Nouvelle éruption en Islande ! // New eruption in Iceland !

5 heures, heure islandaise, 7 heures, heure française : Personne ne s’y attendait. Aucun message d’alerte n’avait été envoyé par le Met Office islandais. Dans le dernier bulletin du 15 juillet 2025, les volcanologues islandais indiquaient que le soulèvement du sol continuait à Svartsengi ; ils parlaient d’une intrusion magmatique, voire d’une éruption à l’automne. Une éruption a pourtant bel et bien commencé cette nuit sur la chaîne de cratères Sundhnúksgígaröð ! Côté prévision, c’est raté !
Dans une mise à jour publiée à 1 h 20 (heure locale, 3h20 heure française) le 16 janvier 2025, le Met Office indiquait qu’un essaim sismique intense était enregistré sur la chaîne de cratères Sundhnúkur, annonçant le début d’une intrusion magmatique. La probabilité d’une éruption était élevée. La sismicité était localisée dans le même secteur que lors des intrusions précédentes.
Une nouvelle mise à jour à 3 h 56 (heure locale, 5h56 heure française) indiquait le début d’une éruption. Le site se trouve au sud-est de Litla-Skógfell. La fissure éruptive mesurait alors  environ 700 à 1 000 m de long.

Site de l’éruption (trait rouge)

8 heures : La fissure éruptive se propage vers le nord depuis le début de l’éruption. Elle présente maintenant une longueur d’environ 2 km.La lave s’écoule principalement vers le sud-est et ne menace aucune infrastructure.
Ci-dessous, une capture d’écran d’une webcam située juste au nord de Fagradalsfjall et orientée vers le sud-ouest.

Source : Met Office.

…et une vue d’hélicoptère :

À noter que Grindavik (une cinquantaine de personnes) et le Blue Lagoon (environ 200 personnes) ont été évacués dès le début de l’essaim sismique. La qualité de l’air est mauvaise dans la région, avec beaucoup de SO2. il est demandé à la population de garder les fenêtres fermées.

En cliquant sur ce lien, vous pourrez voir une vidéo de l’éruption fissurale, très classique en Islande :

https://www.ruv.is/frettir/innlent/2025-07-16-nokkrar-glefsur-af-nyju-gosi-448709

Image extraite de la vidéo

13 heures : Le dernier message du Met Office islandais indique qu’une nouvelle fissure, d’environ 500 mètres de longueur, s’est ouverte sur le site éruptif, à l’ouest de Fagradalsfjall.

Nombreuses photos de l’éruption en cliquant sur ce lien :

https://www.ruv.is/english/2025-07-16-ninth-eruption-on-the-reykjanes-peninsula-448677

Le secteur de l’éruption a été bouclé par la police en raison de la toxicité des gaz volcaniques toxiques qui s’échappent des fissures dans le sol.

Les gaz vus par le drone d’Isak Finnbogason

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05:00 am Icelandic time, 7:00 am French time : Nobody expected it. No alert message had been sent by the Icelandic Met Office. In the latest bulletin of July 15, 2025, Icelandic volcanologists indicated that ground uplift continues at Svartsengi; they spoke of a magma intrusion, or even an eruption, in the autumn. But an eruption has started on Sundhnúksgígaröð crater row !

In an update released at 1:20 am on January 16th, 2025, the Met Office indicates that an intense seismic swarm started on the Sundhnúkur Crater Row, indicating that a dike intrusion had started. The likelihood of an eruption remained high. The seismicity was located in a similar location as previous dike intrusions.

A new update at 3:56 am indicated that an eruption had started. The location is southeast of Litla-Skógfell. The eruptive fissure is approximately 700 to 1000 m long.

08:00 am : The fissure has been propagating to the north since the eruption started. It is now about 2 km long. Lava is mostly flowing to the SE and is not approaching any infrastructure.

Above is a screenshot from a webcamera located just north of Fagradalsfjall and looking towards SW, and a view of the eruption from a helicaopter.

Source : Icelandic Met Office.

Grindavík and the Blue Lagoon were evacuated as soon as the seismic swarm started. Air quality is poor in the region with significant quantities of SO2. Residents are advised to keep their windows closed.

By clicking on this link, you will see a video of the fissure eruption, quite concentional in Iceland :

https://www.ruv.is/frettir/innlent/2025-07-16-nokkrar-glefsur-af-nyju-gosi-448709

01:00 pm: Recent observations from the Icelandic Met Office indicate that a second fissure, about 500 meters long, opened on the eruption site, west of Fagradalsfjall.

You’ll see numerous photos of the eruption by clicking on this link :

https://www.ruv.is/english/2025-07-16-ninth-eruption-on-the-reykjanes-peninsula-448677

The vicinity of the eruption has been cordoned off by the police due to the significant risk of poisoning from toxic volcanic gases escaping from ground fissures.

Le réchauffement climatique et les phoques de la Baltique // Global warming and seals in the Baltic Sea

Ce n’est pas vraiment une surprise car on sait qu’avec la fonte de la banquise sous les coups de boutoir du réchauffement climatique, la vie devient de plus en plus difficile pour la faune de l’Arctique. On parle souvent des ours polaires qui ont tendance à venir suer terre trouver une nourriture qui fait défaut en mer. Ave la fonte des glaces, la capture des phoques devient de plus en plus aléatoire.

La presse lituanienne nous apprend que la vie des phoques est de plus en plus difficile dans lea mer Baltique où la hausse des températures fait inexorablement reculer la banquise. Les autorités cherchent un moyen de sauver les pinnipèdes. Des centres de réhabilitation ont été mis en place pour essayer de sauver les animaux en péril, comme dans le port lituanien de Klaipeda.

Selon les scientifiques locaux, le taux de survie des petits à l’état sauvage ne dépasse pas 5 %. La mer Baltique, qui est partagée entre l’Union européenne et la Russie, gèle rarement aujourd’hui, ce qui prive les phoques de sanctuaires pour élever leurs petits. Les mères sont obligées de se reproduire sur la terre ferme avec d’autres phoques. Elles sont incapables de reconnaître leurs petits et les abandonnent souvent. De plus, l’élevage des petits sur la terre ferme les expose aux humains, aux autres animaux sauvages, aux mâles turbulents, ainsi qu’à un risque accru de maladies.

Les scientifiques ont dû apprendre à soigner les petits. Ils sont d’abord nourris avec du lait maternisé avant de passer à la nourriture solide. À la fin des années 1980, les phoques étaient proches de l’extinction : il n’en restait que 4 000 à 5 000 dans la mer Baltique, sur une population d’environ 100 000 individus avant la Seconde Guerre mondiale. La population a diminué considérablement dans les années 1950 en raison de la chasse et de la concurrence avec les pêcheurs. L’utilisation de pesticides depuis les années 1960 n’a rien arrangé. Les phoques, qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire dans la mer Baltique, ont absorbé la pollution, ce qui a rendu les femelles stériles et a affaibli le système immunitaire de l’ensemble de la population, incapable de lutter contre les parasites et de résister aux infections. Après l’interdiction de l’utilisation des pesticides toxiques, la population a survécu et, selon les estimations actuelles, le nombre de phoques gris dans la mer Baltique se situe entre 50 000 et 60 000.

Avec la surpêche, plus de 80 % des ressources halieutiques de la mer Baltique ont été détruites et les phoques n’ont plus rien à manger L’interdiction de la pêche commerciale au cabillaud dans l’est de la mer Baltique décrétée en 2019 n’a pas encore donné de résultats positifs. Les scientifiques pointent aussi du doigt les filets de pêche près des côtes, dans lesquels les phoques en quête de nourriture s’empêtrent et finissent par se noyer.

Source : AFP, France Info.

Photo: C. Grandpey

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The piece of news does not really come as a surprise, as we know that with the melting of the sea ice under the assaults of global warming, life is becoming increasingly difficult for Arctic wildlife. We often hear about polar bears, who tend to come ashore to find food that is lacking at sea. With the melting ice, the capture of seals is becoming increasingly uncertain.

The Lithuanian press reports that life for seals is becoming increasingly difficult in the Baltic Sea, where rising temperatures are inexorably causing the sea ice to retreat. Authorities are looking for a way to save the pinnipeds. Rehabilitation centers have been set up to try to save endangered animals, such as in the Lithuanian port of Klaipeda.

According to local scientists, the survival rate of pups in the wild does not exceed 5%. The Baltic Sea, which is shared between the European Union and Russia, rarely freezes over today, depriving seals of sanctuaries to raise their pups. Mothers are forced to breed on land with other seals. They are unable to recognize their pups and often abandon them. Furthermore, raising pups on land exposes them to humans, other wildlife, unruly males, and an increased risk of disease.

Scientists have had to learn how to care for the pups. They are initially fed formula milk before transitioning to solid food. By the late 1980s, seals were close to extinction: only 4,000 to 5,000 remained in the Baltic Sea, out of a pre-World War II population of approximately 100,000. The population declined significantly in the 1950s due to hunting and competition with fishermen. The use of pesticides since the 1960s has not helped matters. Seals, which are at the top of the food chain in the Baltic Sea, absorbed the pollution, rendering the females sterile and weakening the immune system of the entire population, making it unable to fight off parasites and resist infections. After the ban on the use of toxic pesticides, the population survived, and current estimates place the number of gray seals in the Baltic Sea at between 50,000 and 60,000.
Overfishing has destroyed more than 80% of the Baltic Sea’s fishery resources, and the seals have nothing to eat. The ban on commercial cod fishing in the eastern Baltic Sea, imposed in 2019, has yet to yield any positive results. Scientists also accuse the fishing nets near the coast, in which seals searching for food become entangled and eventually drown.
Source: AFP, France Info.