Plaidoyer des Nations Unies pour les énergies renouvelables // UN advocacy for renewable energy

La vague de chaleur qui touche en ce moment de nombreux pays de l’hémisphère nord nous montre à quelle vitesse le réchauffement climatique se propage sur la planète. Chaque jour, des articles de presse du monde entier font état des conséquences désastreuses du changement climatique. Un nouveau rapport des Nations Unies publié le 18 mai 2022 explique que les concentrations de gaz à effet de serre, la chaleur des océans, l’élévation du niveau de la mer et l’acidification des océans ont atteint de nouveaux records en 2021.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, vient de lancer un plan en cinq points destiné à accélérer l’utilisation des énergies renouvelables : « Nous devons mettre fin à la pollution par les combustibles fossiles et accélérer la transition vers les énergies renouvelables avant de mettre le feu à notre propre maison. […] Le système énergétique mondial ne fonctionne plus et nous rapproche de plus en plus de la catastrophe climatique. »
L’avertissement de M. Guterres à propos d’une possible catastrophe environnementale intervient après la publication par l’Organisation Météorologique Mondiale de son rapport sur l’état du climat pour 2021. Le rapport indique que les sept dernières années ont été les sept plus chaudes jamais enregistrées. Les impacts des conditions météorologiques extrêmes ont entraîné des décès et des maladies, des migrations et des pertes économiques atteignant des centaines de milliards de dollars, et leur impact continue de se faire sentir cette année.
Dans son plan, qui se veut le préambule de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat (COP 27) qui se tiendra en Égypte en novembre, M. Guterres appelle à favoriser les transferts de technologie et à lever les obstacles de la propriété intellectuelle dans les technologies renouvelables, comme le stockage des batteries.
Ensuite, M. Guterres veut élargir l’accès aux chaînes d’approvisionnement et aux matières premières qui entrent dans les technologies renouvelables, et qui sont actuellement concentrées dans quelques pays puissants.
Le chef de l’ONU souhaite également que les gouvernements se réforment de manière à promouvoir les énergies renouvelables, par exemple en accélérant les projets solaires et éoliens.
Il appelle aussi à un abandon des subventions gouvernementales pour les combustibles fossiles qui s’élèvent actuellement à un demi-billion de dollars par an.
Enfin, M. Guterres demande que les investissements privés et publics dans les énergies renouvelables soient multipliés par trois pour atteindre au moins 4 000 milliards de dollars par an. Il regrette que les subventions gouvernementales pour les combustibles fossiles soient aujourd’hui plus de trois fois plus élevées que celles pour les énergies renouvelables.
Ces initiatives de l’ONU reposent sur une idée centrale : les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique ont généré un excès de chaleur dans l’atmosphère, à la surface de la Terre, dans les océans et les mers. Dans leur sillage, on observe des catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves comme la sécheresse, les ouragans, les inondations et les incendies de forêt.
Source : médias d’information internationaux.
Ce sont là de belles paroles, mais tant que les décisions prises lors des Conférences des Parties (COP) ne seront pas CONTRAIGNANTES, aucun progrès ne sera réellement réalisé et les pzays participants continueront à faire comme bon leur semble. Il y aura des promesses, mais combien seront tenues? Les glaciers et la banquise continueront de fondre et d’autres catastrophes naturelles se produiront.

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The heat wave that is currently affecting many countries in the northern hemisphere shows us how fast global warming is spreading over the planet. Everyday, articles in newspapers around the world report about the disastrous consequences of climate change. A new United Nations report released on May 18th, 2022 warns that that greenhouse gas concentrations, ocean heat, sea-level rise, and ocean acidification hit new records last year.

The United Nations Secretary-General Antonio Guterres has just launched a five-point plan to jump-start broader use of renewable energies : “We must end fossil fuel pollution and accelerate the renewable energy transition before we incinerate our only home. […] The global energy system is broken and bringing us ever closer to climate catastrophe.”

Mr. Guterres’ warning about possible environmental disaster comes after the World Meteorological Organization issued its State of the Climate Report for 2021, which said the last seven years were the seven hottest on record. The impacts of extreme weather have led to deaths and disease, migration, and economic losses in the hundreds of billions of dollars, and the fallout is continuing this year.

In his plan, which leans into the next U.N. climate conference (COP 27) taking place in Egypt in November, Guterres called for fostering technology transfer and lifting of intellectual property protections in renewable technologies, like battery storage.

Secondly, Guterres wants to broaden access to supply chains and raw materials that go into renewable technologies, which are now concentrated in a few powerful countries.

The U.N. chief also wants governments to reform in ways that can promote renewable energies, such as by fast-tracking solar and wind projects.

Fourth, he calls for a shift away from government subsidies for fossil fuels that now total a half-trillion dollars per year.

Finally, Guterres says private and public investments in renewable energy must triple to at least $4 trillion dollars a year. He noted that government subsidies for fossil fuels are today more than three times higher than those for renewables.

Those U.N. initiatives are built upon a central idea: That human-generated emissions of greenhouse gas in the industrial era have locked in excess heat in the atmosphere, on the Earth’s surface, and in the oceans and seas. The knock-on effect has contributed to more frequent and severe natural disasters like drought, hurricanes, flooding and forest fires.

Source: International news media.

All these are good words, but as long as the decisions taken during the Conferences of Parties are not BINDING, no progress will really be done. Glaciers and the sea ice will keep melting and more natural disasters will happen.

Photo: C. Grandpey

La foule en Islande cet été // Crowds in Iceland this summer

Si vous aviez l’intention de vous rendre en Islande pendant les vacances d’été, il est peut-être déjà trop tard. Les autorités islandaises préviennent qu’il y aura beaucoup de monde dans leur pays pendant l’été 2022 et qu’il devient déjà difficile de trouver un logement dans certaines régions. Trouver une voiture de location est également problématique. Le gérant d’une agence de voyages a déclaré : « Nous sommes presque à la capacité maximale pour juin, juillet et août dans de nombreuses régions, avec une pénurie de voitures de location durant ces mois. » La plupart des régions sont entièrement réservées pour la haute saison. Il sera difficile de trouver des chambres d’hôtel en juillet et en août partout dans le pays. Bien sûr, on peut se rabattre sur le camping qui est très agréable en Islande… à condition qu’il ne pleuve pas. On peut aussi prendre un bus pour se déplacer.
Selon les autorités islandaises, les gens sortent de leurs cocons après la crise de Covid et le tourisme reprend en conséquence. De nombreux touristes d’Europe du Nord seront en Islande cet été et il semble qu’ils resteront plus longtemps.
J’ai séjourné en Islande au début du mois de juillet 2021 et il y avait très peu de touristes. Mon côté ours me fait fuir les foules. J’irai donc visiter des endroits plus calmes cet été, mais plutôt en septembre quand les gens auront repris le travail !

Un séjour en Islande serait encore meilleur si une éruption se produisait. Personne ne sait prédire l’avenir volcanique mais il semble peu probable qu’un tel événement se produise dans les prochaines semaines. Certes, on, observe des pics de sismicité et des épisodes d’inflation sur la péninsule de Reykjanes, mais rien de vraiment significatif pour le moment.

NB: Suite à cette note sur la présence d’un très grand nombre de touristes en Islande au cours des prochains mois, un visiteur de mon blog me signale qu’il n’y a plus de places d’avion disponibles avant le mois de septembre au minimum. .

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If you intended to to to Iceland during the summer holidays, it might be too late. Icelandic tourist authorities warn that the summer of 2022 will be busy in the country and it is already getting difficult to get accomodation in some areas as well as rental cars. Said the manager of a travel agency : « We are almost to the maximum capacity for June, July and August in many areas, with a shortage of rental cars during these months. » Most areas are fully booked for the high season. It can be difficult to get hotel rooms in July and August everywhere in the country. Of course, you can go camping, which is very pleasent in Iceland….provided it does not rain, and take a bus to move around.

Icelandic authorities say it looks like people are coming out of their cocoons after Covid and tourism is picking up as a result. A lot of tourists from Northern-Europe will be in Iceland this summer and it seems they will be staying longer.

I spent some time in Iceland in July 2021 with very few tourists around. My bear spirit keeps me away from the crowds, so I will go and visit some quieter palces this summer, but rather in September when people have gone back to work!

A stay in Iceland would be even better if an eruption occurred. Nobody can predict the volcanic future but it seems unlikely that such an event will occur in the coming weeks. Sure, there are sometimes peaks of seismicity and episodes of inflation on the Reykjanes peninsula, but nothing really significant for the moment.

Editor’s note : Following this post about the very large number of tourists in Iceland over the next few months, a visitor to my blog told me that there are no more plane seats available until at least September.

Photos: C. Grandpey