Astéroïde de Chicxulub : pas d’hiver d’impact durable ? // Chicxulub asteroid : no long-lasting impact winter ?

Selon une nouvelle étude publiée en mars 2023 dans la revue Geology, l’impact de l’astéroïde qui s’est écrasé sur la péninsule du Yucatán il y a 66 millions d’années et a anéanti les dinosaures n’aurait pas déclenché d’hiver d’impact durable. Cette découverte soulève de nouvelles questions sur ce qui s’est passé sur Terre juste après cet événement qui a provoqué une extinction de 75 % des espèces, y compris tous les dinosaures non aviaires. Pendant des décennies, les scientifiques ont émis l’hypothèse que l’impact avait projeté tellement de poussière dans l’atmosphère qu’il avait provoqué un « hiver d’impact », une période de refroidissement prolongé au cours de laquelle la température de la planète avait chuté.
La nouvelle étude raconte une histoire différente. Les chercheurs ont découvert qu’il n’y avait aucune preuve d’un hiver d’impact. Ils ont analysé des bactéries fossilisées dans des échantillons de charbon avant, pendant et après l’impact de Chicxulub. Suite aux changements de température, ces bactéries grossissent ou amincissent leurs parois cellulaires. Les scientifiques ont découvert qu’au cours des millénaires qui ont suivi l’impact, les bactéries ne semblent pas avoir grossi pour affronter un hiver. Au lieu de cela, ils ont trouvé une tendance au réchauffement d’environ 5 000 ans qui s’est ensuite stabilisée relativement rapidement. Ces années chaudes peuvent avoir été provoquées par des super éruptions volcaniques qui ont émis du CO2 dans l’atmosphère au cours des millénaires qui ont précédé la fin brutale du Crétacé.
Cependant, cela ne signifie pas que l’hypothèse d’un hiver d’impact doit être exclue. Le nuage de poussière généré par l’impact de l’astéroïde n’a peut-être persisté dans l’atmosphère que pendant une décennie ou moins, sans modifier sensiblement la température globale, mais en plongeant la Terre dans l’obscurité. Selon l’étude, le phénomène n’a pas besoin d’être très long. Il suffit de plusieurs mois sans soleil pour tuer la plupart des plantes sur Terre. Avec la disparition de tant de plantes, les herbivores ont eu du mal à trouver suffisamment de nourriture. La mort de ces espèces a entraîné celle des grands carnivores et d’autres espèces qui en dépendaient.
Les chercheurs conviennent qu’il y a probablement eu une courte période de froid et d’obscurité au début de l’extinction de la fin du Crétacé, mais cela ne semble pas avoir déclenché une tendance au refroidissement sur le long terme.
Les résultats de l’étude montrent que la Terre semble capable de rebondir après un événement climatique plus rapidement qu’on ne le pensait auparavant, mais pas sans déclencher une extinction massive.
Les chercheurs veulent maintenant étudier le charbon de plusieurs sites aux États-Unis afin de reconstituer une archive des changements de température au cours des millénaires qui ont précédé l’impact de l’astéroïde. Ils espèrent que ces données leur permettront de faire le distinguo entre les effets du volcanisme et l’impact de Chicxulub.
Source : Yahoo Actualités.

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According to a new research published in March 2023 in the journal Geology, the asteroid that smashed into the Yucatán Peninsula 66 million years ago and wiped out the dinosaurs did not trigger a long-lasting impact winter, a discovery that raises new questions about what happened on Earth just after it hit. The event, called the Chicxulub impact, triggered a mass extinction that wiped out 75% of species, including all non-avian dinosaurs. For decades, scientists speculated that the impact tossed so much dust and dirt into the atmosphere that it triggered an « impact winter », a period of prolonged cooling during which global temperatures plummeted.

The new study tells a different story. The researchers «found that there was no evidence for a ‘nuclear winter. » They analyzed bacteria fossilized in coal samples from before, during, and after the Chicxulub impact. In response to temperature changes, these bacteria thicken or thin their cell walls. The scientists found that in the millennia after the impact, the bacteria didn’t seem to be bulking up for winter. Instead, they found a roughly 5,000 year warming trend that stabilized relatively quickly. These hot years may have been the result of super volcanoes belching CO2 into the atmosphere in the millennia leading up to the Cretaceous period’s abrupt end.

However, this doesn’t mean that an impact winter should be excluded. The blanket of dust kicked up by the asteroid may have only lingered in the atmosphere for a decade or less, not noticeably changing global temperatures, but plunging Earth into darkness. « It doesn’t even need to be that long. If you just had months without the sun, it would be enough to kill most of the plants in the world. » With so many plants gone, herbivores struggled to find enough food to eat. As these species died, it killed off large carnivores and other species that depended on them.

The researchers agree that there likely was a short period of cold and darkness at the start of the end-Cretaceous extinction. But it doesn’t seem to have set off a long-term cooling trend.

Their findings indicate that Earth may be capable of rebounding from a climate-changing event faster than previously thought, but not without triggering a mass extinction.

The researchers now plan to investigate coal from more sites in the U.S. in order to piece together a record of temperature changes in the millennia leading up to the asteroid impact. They hope these data will help them disentangle the effects of volcanism from the Chicxulub impact.

Source : Yahoo News.

Représentation d’artiste de impact de  la météorite sur la péninsule du Yucatan (Source: Wikipedia)

L’astéroïde de Chicxulub a généré un tsunami cataclysmal // The Chicxulub asteroid triggered a cataclysmal tsunami

Cette note ne parle pas de volcans, mais d’un énorme cratère, celui creusé par un astéroïde à Chicxulub dans la péninsule mexicaine du Yucatan il y a quelque 66 millions d’années. Dans une étude publiée dans AGU Advances, les scientifiques ont pour la première fois simulé à quelle distance et à quelle vitesse le tsunami produit par l’astéroïde qui a tué les dinosaures s’est propagé à travers le globe. En plus d’éliminer les dinosaures, le cataclysme a bouleversé notre planète. L’impact produit par l’astéroïde était si puissant qu’il a éjecté des sédiments du plancher océanique et même une partie de la croûte terrestre à des kilomètres dans l’atmosphère. Il a également déclenché une vague de près de cinq kilomètres de hauteur. 10 minutes après l’impact, la vague mesurait encore environ un kilomètre et demi de hauteur et se précipitait à toute vitesse à plus de 200 kilomètres du cratère. En cliquant sur le lien suivant, vous verrez une vidéo qui montre les vagues dévastatrices dans leur propagation à travers le monde :

https://youtu.be/aJJOjWX3S1Q

L’équipe scientifique a trouvé dans les archives fossiles des preuves étayant leur simulation. Dans ce qui est aujourd’hui la Nouvelle-Zélande, les carottes de sédiments montrent une grande confusion dans le temps. Bien que précédemment attribuée à des séismes locaux, les scientifiques pensent que c’est l’impact de l’astéroïde à 12 000 kilomètres de distance qui est la cause de cette confusion. En effet, même si les vagues du tsunami n’avaient que 10 mètres de haut, elles ont perturbé l’océan jusqu’à son plancher.
Cette étude intervient quelques semaines seulement après la découverte d’un astéroïde susceptible de détruire une planète à proximité de la nôtre. Cependant, il n’est pas prévu que sa trajectoire croise prochainement celle de la Terre. Et même si c’était le cas, la NASA sait maintenant comment faire dévier les astéroïdes.
Source: Yahoo Actualités.

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This post is not about volcanoes, but it is about a huge crater, the one dug by the Chicxulub in Mexico’s Yucatan Peninsula about 66 million years ago. In a study published in AGU Advances, scientists have for the first time simulated how far and fast the asteroid that killed the dinosaurs, impact spread around the globe. Besides wiping out the dinosaurs, it caused huge changes on our planet. The asteroid was so powerful that it ejected seafloor sediment and even part of the Earth’s crust kilometers into the atmosphere. It also caused a wave nearly five kilometers high. Even 10 minutes after impact, the wave was still about one and a half kilometer tall and was racing outward, already over 200 kilometers away from the crater. By clicking on the following link, you will see a video that shows the waves that spread around the world, spreading devastation.

https://youtu.be/aJJOjWX3S1Q

The scientific team found evidence to back up their simulation’s version of events in the fossil record. In what is now New Zealand, sediment cores show a very jumbled record of time. Though previously attributed to local earthquakes, scientists now think that the asteroid impact 12,000 kilometers away caused the disarray. Because even if the tsunami waves were only 10 meters high, they disturbed the ocean all the way down to the seafloor.

This study comes just weeks after the discovery of a planet-killer sized asteroid in our astronomical neighborhood. However, it is not predicted to cross paths with Earth anytime soon. And even if it did, NASA now knows how to bonk asteroids off course.

Source: Yahoo News.

Vue d’artiste de l’astéroïde s’écrasant sur Terre (Source: Wikipedia)

C’est sûr : la chute d’un astéroïde a exterminé les dinosaures ! // Sure : the fall of an asteroid exterminated the dinosaurs !

Il existe depuis très longtemps une controverse sur la cause de l’extinction des dinosaures. Certaines études expliquent qu’ils ont été tués par la chute d’un astéroïde, tandis que d’autres affirment que leur disparition est due à une éruption volcanique majeure.
En attendant la prochaine étude qui arrivera inévitablement un jour ou l’autre, des recherches entreprises par des scientifiques de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Bristol espèrent mettre un terme à cette controverse et expliquent que les dinosaures ont disparu en raison de l’impact d’un énorme astéroïde sur notre planète il y a 65 millions d’années. L’étude a été publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. On y lit que l’impact de l’astéroïde est forcément la seule raison pour laquelle près de 75 pour cent des espèces de la planète ont été anéanties. Elles n’ont pas été exterminées par une éruption volcanique dans la région du Deccan, comme cela a été affirmé précédemment.
Les chercheurs démontrent que l’impact de astéroïde a provoqué un hiver qui a duré des décennies et détruit les environnements propices aux dinosaures. A côté de cela, les effets des éruptions volcaniques – aussi intense soient-elles – n’étaient pas suffisants pour perturber de façon durable les écosystèmes à l’échelle de la planète. Selon les auteurs de l’étude, leurs travaux confirment, pour la première fois de manière quantitative, que la seule explication plausible de l’extinction des dinosaures est l’impact d’un astéroïde.
En décembre 2019, une autre étude a expliqué que les dinosaures avaient du mal à survivre avant la chute de l’astéroïde à cause d’une forte augmentation du niveau de mercure causée par des éruptions volcaniques majeures dans les Trapps du Deccan. Ces éruptions, qui se sont produites il y a 66 millions d’années, ont probablement formé une grande partie de l’ouest de l’Inde.
Dans le cadre de la nouvelle étude, les chercheurs ont élaboré des modèles présentant différents scénarios susceptibles d’affecter les dinosaures, y compris la réduction de la lumière solaire à des degrés divers; les effets sur l’environnement de l’impact de l’astéroïde comme la température et les précipitations; et la cartographie des zones où les conditions de vie seraient encore présentes après un impact d’astéroïde ou une éruption volcanique.
Au lieu de se limiter aux données géologiques pour modéliser les effets que la chute de  l’astéroïde ou des éruptions volcaniques sur le climat mondial, les chercheurs ont ajouté une dimension écologique pour montrer dans quelle mesure ces fluctuations climatiques ont sérieusement affecté les écosystèmes. Ils expliquent qu’après la chute l’astéroïde et l’hiver «hiver rigoureux dans le monde», n’importe quel type d’éruption volcanique aurait provoqué la réapparition de nombreux habitats, avec un retour de la vie. Ils fournissent également de nouvelles preuves montrant que les éruptions volcaniques survenant à peu près au même moment auraient pu réduire les effets de l’impact de l’astéroïde sur l’environnement, en particulier en accélérant la hausse des températures après l’hiver. Ce réchauffement induit par les éruptions volcaniques a d’ailleurs contribué à stimuler la survie et le rétablissement d’animaux et de plantes après l’extinction des dinosaures. De nombreux groupes ont prospéré par la suite, notamment les oiseaux et les mammifères.
Une autre étude publiée en janvier 2020 arrive à la même conclusion et explique que la raison pour laquelle les dinosaures ont disparu est « totalement liée à l’astéroïde », tout en exprimant des doutes sur l’impact d’une éruption volcanique sur le climat.
Selon une autre étude publiée en octobre 2019, il est très probable que les océans sur Terre ont été acidifiés suite à l’impact de l’astéroïde.
Une étude publiée en janvier 2019 nous apprend que l’impact de l’astéroïde a pu également provoquer un tsunami de plus de 1500 mètres de hauteur.
Enfin, une étude publiée en septembre 2019 a comparé l’impact de l’astéroïde à la puissance de 10 milliards de bombes atomiques.
Source: Fox News, The Australian.

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There has been for a long time a controversy about the cause of the extiction of the dinosaurs. Some studies explained they were all killed by the fall of an asteroid whereas other theories affirmed their disappearance was caused by a major volcanic eruption.

Waiting for the next study that will inevitably arrive some day or other, a new research by scientists from the Imperial College London and the University of Bristol hopes to put the controversy to bed and explains that the dinosaurs went extinct due to the massive asteroid that hit Earth 65 million years ago. The research has been published in the Proceedings of the National Academy of Sciences One can readd that the asteroid impact is the sole reason that nearly 75 percent of all species on the planet were wiped out. They were not exterminated by a volcanic eruption in the Deccan region, as has been previously suggested.

The researchers show that the asteroid caused an impact winter for decades, and that these environmental effects decimated suitable environments for dinosaurs. In contrast, the effects of the intense volcanic eruptions were not strong enough to substantially disrupt global ecosystems. The authors of the study say that their work confirms, for the first time quantitatively, that the only plausible explanation for the extinction is the impact of an asteroid.

In December 2019, a separate study suggested dinosaurs were already struggling to survive prior to the asteroid due to a sharp increase in mercury levels caused by a massive volcano eruption of the Deccan Traps. These eruptions, which occurred 66 million years ago, are believed to have formed much of western India.

In the new study, the researchers built models that looked at how different scenarios would affect the dinosaurs, including reductions in sunlight to varying degrees; the impact to the environment as a result of the asteroid impact, such as temperature and rainfall; and mapping where the conditions would still exist after an asteroid impact or volcanic eruption to come up with their findings.

Instead of only using the geologic record to model the effect on climate that the asteroid or volcanism might have caused worldwide, the researchers pushed this approach a step forward, adding an ecological dimension to the study to reveal how these climatic fluctuations severely affected ecosystems. They explain that after the asteroid caused a « drastic global winter, » any kind of volcanic eruption would have caused a restoration to many habitats, causing life to thrive again. They also provide new evidence to suggest that the volcanic eruptions happening around the same time might have reduced the effects on the environment caused by the impact, particularly in quickening the rise of temperatures after the impact winter. This volcanic-induced warming helped boost the survival and recovery of the animals and plants that made through the extinction, with many groups expanding in its immediate aftermath, including birds and mammals.

A separate study published in January 2020 came to the same conclusion and explained that the reason the dinosaurs went extinct was « all about the asteroid, » placing more doubt on any impact of a volcanic eruption impacting the climate.

According to a study published in October 2019, the asteroid may have also acidified Earth’s oceans after its impact.

Another study, published in January 2019, suggested that the impact from the asteroid also caused a worldwide tsunami more than 1,500 metres high.

Still another study published in September 2019 compared the impact of the asteroid to the power of 10 billion atomic bombs.

Source : Fox News, The Australian.

Carte de l’anomalie gravitationnelle du cratère de Chicxulub creusé par l’astéroïde. La côte du Mexique apparaît en blanc. L’emplacement du cratère apparaît sous la forme d’une série de caractéristiques concentriques. Les points blancs représentent les cénotes (gouffres totalement ou partiellement remplis d’eau). Un anneau de cénotes est associé à la plus grande caractéristique semi-circulaire, bien que son origine exacte soit incertaine. (Source : USGS

Un cratère géant sous la calotte glaciaire du Groenland // A giant crater beneath Greenland’s ice sheet

Quand on parle de cratères, on pense tout d’abord aux volcans, mais il ne faudrait pas oublier les cratères d’impact laissés par les météorites. L’un des plus célèbres est Meteor Crater dans l’Arizona aux Etats Unis, mais il en existe de nombreux autres dans le monde, comme l’astroblème de Rochechouart-Chassenon dans la Haute Vienne, à une trentaine de kilomètres de mon domicile.

Selon un article publié le 14 novembre 2018 dans la revue Science Advances, des scientifiques ont découvert au Groenland, sous le glacier Hiawatha, un énorme cratère d’impact plus grand que la ville de Paris. C’est probablement l’une des 25 plus grandes structures d’impact sur Terre. Il s’agit d’une dépression circulaire dans le substrat rocheux. Elle mesure 31 km de diamètre, à un kilomètre sous la glace, et a probablement été causée par la chute d’un astéroïde ferreux d’environ un kilomètre de diamètre.
Il ne fait guère de doute que l’impact a eu des conséquences environnementales importantes dans l’hémisphère nord et peut-être même au-delà. Un tel événement a pu affecter le climat et faire fondre une grande partie de la glace. Cela a pu aussi provoquer un afflux soudain d’eau froide dans le détroit de Nares entre le Canada et le Groenland, avec un impact sur les courants océaniques dans la région.
Les chercheurs ne sont pas sûrs de l’âge exact du cratère, mais pensent qu’il est peu probable qu’il soit antérieur à la formation de la calotte glaciaire du Groenland au début du Pléistocène, il y a plus de deux millions d’années. En utilisant des techniques de datation, ils ont constaté que la jeune glace recouvrant le cratère était en bon état, mais que la glace plus profonde et plus ancienne présentait de nombreux débris et était très dégradée.
Ce cratère est le premier du genre à être découvert dans le nord-ouest du Groenland. Il ajoute une pièce importante au puzzle du paysage qui se cache sous la gigantesque calotte glaciaire. Bien que les sondages de la calotte glaciaire du Groenland par radar aéroporté aient commencé dans les années 1970, il n’a pas été possible de procéder à une étude détaillée de la calotte avant les deux dernières décennies.
Après avoir effectué leur découverte initiale, les chercheurs ont collecté trois échantillons de sédiments déposés par une rivière s’écoulant du glacier. Dans l’un des échantillons, des grains de quartz angulaires avec de petites inclusions fluides étaient présents et montraient des signes du choc subi au cours de l’impact. Plusieurs de ces grains sont constitués de matériaux carbonés et de verre, probablement dérivés de la fusion par impact de grains de minéraux dans le substrat rocheux. Des analyses supplémentaires ont révélé que le sédiment contenait des concentrations élevées de nickel, de cobalt, de chrome et d’or, ce qui est la preuve d’une météorite ferreuse relativement rare.
Source: Presse internationale.

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When we talk about craters, we first think of volcanoes, but we should not forget the impact craters left by meteorites. One of the most famous is Meteor Crater in Arizona in the United States, but there are many others in the world, like the “astroblème Rochechouart-Chassenon” in Haute Vienne (France), about thirty kilometers from my home.

According to an article published on November 14th, 2018 in the journal Science Advances, scientists have discovered a huge impact crater larger than the Paris area beneath Greenland’s Hiawatha Glacier. It could be one of the 25 largest impact structures on Earth. It is a 31-kilometre-wide circular bedrock depression up to a kilometre below the ice and was likely caused by a fractionated iron asteroid about a kilometre wide.

Its impact probably had substantial environmental consequences in the Northern Hemisphere and perhaps even more widely. It may have affected the climate and melted much of the ice. This may have caused a sudden influx of cold water in the Nares Strait between Canada and Greenland, which in turn may have affected the ocean currents in the area.

The researchers are unsure of its exact age, but suggest it is unlikely to predate the Pleistocene inception of the Greenland Ice Sheet, more than two million years ago. Using dating techniques, they inferred that the young ice covering the crater is in a good state but that deeper and older ice is debris-rich and heavily disturbed.

The crater is the first of its kind to be discovered in northwest Greenland, and adds another important piece to the jigsaw of the long-hidden landscape lying underneath its giant ice sheet. While airborne radar sounding of the Greenland Ice Sheet began in the 1970s, comprehensive surveying of the ice sheet has only become possible over the past two decades.

After making their initial discovery, the researchers retrieved three sediment samples deposited by a river draining out of the glacier. In one sample, angular quartz grains with small fluid inclusions were present and showed signs of being shocked by an impact. Several of these grains consist of carbonaceous materials and glass that are likely derived from impact melting of mineral grains in the bedrock. Further testing of subsamples found the sediment contained elevated concentrations of nickel, cobalt, chromium and gold, indicative of a relatively rare iron meteorite.

Source: International news media.

Photos: C. Grandpey