemite (Crédit photo: NPS)

Les Britanniques boudent la COP 27 // The British are shying away from COP 27

Rishi Sunak, le nouveau Premier ministre britannique, ne participera pas à la COP27 sur le climat à Charm el-Cheikh (Egypte) du 6 au 18 novembre 2022. Il a été sévèrement critiqué par les partis d’opposition et les groupes environnementaux qui ont déclaré que cette décision confirmait que le gouvernement ne prenait pas la crise climatique au sérieux. Le mois dernier, alors que Lizz Truss était à la tête du gouvernement britannique, ce dernier a annoncé un réexamen de l’objectif du Royaume-Uni d’atteindre zéro émission carbone d’ici 2050. Pour justifier l’absence de M. Sunak, Downing Street a déclaré que le Premier ministre avait « d’autres engagements nationaux urgents, notamment les préparatifs du budget d’automne ». Le Royaume-Uni sera représenté par Alok Sharma qui présidait la COP26 de Glasgow, et d’autres ministres. Un représentant du gouvernement a déclaré: « Nous continuerons évidemment à travailler en étroite collaboration avec l’Égypte dans le cadre de la COP27 et à nous assurer que tous les pays progressent sur les engagements historiques pris lors des accords de Glasgow. » A noter toutefois que la plupart des observateurs s’accordent à dire que la COP26 de Glasgow a été un échec cuisant. On pourrait ajouter que toutes les COP seront des échecs tant que les engagements pris lors de ces conférences ne seront pas contraignants.
La nouvelle de l’absence de M. Sunak survient alors qu’un rapport de l’ONU avertit qu’il n’y a « aucune voie crédible » pour maintenir la hausse des températures sur Terre en dessous du seuil clé de 1,5°C établi lors de la COP 21 de Paris. Le rapport de l’ONU ajoute que les plans des gouvernements de réduction des émissions de carbone depuis le sommet sur le climat de l’année dernière (à Glasgow) ont été « terriblement inadaptés ».
La COP27 en Égypte devrait se concentrer sur trois domaines principaux : réduire les émissions, aider les pays à se préparer et à faire face au changement climatique, et assurer un soutien technique aux pays en voie développement pour faire face au réchauffement climatique.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu’il aimerait que le Premier ministre britannique et le roi Charles III soient présents. Il semble bien que ce restera un vœu pieux. Dans la mesure où le gouvernement britannique était l’organisateur de la COP26 à Glasgow, il est tout à fait anormal qu’il n’ait pas de personnalité politique de premier rang à la COP27. Si le président de la COP de Glasgow sera présent en Égypte, il n’a pas le même rang qu’un premier ministre ou un monarque. Les organisateurs égyptiens seront probablement furieux de cette tournure des événements. Il est tout à fait regrettable que les dirigeants de l’un des leaders mondiaux de l’action sur le climat ne soient pas en mesure de donner la priorité à cet événement.
Plus de 200 gouvernements ont été invités à la COP27. Cependant, certains dirigeants de grandes économies ne devraient pas être présents, notamment le président russe Vladimir Poutine.
Le président américain Joe Biden prévoit d’y aller, mais la Chine n’a pas encore confirmé si ses dirigeants participeront. Début octobre, Buckingham Palace a confirmé que le roi Charles III ne participerait pas à la conférence. Le monarque s’intéresse depuis longtemps aux questions environnementales, mais le palais a déclaré qu’il avait demandé conseil au Premier ministre de l’époque, Lizz Truss, et qu' »il était convenu que le roi ne participerait pas ». En fait, c’est Mme Truss qui a ouvertement demandé au roi de ne pas assister à la COP27 ! Avec le changement de Premier Ministre, peut-être reviendra-t-il sur sa décision…?
Source : La BBC.

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Rishi Sunak, the new Britis Prime Minister, will not attend the COP27 climate summit in Sharm el-Sheikh (Egypt) from 6 to 18 November 2022. He has been severely critised by opposition parties and environmental groups who said the decision confirmed the government was not taking the climate crisis seriously enough. Last month, under the Truss premiership, the British government announced a review of the UK’s target to achieve net zero carbon emissions by 2050. To justify Mr Sunak’s absence, Downing Street said the PM had « other pressing domestic commitments including preparations for the autumn Budget ». The UK will be represented by outgoing COP president Alok Sharma, and other ministers. A government representative said: « We will obviously continue to work closely with Egypt as the hosts of COP27 and to make sure that all countries are making progress on the historic commitments they made at the Glasgow climate pact. » However, most observers agree to say the at COP26 in Glasgow was a failure and that all COPs will be failures as long as the commitments made during these conferences are not binding.

The news that Mr Sunak will not be attending comes as a UN report warns there is « no credible pathway » to keep the rise in global temperatures below a key threshold of 1.5C. The UN report adds that governments’ carbon-cutting plans since last year’s climate summit had been « woefully inadequate ».

The summit in Egypt is expected to focus on three main areas – reducing emissions, helping countries prepare for and deal with climate change, and securing technical support for developing countries for these activities.

UN Secretary General Antonio Guterres said that he would like to see both the PM and King Charles in attendance. Now it looks like neither will be there.

Given that the UK government was not just the host of COP26 but the main driving force behind its limited successes, it is unusual that it will not have a major political figure in attendance. While the outgoing COP president will be present in Egypt, he is not of the same rank as a prime minister or monarch. The Egyptian organisers will likely be furious at this turn of events; it will not augur well for the conference if the leaders of one of the world’s leading lights in taking action on climate can’t prioritise travelling to the gathering.

More than 200 governments have been invited to COP27. However, some leaders of major economies are not expected to attend, including Russian President Vladimir Putin.

US President Joe Biden is planning to go, but China has not yet confirmed if its leaders will participate. Earlier this month, Buckingham Palace confirmed King Charles would not be attending the conference. The monarch has a long-standing interest in environmental issues, but the Palace said it had sought advice from then-PM Lizz Truss and that « there was agreement that the King would not attend ». Actually, it was Mrs Truss who asked the king not to attend the conference! Let’s see if he will change his decision with the new PM….

Source: The BBC.

Les glaciers et la banquise remercient le gouvernement britannique   (Photo: C. Grandpey)

Réchauffement climatique : nouveau cri d’alarme des Nations Unies // Global warming : new alarm raised by the United Nations

António Guterres, Secrétaire Général des Nations unies, vient de lancer un nouveau cri d’alarme. Selon lui, les promesses actuelles de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique sont « beaucoup trop timides et arrivent beaucoup trop tard » pour empêcher les températures de dépasser un seuil critique. Il a prononcé ce discours un mois avant la COP27 qui se tiendra en novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte.
La température de la Terre a déjà augmenté de 1,2°C en raison de l’effet de serre causé par la combustion de combustibles fossiles, et des études montrent que ce réchauffement a déjà un impact profond sur la planète, notamment en renforçant les ouragans et en aggravant la sécheresse, les vagues de chaleur , les incendies de forêt et les précipitations extrêmes, sans oublier la fonte des calottes glaciaires et des glaciers.
Malgré les promesses [non contraignantes!!] faites par les différents gouvernements lors des COP de Paris et de Glasgow, une étude du Met Office au Royaume-Uni a révélé qu’il y a 50% de chances que le monde dépasse 1,5 ° C de réchauffement d’ici 2026.
Le Secrétaire Général de l’ONU a clairement indiqué que les trajectoires actuelles des émissions de gaz à effet de serre ne laissent entrevoir rien de bon pour les décennies à venir. « Les promesses et les politiques actuelles ferment la porte à notre chance de limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 degrés Celsius, sans parler d’atteindre l’objectif de 1,5°C. Nous sommes engagés actuellement dans une lutte à mort pour notre propre sécurité et notre survie. »
Un rapport publié en septembre par l’ONU et l’Organisation Météorologique Mondiale a révélé que pour maintenir l’augmentation moyenne de la température sur Terre à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, il faudrait que les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre soient sept fois plus ambitieuses. Le rapport ajoute que si les nations du monde ne tiennent pas leur promesse de réduire les émissions de gaz à effet de serre au-delà des engagements actuels, notre planète connaîtra un réchauffement moyen de 3,2 ° C d’ici 2100. Avec un réchauffement de cette ampleur le monde sera presque méconnaissable, avec des côtes radicalement redessinées en raison de l’élévation du niveau de la mer et de vastes étendues rendues invivables en raison des températures estivales torrides.
S’appuyant sur ces révélations, António Guterres a de nouveau appelé l’humanité à agir pour tenter d’éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Après une brève baisse des émissions de gaz à effet de serre causée par le ralentissement économique aux premiers stades de la pandémie de coronavirus, le monde a recommencé à brûler des combustibles fossiles à un rythme croissant. La guerre en Ukraine et la crise énergétique qui a suivi ont encore retardé les efforts de réduction de ces émissions.

NDLR : Inutile de dire que tant que les promesses faites pendant les COP ne seront pas suivies de décisions contraignates, ces conférences n’auront qu’un effet limité, pour ne pas dire nul. La situation est pourtant très inquiétante. Ceux qui, comme moi, ont fréquenté le milieu glaciaire ou le littoral atlantique cet été n’ont pu que constater les dégâts. Nous sommes bien sûr minoritaires et cela ne semble pas suffire à déclencher une prise de conscience globale au sein de la population. Beaucoup de gens ont encore des doutes sur les conséquences du réchauffement climatique. Combien d’événements extrêmes, de tempêtes ou de pénuries d’eau faudra-t-il, pour qu’ils réalisent à quel point la situation est critique?

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United Nations Secretary-General António Guterres has just warned again that the current world pledges to cut greenhouse gas emissions causing climate change were « far too little and far too late » to keep temperatures from rising above a critical threshold. The Secretary-General made his remarks just a month prior to COP27 to be held in Sharm el-Shaikh, Egypt.

The world has already warmed by 1.2°C due to the greenhouse effect caused by mankind’s burning of fossil fuels, and studies show that that amount of warming is already having a profound impact on the planet, including making hurricanes stronger and worsening drought, heat waves, wildfires, and extreme rainfall events, without forgetting the melting of ice caps and glaciers.

Despite [non binding!!] pledges from world governments made at past U.N. climate change conferences in Paris and Glasgow, a study by the Met Office in the United Kingdom found that there is a 50-50 chance that the world will exceed 1.5°C of warming by the year 2026.

The UN Secretary-General made clear that current emissions trajectories looked even more grim in the decades ahead. « Taken together, current pledges and policies are shutting the door on our chance to limit global temperature rise to 2 degrees Celsius, let alone meet the 1.5-degree goal. We are in a life-or-death struggle for our own safety today and our survival tomorrow. »

A September report by the U.N. and the World Meteorological Society found that in order to keep global average rise to 1.5 degrees Celsius above pre-industrial levels, greenhouse gas emission reduction pledges need to be seven times higher. The report also stated that unless world nations strengthened and carried out pledges to reduce greenhouse gas emissions above and beyond current commitments the world was poised to see median warming of 3.2°C by the year 2100. Warming of that amount would result in a world that is almost unrecognizable from the one we live in today, with radically redrawn coastlines due to sea level rise and large swaths of the planet made unlivable due to scorching summertime temperatures.

Pointing to these findings, António Guterres once again called on humanity to act to try to save itself from the worst consequences of climate change.

After a brief decline in greenhouse gas emissions caused by the economic slowdown in the early stages of the coronavirus pandemic, the world has resumed burning fossil fuels at an increasing rate. Russia’s war in Ukraine and the ensuing energy crisis have further set back the effort to curb emissions.

Editor’s note: Needless to say that as long as the promises made during the COPs are not followed by binding decisions, these conferences will only have a limited effect, and will even be useless. However, the situation is very worrying. Those who, like me, visited the glacial environment or the Atlantic coast this summer could see the damage. We are of course in the minority and that does not seem to be enough to trigger global awareness among the population. Many people still have doubts about the consequences of global warming. How many extreme events, storms or water shortages will it take, for them to realize how critical the situation is?

Glacier de la Girose (Hautes-Alpes)  [Photo: C. Grandpey]

Plaidoyer des Nations Unies pour les énergies renouvelables // UN advocacy for renewable energy

La vague de chaleur qui touche en ce moment de nombreux pays de l’hémisphère nord nous montre à quelle vitesse le réchauffement climatique se propage sur la planète. Chaque jour, des articles de presse du monde entier font état des conséquences désastreuses du changement climatique. Un nouveau rapport des Nations Unies publié le 18 mai 2022 explique que les concentrations de gaz à effet de serre, la chaleur des océans, l’élévation du niveau de la mer et l’acidification des océans ont atteint de nouveaux records en 2021.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, vient de lancer un plan en cinq points destiné à accélérer l’utilisation des énergies renouvelables : « Nous devons mettre fin à la pollution par les combustibles fossiles et accélérer la transition vers les énergies renouvelables avant de mettre le feu à notre propre maison. […] Le système énergétique mondial ne fonctionne plus et nous rapproche de plus en plus de la catastrophe climatique. »
L’avertissement de M. Guterres à propos d’une possible catastrophe environnementale intervient après la publication par l’Organisation Météorologique Mondiale de son rapport sur l’état du climat pour 2021. Le rapport indique que les sept dernières années ont été les sept plus chaudes jamais enregistrées. Les impacts des conditions météorologiques extrêmes ont entraîné des décès et des maladies, des migrations et des pertes économiques atteignant des centaines de milliards de dollars, et leur impact continue de se faire sentir cette année.
Dans son plan, qui se veut le préambule de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat (COP 27) qui se tiendra en Égypte en novembre, M. Guterres appelle à favoriser les transferts de technologie et à lever les obstacles de la propriété intellectuelle dans les technologies renouvelables, comme le stockage des batteries.
Ensuite, M. Guterres veut élargir l’accès aux chaînes d’approvisionnement et aux matières premières qui entrent dans les technologies renouvelables, et qui sont actuellement concentrées dans quelques pays puissants.
Le chef de l’ONU souhaite également que les gouvernements se réforment de manière à promouvoir les énergies renouvelables, par exemple en accélérant les projets solaires et éoliens.
Il appelle aussi à un abandon des subventions gouvernementales pour les combustibles fossiles qui s’élèvent actuellement à un demi-billion de dollars par an.
Enfin, M. Guterres demande que les investissements privés et publics dans les énergies renouvelables soient multipliés par trois pour atteindre au moins 4 000 milliards de dollars par an. Il regrette que les subventions gouvernementales pour les combustibles fossiles soient aujourd’hui plus de trois fois plus élevées que celles pour les énergies renouvelables.
Ces initiatives de l’ONU reposent sur une idée centrale : les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique ont généré un excès de chaleur dans l’atmosphère, à la surface de la Terre, dans les océans et les mers. Dans leur sillage, on observe des catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves comme la sécheresse, les ouragans, les inondations et les incendies de forêt.
Source : médias d’information internationaux.
Ce sont là de belles paroles, mais tant que les décisions prises lors des Conférences des Parties (COP) ne seront pas CONTRAIGNANTES, aucun progrès ne sera réellement réalisé et les pzays participants continueront à faire comme bon leur semble. Il y aura des promesses, mais combien seront tenues? Les glaciers et la banquise continueront de fondre et d’autres catastrophes naturelles se produiront.

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The heat wave that is currently affecting many countries in the northern hemisphere shows us how fast global warming is spreading over the planet. Everyday, articles in newspapers around the world report about the disastrous consequences of climate change. A new United Nations report released on May 18th, 2022 warns that that greenhouse gas concentrations, ocean heat, sea-level rise, and ocean acidification hit new records last year.

The United Nations Secretary-General Antonio Guterres has just launched a five-point plan to jump-start broader use of renewable energies : “We must end fossil fuel pollution and accelerate the renewable energy transition before we incinerate our only home. […] The global energy system is broken and bringing us ever closer to climate catastrophe.”

Mr. Guterres’ warning about possible environmental disaster comes after the World Meteorological Organization issued its State of the Climate Report for 2021, which said the last seven years were the seven hottest on record. The impacts of extreme weather have led to deaths and disease, migration, and economic losses in the hundreds of billions of dollars, and the fallout is continuing this year.

In his plan, which leans into the next U.N. climate conference (COP 27) taking place in Egypt in November, Guterres called for fostering technology transfer and lifting of intellectual property protections in renewable technologies, like battery storage.

Secondly, Guterres wants to broaden access to supply chains and raw materials that go into renewable technologies, which are now concentrated in a few powerful countries.

The U.N. chief also wants governments to reform in ways that can promote renewable energies, such as by fast-tracking solar and wind projects.

Fourth, he calls for a shift away from government subsidies for fossil fuels that now total a half-trillion dollars per year.

Finally, Guterres says private and public investments in renewable energy must triple to at least $4 trillion dollars a year. He noted that government subsidies for fossil fuels are today more than three times higher than those for renewables.

Those U.N. initiatives are built upon a central idea: That human-generated emissions of greenhouse gas in the industrial era have locked in excess heat in the atmosphere, on the Earth’s surface, and in the oceans and seas. The knock-on effect has contributed to more frequent and severe natural disasters like drought, hurricanes, flooding and forest fires.

Source: International news media.

All these are good words, but as long as the decisions taken during the Conferences of Parties are not BINDING, no progress will really be done. Glaciers and the sea ice will keep melting and more natural disasters will happen.

Photo: C. Grandpey