C’est sûr : 2024 sera l’année la plus chaude // It’s certain : 2024 will be the hottest year on record

L’année 2024 n’est pas encore terminée, mais aujourd’hui 9 décembre, nous savons déjà que cette année sera « à coup sûr » la plus chaude jamais enregistrée et la première au-dessus de la barre des 1,5°C définie par l’Accord de Paris sur le climat. À ce jour 2024 se situe à presque 1,6°C au-dessus de l’ère préindustrielle entre 1850 et 1900. C’est ce que vient de déclarer l’agence eutopéenne Copernicus sur le climat.
Les scientifiques européens ajoutent que la période dans laquelle nous nous trouvons actuellement est probablement la plus chaude que la Terre ait connue depuis 125 000 ans.
Les risques liés au réchauffement climatique climatique augmentent à chaque fraction de degré. En conséquence, dépasser 1,5°C sur une période de plusieurs décennies mettrait gravement en péril les écosystèmes et les sociétés humaines. Les climatologues expliquent qu’une seule année au-dessus de 1,5°C « ne signifie pas que l’Accord de Paris a été violé, mais cela signifie qu’une action climatique ambitieuse est plus urgente que jamais ». En octobre 2024, l’ONU a déclaré que la direction prise actuellement par l’action climatique entraînerait un réchauffement catastrophique de 3,1°C. C’est ce qu’a confirmé le Premier ministre français au cours de ce même mois, et il a donné des chiffres encore plus inquiétants (voir mes dernières sotes sur ce sujet).
Les émissions de combustibles fossiles continuent d’augmenter malgré l’engagement pris par les participants aux différentes COP de sortir notre planète du charbon, du pétrole et du gaz. Les gaz à effet de serre font monter les températures globales, avec une hausse de la chaleur emprisonnée dans les océans et l’atmosphère. Comme je l’ai écrit dans plusieurs notes, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère n’ont jamais cessé d’augmenter au cours des dernières décennies.
L’année 2024 a été marquée par des inondations meurtrières en Espagne et au Kenya, de violents ouragans et typhons aux États-Unis et aux Philippines, ainsi que de graves sécheresses et des incendies de forêt en Amérique du Sud. Au total, les catastrophes ont causé 310 milliards de dollars de pertes économiques en 2024.
Les pays en voie de développement sont particulièrement vulnérables et auront besoin d’ici 2035 de 1,3 trillion de dollars par an d’aide extérieure pour leur transition énergétique et pour faire face au réchauffement climatique. Lors de la COP 29 de Bakou, les grands pollueurs historiques, principaux responsables du réchauffement climatique, se sont engagés à lever au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, un montant décrié comme largement insuffisant.
L’année 2024 a commencé avec El Niño à son maximum, un phénomène naturel qui fait monter les températures globales. Toutefois, les scientifiques ont déclaré qu’El Niño, qui s’est terminé vers le milieu de l’année, ne pouvait pas à lui seul expliquer la chaleur record dans l’atmosphère et les océans. En effet, la fin d’El Niño n’a pas eu d’effet significatif sur les températures, et on ne sait toujours pas si En Liño sera suivi d’un effet de refroidissement La Niña.
Source : Copernicus.

Les derniers relevés montrent que rien n’est fait pour réduire les émissions de CO2 (Source: Scripps Institution)

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2024 is not over yet, but today December 9th, we already know that this year is « effectively certain » to be the hottest on record and the first above the 1.5°C defined by the Paris Agreement on climate. The year to date is almost 1.6°C warmer than the pre-industrial era, taken as between 1850 and 1900. This is what the Copernicus Climate Change Service has just declared.

Scientists say the period we are in now is likely the warmest the Earth has been for the last 125,000 years.

Scientists say the risks of climate change increase with every fraction of a degree, and that exceeding 1.5°C over a decades-long period would greatly imperil ecosystems and human societies. Climate scientists indicate that a single year above 1.5°C « does not mean that the Paris Agreement has been breached, but it does mean ambitious climate action is more urgent than ever. »

In October 2024, the UN said the current direction of climate action would result in a catastrophic 3.1°C of warming. This was confirmed by the Frenc Prime Minister who gave more worrying figures.

Emissions from fossil fuels keep rising despite a global pledge to move the world away from coal, oil and gas. Greenhouse gases raise global temperatures, with extra heat trapped in the oceans and atmosphere. As I put it in several posts, CO2 concentrations in the atmosphere have never stopped increasing in the past decades.

2024 saw deadly flooding in Spain and Kenya, violent storms in the United States and the Philippines, and severe drought and wildfires across South America. In total, disasters caused $310 billion in economic losses in 2024.

Developing countries are particularly vulnerable and by 2035 will need $1.3 trillion a year in outside assistance for their energy transitions and to cope with climate change. At COP 29 in Bakou,, big historic polluters most responsible for global warming committed to raising at least $300 billion annually by 2035, an amount decried as woefully inadequate.

2024 began at the peak of El Nino, a natural phenomenon that drives up global temperatures.

But scientists said El Nino, which ended around the middle of the year, could not alone explain the record-breaking heat in the atmosphere and seas. Indeed, the end of El Nino did not have a significant effect on global temperatures, and it is still unclear if an opposite, cooling La Niña event will follow.

Source : Copernicus.

Réchauffement climatique : les Chutes Victoria à nouveau presque à sec ! // Global warming : hardly any water at Victoria Falls !

Les Chutes Victoria, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et symbole de l’Afrique, sont de plus en plus menacées par la sécheresse qui frappe le Zimbabwe, le Malawi et la Zambie depuis des années.
Depuis des décennies, les chutes, où le fleuve Zambèze fait une chute de 100 mètres dans une faille, constituent un spectacle qui attire des millions de touristes au Zimbabwe et en Zambie.
Le problème, c’est que la pire sécheresse depuis un siècle a réduit le débit des chutes à un filet d’eau. Les autorités locales craignent que le réchauffement climatique ne mette fin à l’une des principales attractions touristiques de la région. Alors que le débit ralentit généralement pendant la saison sèche, cette année, le niveau des eaux a baissé de façon sans précédent. L’impact sur le tourisme est immédiat. Les gens peuvent voir sur Internet que les chutes sont taries et ils ne vont pas les voir.

Source: presse internationale

L’Afrique australe souffre de certaines des pires conséquences du réchauffement climatique : les robinets sont à sec et quelque 45 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire en raison des mauvaises récoltes. Le Zimbabwe et la Zambie ont subi des coupures de courant car ils dépendent fortement de l’énergie hydroélectrique produite par le barrage de Kariba, situé sur le fleuve Zambèze, en aval des chutes.
Les données de la Zambezi River Authority montrent que le débit d’eau est à son plus bas niveau depuis 1995, et bien en dessous de la moyenne sur le long terme. Le président zambien a déclaré : « C’est un rappel brutal des effets du changement climatique sur notre environnement ».
Les scientifiques sont toutefois prudents lorsqu’il s’agit de dire que le réchauffement climatique est responsable du manque d’eau dans les chutes, car leur niveau varie toujours selon les saisons. Ils rappellent que l’étude du climat s’étend sur des décennies, et non sur des années particulières. Il est parfois difficile d’attribuer la responsabilité du réchauffement climatique, car les sécheresses ont toujours eu lieu. Pourtant, ces mêmes scientifiques ont observé que le réchauffement climatique retarde la mousson, concentre les pluies en événements plus importants pendant lesquels l’eau est beaucoup plus difficile à stocker, et entraîne une saison sèche beaucoup plus longue. Les périodes de sécheresse deviennent également plus fréquentes dans cette partie du monde. Il est donc probable que le réchauffement climatique ait un impact. La dernière sécheresse dans la région remonte à seulement trois ans. À mesure que le fleuve se réchauffe, 437 millions de mètres cubes d’eau s’évaporent chaque seconde.

Les conséquences du manque d’eau dans les rivières s’étendent au-delà de l’environnement naturel. La baisse du niveau des eaux des rivières qui alimentent les chutes entraîne la disparition des poissons dont les communautés locales ont besoin pour nourrir leurs familles et gagner leur vie.

Actuellement, plus de 20 millions de personnes en Afrique australe sont aux prises avec une grave crise alimentaire due à la sécheresse provoquée par El Niño. La situation s’est aggravée au point que, le 3 avril 2024, le Zimbabwe a déclaré l’état de calamité et a demandé 2 milliards de dollars pour faire face à la crise alimentaire. Le Malawi et la Zambie se trouvent également dans une situation difficile et ont lancé un appel urgent à l’aide de la communauté mondiale pour lutter contre la crise. La sécheresse des Chutes Victoria n’est qu’une des nombreuses conséquences visibles de la crise.

Source : presse internationale.

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Victoria Falls, a well-known UNESCO World Heritage Site and symbol of Africa, is increasingly under threat due to the drought that has affected Zimbabwe, Malawi and Zambia for years.

For decades Victoria Falls, where southern Africa’s Zambezi river cascade down 100 metres into a gash in the earth, have drawn millions of holidaymakers to Zimbabwe and Zambia for their stunning views.

But the worst drought in a century has slowed the waterfalls to a trickle, fuelling fears that global warming could kill one of the region’s biggest tourist attractions. While they typically slow down during the dry season, officials say this year has brought an unprecedented decline in water levels. The impact on tourism is immediate. People can see on the Internet that the falls are low and they don’t travel to the Falls.

Southern Africa is suffering from some of its worst effects of global warming, with taps running dry and some 45 million people in need of food aid amid crop failures. Zimbabwe and Zambia have suffered power cuts as they are heavily reliant on hydropower from plants at the Kariba Dam which is on the Zambezi river downstream of the waterfalls.

Data from the Zambezi River Authority shows water flow at its lowest since 1995, and well under the long term average. Said the Zambian President :  » It is a stark reminder of what climate change is doing to our environment ».

However, scientists are cautious about categorically blaming global warming as there is always seasonal variation in levels. They say that climate science deals in decades, not particular years, It is sometimes difficult to say that global warming is responsible because droughts have always occurred. Yet, they have observed that global warming is delaying the monsoon, concentrating rain in bigger events which are then much harder to store, and a much longer, excruciating dry season. Dry spells are also becoming more frequent in this part os the world, so it is likely that global warming is having an impact. The last drought in the region was only three years ago. As the river gets hotter, 437 million cubic metres of water are evaporating every second.

The consequences of water shortages in rivers extend beyond the natural environment. The decline in the water levels of the rivers that feed the falls is causing the disappearance of fish that local communities need to feed their families and earn a living.
Currently, more than 20 million people in Southern Africa are facing a severe food crisis due to the El Niño-induced drought. The situation has worsened to the point that on 3 April 2024, Zimbabwe declared a state of calamity and requested $2 billion to address the food crisis. Malawi and Zambia are also in dire straits and have issued an urgent appeal for help from the global community to combat the crisis. The Victoria Falls drought is just one of the many visible consequences of the crisis.

Source : international news media.

Septembre 2024 a été humide, mais le réchauffement climatique continue… // September 2024 was wet, but global warming continues…

On ne s’en rend pas compte ces jours-ci en France car l’été 2024 n’a pas été très chaud, et septembre 2024 a été l’un des mois de septembre les plus pluvieux des 40 dernières années. Certains, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, disent que le réchauffement climatique n’existe pas, ce qui, évidemment, est totalement faux. Comme beaucoup, ces personnes ont tendance à confondre météo et climat. Même si la météo n’est pas chaude actuellement en France, certains événements devraient alerter ces personnes. Fin septembre, plusieurs départements français ont été touchés par de fortes précipitations dues à une « rivière atmosphérique », phénomène favorisé par le réchauffement climatique. Plusieurs événements extrêmes ont également été observés à travers le monde au cours des dernières semaines : le typhon Yagi en Asie, la tempête Boris qui a inondé une partie de l’Europe, des inondations extrêmes au Sahel et l’ouragan Helene qui a laissé son sillage de destruction en Floride.
Les scientifiques s’accordent à lier directement certains événements météorologiques extrêmes au réchauffement climatique d’origine humaine, mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions concernant le seul mois de septembre 2024.

Il y a toujours eu des événements météorologiques extrêmes, mais aujourd’hui leur intensité est amplifiée par le réchauffement climatique, notamment dans le contexte des précipitations. En Europe centrale, les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête Boris ont été les plus fortes jamais enregistrées dans la région. Le réchauffement climatique a doublé la probabilité de fortes pluies de plusieurs jours depuis l’ère préindustrielle et les coûts du réchauffement climatique s’accélèrent. Les compagnies d’assurance françaises ont prévenu que leurs tarifs augmenteraient cette année en raison de l’accumulation d’événements extrêmes depuis le printemps.

Dans la ville japonaise de Wajima, le typhon Yagi a fait tomber plus de 120 millimètres de pluie chaque heure le matin du 21 septembre 2024. Ce sont les précipitations les plus fortes depuis que des données comparatives sont disponibles en 1929.
En ce qui concerne l’impact du réchauffement climatique, il faut garder à l’esprit que pour chaque degré Celsius de réchauffement, l’atmosphère peut retenir 7 % d’humidité en plus. Le réchauffement climatique étant en passe de dépasser 1,5° C par rapport à l’ère préindustrielle, il est clair que cela aura un impact mesurable.
L’agence européenne Copernicus a expliqué que l’été dans l’hémisphère nord en 2024 a connu les températures mondiales les plus élevées jamais enregistrées, battant le record de l’année dernière. Une planète plus chaude est aussi le signe d’une planète plus humide. L’été très chaud de cette année en Méditerranée a provoqué une forte évaporation supplémentaire. Cette importante injection de vapeur d’eau dans l’atmosphère a entraîné des pluies diluviennes et des inondations dans certaines parties de l’Europe.
Les températures globales – tant sur terre que dans les océans – ont été anormalement élevées en août-septembre 2024 malgré une évolution vers des conditions de La Niña dans le Pacifique oriental. Actuellement, des conditions « neutres » (ni El Niño ni La Niña) prévalent. Cependant, de grandes parties de l’Amérique du Sud et de l’Afrique australe ont souffert de la sécheresse en 2024. Au cours des dernières années dominées par La Niña, les températures n’ont cessé d’augmenter sur Terre.
Source : AFP.

Image satellite de l’ouragan Helene le 26 septembre 2024 à l’approche des côtes de Floride (Source: NOAA)

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We don’t realise it in France because the summer 2024 was not terribly hot, and September 2024 has been one of the wettest of the last 40 years. Some people, who do’nt see farther than the tip of their nose, say that global warming doesnot exist, which, obviously, is totally wrong. They should not confuse weather with climate. Even though the wreather is not warm currently in France, some evenst should alert these persons. In late September, several French departments were affected by heavy rainfall due to an « atmospheric river », a phenomenon favored by global warming. Several extreme events have also been observed around the world during the past weeks : typhoon Yagi in Asia, storm Boris that drenched parts of Europe, extreme flooding in the Sahel and hurricane Helene leaving a trail of destruction in Florida.

While scientists agree to link some extreme weather events directly to human-caused global warming, it remains too early to draw clear conclusions about the only month of September 2024.

There have always been extreme weather events, but today their intensity is magnified by global warming, especially in the context of rainfall. In central Europe, the torrential rains accompanying storm Boris were the heaviest ever recorded in the region. Global warming has doubled the likelihood of severe four-day downpours since the pre-industrial era and the costs of global warming are accelerating. French insurance companies have warned that the prices will increase this year because of the accumulation of extreme events in the country since the spring.

In Japan’s city of Wajima, more than 120 millimetres of rainfall per hour from typhoon Yagi was recorded on the morning of September 21st, 2024, the heaviest rain since comparative data became available in 1929.

As far as the imact of global warming is concerned, one should keep in mind that for every 1 degree Celsius of warming the atmosphere can hold seven percent more moisture. With global warming on track to exceed 1.5 degrees Celsius above pre-industrial times, it is clear that it will have a measurable impact.

The European agency Copernicus has explained that the 2024 northern summer saw the highest global temperatures ever recorded, beating last year’s record. A hotter planet could signal a wetter one. The very hot summer in the Mediterranean this year caused a lot of extra evaporation, pumping more water vapour into Europe and allowing all that moisture to be dumped in certain places.

Global temperatures – both over the land and the ocean – were anomalously high during August-September 2024 despite La Niña conditions evolving in the Pacific. Currently, « neutral » conditions (neither El Niño nor La Niña) are prevailing. However, large parts of South America and Southern Africa suffered from drought in 2024. During the past La Niña years, temperatures kept increasing on Earth.

Source : AFP.

Été 2024 : le plus chaud jamais enregistré !

Dans une note publiée le 5 septembre 2024, j’attirais l’attention sur la vague de chaleur intense qui frappe en ce moment l’ouest des Etats Unis. Aujourd’hui, une communication de l’agence climatique européenne Copernicus va dans le même sens. On nous apprend que, bien que l’année 2024 ne soit pas terminée, les températures enregistrées à travers le globe cet été rendent « de plus en plus probable que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée ». Dans son dernier rapport mensuel publié le 6 septembre, l’observatoire Copernicus annonce que l’été 2024 a été le plus chaud jamais mesuré sur la planète.

La température moyenne sur la période de juin à août a battu le précédent record établi en été 2023. La température moyenne mondiale de l’été boréal (juin à août) 2024 a été la plus élevée jamais enregistrée, soit 0,69°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020 pour ces trois mois. Lors du record précédent de 2023, on se trouvait 0,66°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020 pour la même période.

A l’échelle mensuelle, le globe a également connu les mois de juin et d’août les plus chauds. Avec une température moyenne de 16,82°C à l’échelle de la planète, le mois d’août se situe à 1,51°C au-dessus du niveau préindustriel et à 0,71°C au-dessus de la moyenne des mois d’août entre 1991 et 2020. S’ajoutant au cortège de mauvaises nouvelles, le record de la journée la plus chaude a été battu le 22 juillet.

Les climatologue nous ont déjà prévenus : les événements extrêmes liés aux températures observées cet été ne feront que s’intensifier, avec des conséquences de plus en plus dévastatrices pour les populations et la planète, à moins que nous ne prenions des mesures urgentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui n’est pas la tendance actuellement. Il suffit de voir où s’est tenue la dernière COP (Emirats arabes unis) et où se tiendra la prochaine (Bakou, Azerbaïdjan) pour pouvoir affirmer que la messe est dite.

L’anomalie de température moyenne mondiale en cours depuis janvier conforte la possibilité que 2024 batte à son terme un nouveau record. Il faudrait que l’anomalie moyenne pour les mois restants de cette année baisse d’au moins 0,30 °C pour que 2024 ne soit pas plus chaude que 2023. La partie est loin d’être gagnée !

Parmi tous ces records, on note toutefois des disparités, en particulier en Europe où on a enregistré des températures au-dessus de la moyenne dans le sud et l’est du continent, mais inférieures à la moyenne dans les parties nord-ouest de l’Irlande et du Royaume-Uni, en Islande, sur la côte ouest du Portugal et dans le sud de la Norvège.

Dans le reste du monde, des disparités ont également été observées entre des pays et régions comme l’est de l’Antarctique, le Mexique ou le au Canada d’une part où les températures ont dépassé la moyenne, et l’extrême est de la Russie, l’Alaska et l’est des États-Unis où elles sont restées en dessous de la normale.

Copernicus nous rappelle que depuis le 19ème siècle la température moyenne de la Terre s’est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles. Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité.

Source : presse nationale et internationale.

On nous a dit que les vagues de chaleur actuelles étaient accentuées par la présence du phénomène de réchauffement El Niño dans le Pacifique oriental. El Niño est en perte de vitesse et en passe d’être remplacé par la Niña. Pas sûr que cela change grand chose si l’on se réfère à l’évolution des températures au cours des dernières décennies. Elle n’ont jamais cessé de croître.