Hawaii, le domaine des dieux // Hawaii, the land of gods

Dans la culture hawaiienne, les forces naturelles sont les manifestations de dieux et de déesses, ou akua. Pele est la déesse des volcans et a un tempérament de feu. Selon les moʻolelo (légendes), Pele vit dans le cratère de l’Halemaʻumaʻu, au sommet du Kīlauea dans le Parc National des Volcans d’Hawaii. Par l’activité volcanique qu’elle provoque, elle représente la renaissance de la Terre car en se refroidissant la lave donne naissance à une terre nouvelle.
Au moment où le Mauna Loa et le Kilauea étaient en éruption, de nombreux Hawaiiens autochtones sont venus chanter (oli), prier ou déposer des hoʻokupu (offrandes) en l’honneur de la déesse. Selon eux, la dernière éruption du Mauna Loa avait une signification culturelle. C’était le signe qu’une plus grande force spirituelle était en jeu, que leurs divinités (akua) étaient bien vivantes et se manifestaient dans un but précis. L’éruption a également été pour les Hawaiiens un moment de réflexion sur leur identité et l’occasion de vivre en harmonie avec la nature.
Pour les Hawaiiens autochtones, le paysage qui compose le Parc National est sacré. Ils se considèrent comme en faisant partie. Ils sont nés de cette Terre; elle est leur mère et le ciel est leur père. La Nature est quelque chose dont ils doivent prendre soin et vivre en harmonie avec elle.
L’éruption du Mauna Loa était spirituelle pour de nombreux Hawaïens dont les familles sont originaires de la Grande Ile. Ils ont vu l’éruption comme une manifestation de la déesse Pele qui est aussi un ancêtre de leur peuple. Pele est venue reprendre la terre (‘aina) qui ne leur a jamais vraiment appartenu. Un natif d’Hawaii a déclaré : « Pele est venue nettoyer la maison. Elle a dit ça suffit. »
La lave du Mauna Loa a coulé en direction du terrain militaire de Pōhakuloa, une zone d’entraînement pour les Marines depuis la Seconde Guerre mondiale. On a accusé les militaires de nuire aux biens archéologiques, aux animaux, y compris ceux en danger d’extinction. Beaucoup de gens se sont réjouis quand ils ont vu que Pele se dirigeait directement vers le terrain militaire de Pōhakuloa, mais la lave n’a causé aucun dégât.
La capacité de création de Pele est contrebalancée par sa capacité de destruction. Les Hawaiiens espèrent que personne ne sera victime de la lave ou que leurs maisons ne seront pas détruites par des coulées, mais en même temps, la lave est source de célébrations. Contrairement à l’éruption du Kīlauea en 2018, qui a détruit des centaines de maisons, l’éruption du Mauna Loa n’a jamais constitué une menace pour les habitations.
Lorsque le Mauna Loa est entré en éruption, la neige recouvrait le sommet du Mauna Kea, une manifestation de Poliʻahu, la déesse de la neige. Selon certains, cela signifiait que les deux déesses se montraient l’une à l’autre.
L’éruption du Mauna Loa a coïncidé avec d’autres événements. Comme je l’ai déjà écrt, l’éruption a débuté à quelques minutes du jour de l’indépendance hawaïenne (Lā Kūʻokoʻa). Célébrée le 28 novembre, Lā Kūʻokoʻa est la date à laquelle Hawaii a été officiellement reconnue comme une nation indépendante par le reste du monde, y compris les États-Unis, en 1843.
L’éruption du Mauna Loa s’est également produite quelques minutes après la mort d’Edith Leina’ala Kanaka’ole Floyd, la fille aînée d’Edith Kanaka’ole, célèbre professeur de hula et défenseur de la culture hawaïenne sur l’île d’Hawaii. La famille et l’association qu’elle avait fondée ont contribué à perpétuer la culture et la tradition hawaiiennes sur la Grande Ile pendant plus de deux décennies, notamment en protégeant les volcans sacrés. Pour les Hawaiiens autochtones, la simultanéité de ces événements n’était pas une coïncidence.
Les Hawaiiens indigènes reprochent aux touristes venus voir l’éruption leur manque de respect et l’engorgement de la Saddle Road. « Quand les gens vont [voir l’éruption], ils doivent y aller avec respect… avec respect pour ce qui se passe, l’éruption, pour Pelé, et aussi pour les gens qui y vivent et qui essaient d’aller travailler. »
Source: USA Today.

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In Hawaiian culture, natural forces are manifestations of gods and goddesses, or akua. Pele is the goddess of volcanoes and has a passionate temperament. According to moʻolelo (stories), Pele lives in the Halemaʻumaʻu crater located at the summit of Kīlauea in Hawaii Volcanoes National Park. In the form of volcanic activity, she and her work represent rebirth and resetting, the way lava cools into new, refreshed land.

While Mauna Loa and Kilauea were erupting, many Native Hawaiians visited the lava to chant (oli), pray or leave hoʻokupu (offerings) in honor of the goddess. Many Native Hawaiians found the latest Mauna Loa eruption to be culturally significant. It was a sign of a greater spiritual force at play, that their akua are alive and showing up for a reason. The eruption also provided a moment of reflection on their identity and living in harmony with nature.

To Native Hawaiians, the landscape that makes up the National Park is sacred. They see themselves as part of this Earth. They were born from this land, their land is their mother and the sky is their father, The natural world is something they need to take care of and live in harmony with.

The Mauna Loa eruption was spiritual to many Hawaiians whose families are from Hawaii Island. They saw the eruption as a manifestation of the goddess Pele who is also an ancestor to their people and as her taking back the ‘aina that never really belonged to them,. Said one Native Hawaiian: « It’s about cleaning house. It’s about Pele saying enough is enough. »

The Mauna Loa lava flowed in the direction of the Pōhakuloa Training Area, a training area for the Marines corps since World War II. The area has been accused of harming archaeological assets, animals, including those critically endangered. A lot of people celebrated when they saw that Pele was heading straight toward the center of Pōhakuloa Training Area. However, the lava did not cause any damage.

Pele’s ability to create is balanced by destruction. Native Hawaiians hope that no one is disrupted or their homes succumb to the lava flow, but at the same time, it is something that is celebrated. Unlike Kīlauea’s 2018 eruption, which demolished hundreds of homes, the Mauna Loa eruption never posed a threat to communities.

While Mauna Loa erupted, snow topped the summit of Mauna Kea, a manifestation of Poliʻahu, the snow goddess, which some said meant the two goddesses were showing off to each other.

Mauna Loa’s eruption coincided with other events. As I put it before, the eruption was minutes shy of Hawaiian Independence Day (Lā Kūʻokoʻa). Celebrated on November 28th, Lā Kūʻokoʻa is when Hawaii was formally recognized as an independent nation by the rest of the world, including the U.S., in 1843.

The Mauna Loa eruption was also within minutes of the death of Edith Leinaʻala Kanakaʻole Floyd, the eldest daughter of the late Edith Kanakaʻole, a celebrated hula teacher and advocate of Hawaiian culture on Hawaii Island. The family and their organization have helped to perpetuate Hawaiian culture and tradition on Hawaii Island for over two decades, including protecting the sacred volcanoes. To Native Hawaiians, the timing of these events was not simply coincidence.

Native Hawaiians reproach the tourists who came to see the eruption fortheir lack of respect and for congesting the Saddle Road. « When people go there, they need to go there with respect…with a reverence for what’s happening, the eruption, for Pele, and also respect for the people that live there who are just trying to go to work. »

Source : USA Today.

La déesse Pele dans la Volcano House du Kilauea (Photo: C. Grandpey)

Bali: Des volcans et des dieux // Bali: Volcanoes and gods

Avec le niveau d’alerte à son maximum et une zone d’évacuation de 10 km autour du cratère, quelque 150 000 personnes sont actuellement affectées par l’éruption du Mont Agung.
Comme je l’ai écrit dans des notes précédentes, de nombreux habitants sur les pentes du volcan refusent de quitter leurs fermes. Ils disent généralement qu’ils se sentent en sécurité, mais surtout qu’ils veulent rester proches de leurs terres et de leur bétail, de peur qu’ils ne soient volés pendant qu’ils seront dans les camps.
Il y a une autre raison pour laquelle ils restent. Ils sont bien conscients du danger, mais le Mt Agung symbolise aussi l’élévation spirituelle et la puissance divine. Le volcan est l’incarnation d’un dieu et ses grondements sont le signe du mécontentement divin. Alors que les Balinais sont essentiellement hindous, leurs relations spirituelles les plus intimes sont avec leurs ancêtres et une foule d’autres êtres invisibles liés au paysage et aux forces de la nature.

Le volcan et le dieu qu’il incarne figurent dans la plupart des histoires sur les origines de la culture balinaise, de la religion et de l’ordre politique. Bien que peu de gens se souviennent de la dernière éruption du Mont Agung, il y a des histoires et des traces physiques sous forme de champs fertilisés par la lave qui donné naissance à quelques-unes des rizières les plus productives au monde.
Gunung Agung signifie « grande montagne ». C’est le plus haut sommet d’une chaîne de volcans qui traverse l’île de Bali et se prolonge vers Java à l’ouest et Lombok à l’est. Des milliers de personnes vivent sur les pentes de l’Agung, des dizaines de milliers d’autres au pied du volcan et des centaines de milliers dans la zone recouverte par des coulées de lave et des chutes de cendre dans le passé.
Le bilan officiel de l’éruption de 1963 est d’environ 1500 morts, mais la réalité s’approche davantage de 2000. La plupart ont été tués par des coulées pyroclastiques qui ont enseveli des vallées entières et des villages. Certaines personnes ont fui mais d’autres ont vu dans l’éruption la volonté des dieux ; elles sont restées et ont prié pendant que la lave avançait. Certaines ont survécu, la plupart ont péri.
Il existe un livre peu connu d’Anna Mathew, intitulé La Nuit de Purnama, dans lequel la dernière éruption est observée et décrite depuis un village sur les hautes pentes du volcan. L’auteur raconte une série d’événements étrangement semblables à ce qui se passe aujourd’hui, et qui a culminé avec de puissantes éruptions et des conséquences catastrophiques. Les retombées de cendre ont détruit les cultures dans la moitié est de l’île. Il s’en est suivi une période de famine. Les gens mangeaient les troncs de bananiers pour survivre et les jeunes hommes ont parcouru les routes à la recherche de travail et de nourriture.

Ce n’était pas le grand bonheur en Indonésie en 1963. Après 16 années d’indépendance, le pays connaissait de graves problèmes économiques et une instabilité politique. Sukarno, le premier président, était menacé par la force grandissante du puissant parti communiste. L’année précédente, les rats avait décimé la récolte de riz, preuve que les dieux étaient offensés et que de nouveaux désastres allaient se produire. Les chefs religieux et les universitaires se sont réunis afin de savoir si le moment était propice pour organiser l’Eka Dasa Rudra, le plus grand rituel de purification et de rétablissement de l’ordre. Le président Sukarno avait décidé de promouvoir le tourisme, en s’appuyant sur la culture religieuse et artistique de Bali. Il avait invité la Pacific Asia Travel Association à tenir son congrès à Bali et l’avait fait coïncider avec l’Eka Dasa Rudra.
La cérémonie devait avoir lieu à Besakih, le temple le plus célèbre de l’île de Bali, perché sur le versant sud du Mont Agung. Pendant les préparatifs de la cérémonie, le volcan s’est manifesté comme il le fait aujourd’hui. L’éruption précédente avait eu lieu 120 ans auparavant et il n’y avait donc personne pour s’en souvenir. Les autorités religieuses balinaises ont interprété le comportement du volcan comme un avertissement des dieux. Elles ont demandé le report de la cérémonie mais n’ont pas été écoutées.
La cérémonie a commencé au milieu de la fumée et de la cendre. Peu à peu, l’éruption proprement dite a débuté, avec des projections de blocs incandescents et des coulées de lave sur les pentes du volcan. Le temple de Besakih a survécu, mais le portail édifié pour honorer Sukarno a été la première victime du mécontentement des dieux. Le bilan catastrophique a été considéré comme un désaveu des dieux à l’égard de Sukarno. Il a été déposé deux années plus tard.
Depuis 1963, la population et sa densité en Indonésie ont plus que doublé. Encore plus de gens vivent sur les pentes du Mont Agung. En revanche, la population dépend moins des cultures locales pour ses besoins en nourriture. Les routes d’évacuation en cas d’éruption se sont également améliorées énormément, ce qui devrait réduire l’impact immédiat sur la vie et la santé.
Si l’éruption de 2017 continue à suivre l’évolution de celle de 1963, les conséquences pour le tourisme, l’agriculture et la vie en général seront probablement plus grandes que celles des attaques terroristes de 2002 et 2005. La plupart des Balinais affirmeront que c’est la volonté des dieux, mais il y aura aussi différentes interprétations des causes du courroux divin, telles que des violations de la montagne sacrée par les touristes et l’exploitation du sable, avec des réflexions plus larges sur l’évolution de l’économie et ses conséquences sociales et environnementales. Pourtant, le remède sera la même qu’après les attentats de 2002 et 2005: il reposera sur un rituel, plus grand et plus efficace que jamais, qui s’attaquera aux causes surnaturelles tout en attirant les touristes.
Si la grosse éruption prévue actuellement ne se produit pas, les nuages ​​de cendre se disperseront, les avions décolleront à nouveau et tout le monde retrouvera ses habitudes. Tout sera oublié, nuages de cendre et évacuations, jusqu’à la prochaine fois….
Source: Adapté de plusieurs articles parus dans la presse indonésienne.

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With the alert level at its highest and a 10km evacuation zone around the crater, 150,000 people are effected by the current eruption of Mt Agung.

As I put it in previous posts, many residents on the slopes of the volcano refuse to leave their farms. They usually say they feel safe, but above all they want to stay close to their lands and cattle, for fear they might be robbed while they are in the camps.

There is another reason why they are staying. While they are well aware of the physical danger, for them, Mt Agung represents spiritual elevation and power. It embodies a god and its rumbles are a sign of the god’s displeasure. While Balinese are nominally Hindu, their most immediate spiritual relationships are with their ancestors and a host of other invisible beings related to the landscape and forces of nature.

The volcano and the god it embodies feature in most stories about the origins of Balinese culture, religion and political order. While not many people remember Mt Agung’s last eruption, there are stories and physical traces in the form of fields fertilised by lava that have maintained some of the most productive rice fields in the world.

Gunung Agung means “great mountain”. It is the tallest of a cluster of volcanoes across the island, part of a much longer chain that extends through Java to the west and Lombok to the east. Thousands of people live on its slopes, tens of thousands around the foot of the volcano and hundreds of thousands within the zone of previous lava flows and ash falls.

The official death toll of the1963 eruption was around 1500, but the reality was more like 2000. Most were killed by pyroclastic flows, which buried whole valleys and villages. Some people fled but others saw the eruption as the work of the gods and stayed and prayed as the lava advanced. Some survived, most did not.

There is a little-known book by Anna Mathew, entitled The Night of Purnama, in which the last eruption is observed and written from a village high on the slopes. It tells of a build-up eerily similar to what is happening now, culminating in a series of massive eruptions with a catastrophic aftermath. The falling ash destroyed crops across the eastern half of the island. Widespread hunger followed. People ate the trunks of banana trees to survive and young men took to the roads in search of work and food.

Indonesia in 1963 was not a happy place. After 16 years of independence, it had serious economic problems and growing political instability. Sukarno, the first president, was threatened by the growing strength of a huge communist party.The previous year, a plague of rats had decimated the rice crop, proving that the gods were offended and more disasters would follow. Religious leaders and scholars debated whether the time had come for the Eka Dasa Rudra, the greatest ritual of purification and re-establishment of order. Sukarno decided to promote tourism, with the religious and artistic culture of Bali as its centrepiece. He invited the Pacific Asia Travel Association to hold their convention in Bali and timed it to coincide with the Eka Dasa Rudra.

The ceremony is held at Besakih, a major temple of the island of Bali, perched high on the southern slope of Mt Agung. During the preparations, the mountain began doing what it is doing now. The previous eruption had been 120 years earlier, so there were no living memories to go by. Balinese leaders interpreted this as a warning from the gods that something was wrong. They called for postponement, but were overruled.

The ceremony began amid smoke and falling ash. As it proceeded, the real eruption began, blasting molten rock high into the air and pouring lava down its sides. Besakih survived, but the ceremonial gateway built to honour Sukarno was the first casualty of the gods’ displeasure. The catastrophic outcome and aftermath were seen as clear evidence of Sukarno’s loss of favour with the gods. He was deposed two years later.

Since 1963, population and density in Indonesia have more than doubled. More people live on the slopes of Mt Agung. On the other hand, most people are less dependent on local subsistence crops. Escape roads have also improved enormously, which should reduce the immediate impact on life and health.

If this eruption continues to follow the pattern of 1963, the consequences for tourism, agriculture and livelihoods in general are likely to be greater than those of the terrorist bombs in 2002 and 2005. Most Balinese will agree that it is the doing of the gods, but there will be different interpretations of their reasons, ranging from violations of the sacred mountain by tourists and sand mining, to broader reflections on the direction of development and its social and environmental consequences. But the solution will be the same as after the bombs:  ritual, bigger and better than ever, which will address the supernatural causes and attract the tourists back at the same time.

If the big eruption doesn’t happen, the ash clouds will drift away, the planes will fly again, everyone will return to business as usual. It will all be forgotten, along with the evacuees, until next time.

Source: Adapted from several articles in the Indonesian press.

 Rizière sur les pentes de l’Agung (Photo : C. Grandpey)

Un Panthéon des Esprits des Volcans (Hawaii) // A Pantheon of Volcano Spirits (Hawai’i)

drapeau francaisUne très belle fresque, très colorée, représentant des divinités hawaïennes, réalisée par Herb Kawainui Kane, a été restaurée dans l’enceinte du Jaggar Museum, dans le Parc National des Volcans d’Hawaï. Grâce à plusieurs dons d’un montant total de 9 600 dollars et 32 heures de travail par l’association caritative Friends of Hawai‘i Volcanoes National Park, l’œuvre d’art intitulée A Pantheon of Volcano Spirits (Un panthéon des esprits des volcans), a retrouvé sa beauté d’origine. La fresque représente Pelehonuamea – la déesse des volcans – en compagnie de son frère Kamohoali’i – le dieu des requins – et du demi-dieu rival Kamapua’a, ainsi que d’autres divinités associées au monde des volcans hawaïens.
Artiste de renommée mondiale, Herb Kawainui Kane, mort en 2011, était très populaire à Hawaii. Plusieurs de ses œuvres sont exposées dans les structures du Parc National.
Source: Parc National des Volcans d’Hawaï.
Si vous aimez la déesse Pélé et le monde des divinités hawaiiennes, je ne peux que vous recommander la lecture de « Fires of Eden » par Dan Simmons (1994). La traduction en français est sortie en 1996 aux éditions Albin Michel sous le titre « Les Feux de l’Eden ».

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drapeau anglaisA very beautiful and colourful wall mural of Hawaiian deities painted by Herb Kawainui Kane has been restored at Jaggar Museum in Hawai‘i Volcanoes National Park. Thanks to several donations amounting to 9,600 dollars and 32 hours of service by the non-profit Friends of Hawai‘i Volcanoes National Park, the artwork titled A Pantheon of Volcano Spirits, has regained its original beauty. The mural depicts goddess Pelehonuamea, her brother and shark god Kamohoali‘i, rival demigod Kamapua‘a, and other Hawaiian deities affiliated with volcanoes.
World-renowned artist Herb Kawainui Kane, one of the most beloved artists in Hawai‘i, died in 2011. Several pieces of Kane’s art are displayed in the National Park structures.
Source: Hawai‘i Volcanoes National Park.

If you like goddess Pele, her brother Kamohoali‘i and the world of Hawaiian deities affiliated with volcanoes, I recommend « Fires of Eden », a book by Dan Simmons (1994).

Pele mural

Crédit photo: Hawai‘i Volcanoes National Park

Dan