Vague de chaleur en Islande // Heatwave in Iceland

Les scientifiques rappellent constamment que l’Arctique se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste du monde. Le mois de mai 2025 en Islande illustre parfaitement cette situation. Dans un bulletin spécial publié le 26 mai 2025, le Met Office islandais indique que du 13 au 22 mai 2025, une vague de chaleur inhabituelle a été observée dans le pays. Cela est dû à un système de haute pression bien établi près des îles Féroé, qui s’est progressivement déplacé vers l’Islande. Cet anticyclone a dirigé de l’air chaud du sud et du sud-est vers le pays pendant plusieurs jours. Bien que des conditions météorologiques similaires se soient déjà produites, cette vague de chaleur est exceptionnelle en raison de sa précocité dans l’année, de sa durée et de son ampleur.
L’ensemble de l’Islande a connu un temps très chaud pendant ces journées, avec des températures bien supérieures à la moyenne saisonnière. Les anomalies de température les plus élevées ont été relevées dans les hautes terres du nord-est et de l’est, où l’anomalie de température moyenne a dépassé 10 °C. Les températures ont atteint un pic le week-end du 17 au 18 mai, avec 20 °C ou plus dans environ la moitié des stations météorologiques d’Islande.
Les trois premières semaines de mai 2025 ont été exceptionnellement chaudes. Si l’on compare la température quotidienne moyenne nationale à la moyenne décennale des températures quotidiennes, seuls deux jours de mai ont enregistré des températures légèrement inférieures à la moyenne, tandis que tous les autres jours ont été supérieurs à la moyenne. Dans de nombreuses stations météorologiques du pays, la température moyenne des 22 premiers jours de mai n’a jamais été aussi élevée. De nouveaux records de température ont été établis en mai dans 94 % des stations automatiques en service depuis au moins 20 ans. La température la plus élevée a été de 26,6 °C à l’aéroport d’Egilsstaðir le 15 mai. C’est un nouveau record national de température pour un mois de mai. Le précédent record, établi en 1992, était de 25,6 °C à Vopnafjörður. Il a été de nouveau battu les trois jours suivants dans différentes régions du pays.
Le Met Office explique que des vagues de chaleur surviennent occasionnellement en Islande. Ce sont des périodes de courte durée pendant lesquelles les températures sont nettement supérieures à la normale pendant plusieurs jours consécutifs. Cependant, la vague de chaleur actuelle (du 13 au 22 mai 2025) est la plus intense jamais enregistrée en Islande en mai. La vague de chaleur la plus proche pour un mois de mai s’est produite en 1987, dans des conditions météorologiques à peu près identiques. Les vagues de chaleur les plus importantes de ces dernières années, en termes de durée et d’étendue, se sont produites vers la fin juillet et le début août 2008, ainsi qu’en août 2004.
Source : Met Office.

 

Source : Met Office islandais

 On peut noter que toutes ces températures élevées ont été enregistrées après les années 1970, période pendant laquelle le réchauffement climatique actuel a officiellement commencé. Dans un article publié le 23 mai 2025, j’ai expliqué que cette vague de chaleur touche toute l’Europe du Nord, y compris le nord de la France. Les champs de pommes de terre ont été labourés jusqu’à trois semaines plus tôt dans certaines régions du nord de l’Islande. Dans certains endroits, comme Húsavík, les semis ont déjà commencé, marquant un changement significatif par rapport au calendrier agricole habituel. De plus, les médias islandais indiquent que de nombreuses espèces d’insectes ont fait une apparition plus précoce que d’habitude cet été en Islande. Le temps chaud et favorable est probablement à l’origine de cette émergence précoce. Les touristes doivent donc s’attendre à subir les attaques et les piqûres de nuées d’insectes !

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Selon les dernières prévisions de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), avec une certitude de 70%, le réchauffement moyen de la planète devrait dépasser de plus de 1,5°C les niveaux préindustriels sur la période 2025-2029. La Terre devrait donc rester à des niveaux historiques de réchauffement après les deux années les plus chaudes jamais mesurées, 2023 et 2024, et demeurera aussi la décennie la plus chaude. Le seuil de 1,5°C défini par la COP21 de Paris en 2015 a déjà été dépassé, mais pas sur une durée suffisamment longue pour pouvoir être validé. Il est bien évident que cela s’appelle reculer pour mieux sauter. Non seulement les émissions de CO2 n’ont pas commencé à baisser mondialement, mais elles augmentent même encore. Il y a quelques jours, j’indiquais qu’elles atteignaient plus de 430 ppm au sommet du Mauna Loa (Hawaï) où la NOAA procède à des mesures en continu.

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Scientists are constantly warning that the Arctic is warming 3 or 4 times faster than the rest of the world. May 2025 in Iceland is a perfect illustration of this situation. In a special report released on May 26th, 2025, the Icelandic Met Office indicated that from May 13 to 22, 2025, an unusual heatwave occurred in the country. This was due to a persistent high-pressure system near the Faroe Islands, which gradually moved over Iceland. This high-pressure system directed warm air from the south and southeast toward the country for several days. Although similar weather conditions have occurred before, this heatwave was exceptional due to how early in the year it happened, how long it lasted, and how widespread it was.

The entire country experienced very warmweather during these days, with temperatures far above the seasonal average. The temperature anomalies were highest in the northeastern and eastern highlands of Iceland, where  the average temperature anomaly exceeded 10°C. Temperatures peaked over the weekend of May 17–18 when they reached 20°C or more at about half of all weather stations in Iceland.

The first three weeks of May 2025 were exceptionally warm. When comparing the national daily average temperature to the 10-year average expected daily temperatures, only two days in May had slightly below-average temperatures, while all other days were above average. At many weather stations across the country, the average temperature for the first 22 days of May has never been this high. New May temperature records were set at 94% of all automatic stations that have been operated for at least 20 years.  The highest temperature was 26.6°C at Egilsstaðir Airport on May 15, setting a new national May temperature record. The previous record was 25.6°C in Vopnafjörður and occurred on May 26, 1992. The old record from 1992 was surpassed three more times in the following days in different parts of the country.

The Met Office explains that heatwaves occasionally occur in Iceland, periods when temperatures are significantly above normal for several consecutive days. However, the current heatwave (May 13–22, 2025) is the most intense ever recorded in Iceland during May. The closest comparable May heatwave occurred in 1987, under very similar weather conditions. The most significant heatwaves in recent years, in terms of duration and extent, occurred around the end of July and beginning of August 2008, and in August 2004.

Source : Met Office.

One can notice that all these high temperatures were measured after the 1970s which is the moment when the current global warming officially started. In a post released on 23 May 2025, Iexplained that the heawave affects all of northern Europe, including northern France. Potato fields have been plowed up to three weeks early in some parts of northern Iceland. In some locations, such as Húsavík, sowing has already begun, marking a significant change from the usual agricultural calendar. Moreover, Icelandic news media indicate that numerous insect species have made an earlier-than-usual appearance this summer in Iceland, with the warm and favorable weather likely driving the early emergence. Tourists should expect biting flies soon !

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According to the latest predictions from the World Meteorological Organization (WMO), with 70% certainty, average global warming is expected to exceed pre-industrial levels by more than 1.5°C over the period 2025-2029. The Earth is therefore expected to remain at historic levels of warming after the two hottest years ever recorded, 2023 and 2024, and will also remain the hottest decade. The 1.5°C threshold set by the COP21 in Paris in 2015 has already been exceeded, but not for a long enough period to be validated. This is clearly stepping back to leap forward. Not only have CO2 emissions not begun to decline globally, but they are even still increasing. A few days ago, I reported that they reached more than 430 ppm at the summit of Mauna Loa (Hawaii), where NOAA is taking continuous measurements.

L’Ouest américain transpire à grosses gouttes // American West sweating profusely

Vous voulez savoir pourquoi 2024 est en passe d’être l’année la plus chaude de l’histoire alors que les températures sont relativement raisonnables en France ? Allez donc visiter l’Ouest des États Unis et vous comprendrez! Cette semaine encore, les températures sont caniculaires dans la région. Qui plus est, une vague de chaleur intense est prévue, avec à la clé des températures qui pourraient être les plus élevées de l’été.
Des alertes canicule sont en vigueur dans certaines régions du sud de la Californie, de l’Arizona et du Nevada, où habitent des dizaines de millions de personnes. Cette chaleur extrême devrait connaître son apogée à partir du 4 septembre et durer jusqu’au week-end.
La ville de Los Angeles pourrait voir le thermomètre approcher 37,7 °C (100 °F), avec des endroits à l’intérieur des terres où la température pourrait atteindre près de 43,3 °C (110 °F) ou plus, selon le National Weather Service (NWS). La baisse des températures pendant la nuit n’apporteront que peu de soulagement.
Les villes situées dans le désert comme Palm Springs devraient connaître plusieurs jours de températures supérieures à 43,3 °C, tandis que les températures maximales dans le Parc national de la Vallée de la Mort, qui connaît son été le plus chaud jamais enregistré, devraient grimper jusqu’à 47,7 °C le 6 septembre.
Même San Francisco, qui connaît normalement une température raisonnable, devrait afficher au moins 7 °C au-dessus de la moyenne.
La vague de chaleur va aggraver une situation déjà inquiétante dans l’Ouest américain. Les Californiens viennent de connaître leur mois de juillet le plus chaud de tous les temps ; la température moyenne de l’État pour ce mois est de 27,6 °C. De nombreuses villes ont connu plusieurs jours de températures supérieures à 38 °C, et plusieurs d’entre elles ont battu des records de température lors d’une vague de chaleur remarquable en juillet.
Les habitants des autres États, en particulier dans le sud-ouest des États-Unis, n’ont pas été mieux lotis. Las Vegas, dans le Nevada, a également connu le mois de juillet le plus chaud de son histoire et a battu son record de température quotidienne lorsque la ville a atteint 48,8 °C (120 °F). Pendant ce temps, à Phoenix, en Arizona, la ville a enregistré son 100ème jour consécutif de températures supérieures à 37,7 °C (100 °F) le 1er septembre. Cela dépasse une série établie dans les années 1990.
Des incendies de forêt réduisent actuellement en cendres de vastes étendues de Californie et la vague de chaleur de septembre pourrait aggraver encore la situation. L’Oregon a connu plus d’incendies cette année que toute autre année. Des dizaines d’incendies de forêt continuent de brûler de l’État de Washington à l’Idaho en passant par l’Arizona, tandis que la Californie est aux prises avec le quatrième plus grand incendie de forêt de son histoire.
Source : Médias d’information américains.

Dans la Vallée de la Mort (Photo: C. Grandpey)

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Want to know why 2024 is about to be the hottest year in history while temperatures are reasonable in France ? Just go and visit the American West ! Searing temperatures are prevailing in the region once again this week. A brutal heatwave is also predicted that could bring some of the highest temperatures of the summer.

Excessive heat warnings are in effect across parts of southern California, Arizona and Nevada, affecting tens of millions of people. The harsh weather is predicted to peak beginning on September 4th and lasting into the weekend.

The city of Los Angeles could see temperatures approaching 100F (37.7C), with locations further inland hitting nearly 110F (43.3C) or higher, according to the National Weather Service (NWS). Warm overnight low temperatures will bring little relief from the heat.

Desert cities such as Palm Springs are expected to see multiple days of temperatures over 43.3°C, while highs in Death Valley national park, which is experiencing its hottest summer on record, are expected to soar up to 118F (47.7C) on September 6th.

Even normally temperate San Francisco is predicted to be at least 7 degrees Celsius above average.

The heatwave will add to the pain of what has already been a devastating summer across the US West. Californians have just experienced their hottest July of all time, with the state’s average temperature for the month recorded at 81.7F (27.6C). Many cities have endured multiple days of temperatures greater than 100F (about 38C), and several cities broke temperature records during a remarkable July heatwave.

There has been little relief for residents in other states, particularly across the US south-west. Las Vegas, Nevada, also saw its hottest ever July, and broke an all-time daily temperature record when the city hit 120F (48.8C). Meanwhile in Phoenix, Arizona, the city marked its 100th consecutive day of temperatures over 100F (37.7°C) on September 1st, surpassing a streak set in the 1990s.

Wildfires are currently burning large swths of California and the September heatwave could make things even worse. Oregon has seen more fire this year than any other. Dozens of wildfires continue to burn from Washington to Idaho to Arizona, while California has been battling its fourth largest wildfire in history.

Source : US news media.

L’Ouest des États Unis ravagé par le feu et les records de température continuent de tomber ! // Western US ravaged by fire and temperature records are still broken !

Pour l’instant, aucune véritable canicule n’a touché la France cet été. L’actualité est essentiellement envahie par la politique et les Jeux Olympiques. Aucune mention n’est vraiment faite de fortes vagues de chaleur et de sécheresses comme celles qui ravagent l’ouest des États-Unis. Des températures record ont été enregistrées en Arizona ou dans la Vallée de la Mort, provoquant la mort de plusieurs personnes.
Les vagues de chaleur et la sécheresse entraînent inévitablement des incendies de forêt. Plusieurs États de l’ouest des États-Unis, dont la Californie et l’Utah, luttent contre les flammes au moment où des millions d’Américains dans la région suffoquent sous des températures difficilement supportables.

En Californie, des ordres d’évacuation ont été émis à l’est de Los Angeles, dans le comté de Riverside, où des incendies ont détruit plusieurs bâtiments et brûlé plus de 800 hectares de terrain. L’agence gouvernementale Cal Fire indique que dans toute la Californie, les pompiers combattaient encore 21 incendies le 22 juillet 2024. Leurs efforts sont compliqués par les températures torrides qui ont frappé l’ouest des États-Unis au cours du week-end. Plus de 30 millions de personnes ont reçu des alertes de chaleur et ont été invitées à se protéger en Californie, en Arizona, au Nevada, en Oregon et dans l’État de Washington. La saison des feux de forêts est à nouveau très active dans la région, après deux années de répit grâce à des hivers pluvieux. Les vagues de chaleur à répétition depuis début juin 2024 ont asséché une grande partie de la végétation, facilitant ainsi la propagation des incendies. Depuis le mois de janvier, les incendies de forêt ont ravagé quelque 84 000 hectares en Californie, soit bien plus que les 4 000 hectares enregistrés au cours de la même période l’année dernière, et bien au-dessus de la moyenne quinquennale de 15 600 hectares brûlés.
La Californie a envoyé ses pompiers dans l’Oregon voisin, où la saison des incendies de forêt a connu un « début très agressif », selon les termes du gouverneur. Une vingtaine d’incendies sont en cours dans cet État du nord-ouest. L’un d’entre eux, l’incendie de Cow Valley, a été qualifié de « méga-incendie » la semaine dernière après avoir ravagé plus de 41 000 hectares dans une zone rurale heureusement peu peuplée. Les autorités affirment qu’il est désormais contenu à 80 pour cent.
L’Utah a également été touché par un incendie de forêt le 20 juillet. Il a éclaté près de la capitale, Salt Lake City et a donné lieu à des ordres d’évacuation pour une quarantaine de maisons situées dans les collines au nord de la ville. Le feu a semé la panique parmi les habitants qui ont vu les flammes s’approcher de leurs maisons.
Les scientifiques s’accordent à dire que tous ces phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents à mesure que notre planète se réchauffe, en grande partie à cause de la dépendance humaine aux combustibles fossiles.

 Source  : médias d’information américains.

Comme je l’ai déjà écrit, juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, après six mois de conditions météorologiques destructrices, avec notamment des inondations et des vagues de chaleur. Le mardi 23 juillet 2024, l’agence climatique Copernicus a indiqué que le dimanche 21 juillet avait été la journée la plus chaude jamais enregistrée,
La température moyenne de l’air à la surface de notre planète a atteint 17,09 degrés Celsius (et non pas 17,9°C comme l’on dit beaucoup de journalistes français!), légèrement au-dessus du précédent record établi en juillet 2023 de 17,08 °C, alors que les vagues de chaleur affectaient de vastes étendues des États-Unis, de l’Europe et de la Russie.
L’agence ajoute que le début de cette semaine pourrait éclipser le record de dimanche car des vagues de chaleur continuent de sévir à travers le monde.
Depuis juin 2023, chaque mois écoulé est le plus chaud depuis le début des relevés.

Image d’incendie en Californie (Crédit photo : US Forest Service)

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For the moment, no real heat wave has affected France this summer. The news is about politics and the Olympic Games. No mention is really made of the severe heatwaves and droughts that ravage the western part of the United States. Record temperatures have been registered in Arizona or the Death Valley, causing the deaths of several persons.

Heatwaves and drought inevitably mean wildfires. Several western US states including California and Utah are battling the flames as millions of Americans in the region were once again under heat alerts.

In California, evacuation orders were issued east of Los Angeles in Riverside County, where fires destroyed several buildings and burned through more than 800 hectares of land. The government agency Cal Fire.indicates that across California, firefighters were still battling 21 blazes of various sizes on July 22nd, 2024. Their efforts were complicated by baking temperatures that hit the western United States over the weekend, with more than 30 million people affected by heat warnings in California, Arizona, Nevada, Oregon and Washington state. The wildfire season is again very active in the region, after two years of respite thanks to rainy winters. Repeated heat waves since the beginning of June 2024 have dried out much of the vegetation, making it easier for fires to spread. Since January, forest fires have ravaged some 207,415 acres in California—well above the 10,080 acres recorded during the same period last year, and exceeding the five-year average of 38,593 acres burned.

California has sent its firefighters to neighboring Oregon, where the wildfire season has had a « very aggressive start, » in the governor’s words Around 20 fires are being battled in the northwestern state. One of them, the Cow Valley Fire, was called « megafire » last week after it tore through more than 100,000 acres in a rural, largely unpopulated area. Authorities say it is now 80 percent contained.

Utah was also hit by a wildfire on on July 20th. It broke out near state capital Salt Lake City. It prompted evacuation orders for around 40 homes in the hills north of the city, and spread panic among some who saw the flames up close.

Scientists agree to say that all these extreme weather events are becoming increasingly common as our planet warms, largely due to human reliance on fossil fuels.

Source : US news media.

As I put it before, June 2024 saw the hottest June on record across the globe, capping half a year of wild and destructive weather, including floods and heat waves.

On Tuesday, July 23rd, 2024, the European Union Climate agency Copernicus indicated that Sunday, July 21st was the hottest day ever recorded,

The global average surface air temperature on Sunday reached 17.09 degrees Celsius, slightly higher than the previous record set last July of 17.08 C, as heatwaves scorched large swathes of the United States, Europe and Russia.

The agency added that the beginning of this week could eclipse Sunday’s record as heatwaves continue to sizzle across the world.

Every month since June 2023 has now ranked as the planet’s hottest since records began.

Vague de chaleur et fonte des glaciers en Argentine // Heat wave and glacier melting in Argentina

Comme de nombreuses régions du monde – la France ces jours derniers – l’Amérique du Sud traverse une vague de chaleur, avec des températures qui dépassent de 10 °C la moyenne saisonnière en de nombreux endroits. L’Argentine est le pays le plus touché, avec 17 provinces qui connaissent des températures record.
La vague de chaleur a provoqué des incendies de forêt dans la province argentine de Cordoba mais aussi au Chili, ainsi que la perte de la couverture neigeuse de plusieurs glaciers andins en Argentine.
Le glacier Upsala est le troisième plus grand glacier du champ de glace du sud de la Patagonie. Sa partie supérieure se situe dans une zone entre le Chili et l’Argentine. Son front sud se trouve dans le Parc national Los Glaciares en Argentine. Il s’écoule à partir du champ de glace du sud de la Patagonie, d’où part également le glacier Perito Moreno, vers le lac Argentino.
L’Upsala fait partie des nombreux glaciers qui ont considérablement reculé au cours des 50 dernières années en raison de la hausse des températures. Il a été photographié par des satellites d’observation de la Terre qui ont montré qu’il a reculé d’environ 9 km depuis 1986.
Dans l’image ci-dessous, capturée par l’un des satellites Copernicus Sentinel-2 le 22 septembre 2023, le terminus du glacier en 1986 est mis en évidence par une ligne jaune. Le recul est parfaitement visible ainsi que le fait que les glaciers Upsala et Bertacchi, qui étaient encore unis en 2016, sont désormais séparés. C’est un peu comme les glaciers des Bossons et de Taconnaz dans nos Alpes, dont la Jonction n’existe plus.
Source : Copernicus.

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Like many parts of the world – Franc in the past days – South America is going through a heatwave, with temperatures rising 10ºC above the seasonal average in many places. Argentina is most affected, with 17 provinces experiencing record-breaking temperatures.

The heatwave has also resulted in wildfires in the provonce of Cordoba, in Chile, and the loss of snow cover on several Andean glaciers in Argentina.

The Upsala Glacier is ranked as the third largest glacier in the Southern Patagonian Ice Field. Its higher portion lies in an area between Chile and Argentina. Its southern side is located in Los Glaciares National Park in Argentina. It flows from the Southern Patagonian Icefield, from which the Perito Moreno Glacier also flows, towards Lake Argentino.

Unfortunately, many glaciers in the area, including Upsala, have significantly retreated over the last 50 years due to rising temperatures. The Upsala Glacier has been observed closely by Earth Observation satellites, which have shown that the glacier has retreated by around 9 km since 1986.

In the image below, captured by one of Copernicus Sentinel-2 satellites on 22 September 2023, the terminus of the glacier as it was in 1986 is highlighted with a yellow line. The retreat can clearly be seen as well as the fact that the Upsala and the Bertacchi Glaciers, which were still joined in 2016, are now separated. It is like the Bossons and taconnaz in our Alps, where the Junction no longer exists.

Source : Copernicus.

Source: Copernicus