France 2 a diffusé un document intéressant intitulé « Islande, la Terre en mouvement » qui nous montre la situation sur la péninsule de Reykjanes entre le début de l’activité sismique en novembre 2023 et l’éruption du 18 décembre de cette même année.
Le début du document, avec les témoignages des habitants de Grindavik et les vues des fractures qui parcourent la ville est particulièrement émouvant. On se rend parfaitement compte de l’épée de Damoclès au-dessus de ce petit port de pêche. On comprend comment une fissure éruptive a pu s’ouvrir le 14 janvier 2024 aux portes de la ville qui avait été évacuée avant cet événement. L’avenir de Grindavik est très incertain car les instruments de mesure indiquent que l’intrusion magmatique reste active sous la ville. De nouvelles émissions de lave ne sont pas impossibles au milieu des maisons. On comprend la tristesse des habitants qui sont désemparés devant les forces de la nature et ont abandonné leurs habitations.
Pour le reste, le document montre de belles images de l’île. On nous explique que les glaciers fondent, ce qui pourrait avoir une influence sur l’activité volcanique. En s’allégeant, la masse de glace qui recouvre les volcans pourrait favoriser leur réveil. Le conditionnel est de mise car nous ne possédons pas suffisamment de recul pour savoir si ce ‘rebond isostatique » augmentera le nombre des éruptions.
Pour le moment, la véritable question est de savoir comment va évoluer la situation éruptive sur la péninsule de Reykjanes. Grindavik est-elle une ville condamnée à jamais ?


Crédit photo : médias islandais




