Pompéi en 79 : une éruption, mais pas seulement ? // Pompeii in 79 : an eruption, but not only ?

La découverte de deux squelettes présentant d’importantes fractures et traumatismes, découverts dans les ruines de Pompéi, semble indiquer que des secousses sismiques ont amplifié la destruction de l’ancienne cité romaine par l’éruption du Vésuve en octobre 79. Ce n’est pas la première fois que cette hypothèse est avancée. Je l’ai mentionnée à plusieurs reprises à propos de Pompéi dans mes notes précédentes.

Photo: C. Grandpey

Elle apparaît à nouveau ces jours-ci dans les médias à la suite d’une étude publiée dans la revue Frontiers in Earth Science le 18 juillet 2024. On y apprend que de nombreuses personnes ayant survécu à l’éruption ont probablement été tuées par de « puissants séismes » qui ont rapidement suivi. Les dernières découvertes pourraient permettre aux archéologues de mieux reconstituer les événements qui ont conduit à la destruction soudaine et catastrophique de la ville et de ses habitants.
Au cours des fouilles, en particulier dans la « casa dei Pittori al Lavoro » (maison des Peintres au travail), les chercheurs ont trouvé des incohérences dans les effets de l’éruption dans certains bâtiments effondrés qui supposaient probablement « une explication différente ». Lorsqu’ils ont découvert deux squelettes présentant de graves fractures, appartenant à des personnes d’une cinquantaine d’années, les scientifiques ont décidé d’approfondir leurs recherches. L’une des victimes a été brutalement écrasée par l’effondrement d’un grand fragment de mur. L’autre est probablement morte des suites de ses blessures après avoir tenté de se protéger avec un objet rond en bois dont les chercheurs ont trouvé des traces dans les dépôts volcaniques. Ces individus ont été découverts sur des lapilli de pierre ponce – de petits fragments de roche et de cendre qui sont tombés pendant environ 18 heures au cours de la première phase plinienne de l’éruption. Grâce aux écrits de Pline le Jeune, nous savons qu’elle a commencé vers 13 heures et a duré 2 jours.

Photo: C. Grandpey

Selon la dernière étude, les personnes qui n’avaient pas fui leurs abris ont peut-être été surprises par l’effondrement, provoqué par un séisme, de bâtiments qui croulaient déjà sous le poids de la cendre. Les scientifiques ont déclaré que les deux hommes ne sont pas morts à cause de l’inhalation de cendres ou de la chaleur extrême, comme on le pensait à propos de la plupart de ceux qui ont péri dans la catastrophe. De même, la plupart des personnes qui avaient survécu à la première phase de l’éruption ont probablement été submergées par l’effondrement des murs provoqué par des séismes.

Photo: C. Grandpey

Les chercheurs indiquent qu’il n’existe pas d’« estimation fiable » du nombre de personnes décédées lorsde l’éruption volcanique ou des dommages causés par les séismes qui ont suivi
Source : médias d’information internationaux.

Le tremblement de terre de 62 après JC.
Pompéi avait été victime de séismes avant l’éruption de l’an 79. Comme la plupart des villes situées à proximité de volcans actifs, Pompéi et sa voisine Herculanum étaient sous la menace de séismes. L’un d’eux s’était produit avant l’éruption meurtrière, probablement en février 62, avec une magnitude estimée entre M5,0 et M6,0 et une intensité de IX ou X sur l’échelle de Mercalli. Le séisme de l’an 62 a peut-être été un précurseur de l’éruption du Vésuve en 79. Le philosophe Sénèque le Jeune a écrit un récit de l’événement, en donnant des informations précieuses.
L’épicentre du séisme était situé près du flanc sud du Vésuve. Un lien entre les séismes dans le centre des Apennins et les éruptions du Vésuve a été proposé pour expliquer le séisme de 62, mais ce lien n’a jamais été prouvé.
Les villes de Pompéi et Herculanum ont toutes deux subi des dégâts importants, ainsi que certains bâtiments de Naples et de Nuceria. La maison de Lucius Caecilius Iucundus à Pompéi, détruite plus tard par l’éruption de 79 après JC, contenait des bas-reliefs montrant les dégâts causés à la ville et à son temple de Jupiter lors du séisme de 62. Lucius Caecilius Iucundus est peut-être mort pendant cet événement destructeur
Les dégâts causés par le séisme de l’an 62 étaient au moins en partie réparés à Pompéi et à Herculanum au moment de l’éruption de l’an 79.

A Herculanum, les recherches ont montré que les personnes qui s’étaient réfugiées dans les abris pour bateaux ont été victimes de la chaleur des coulées pyroclastiques (Photos: C. Grandpey)

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A pair of skeletons, with severe fracture and trauma injuries, found in the ruins of Pompeii seems to indicate that earthquakes compounded the cataclysmic destruction of the ancient Roman city by the eruption of Mount Vesuvius in October 79. This is not the first time this hypothesis ha been suggested. I have mentioned it severakl times in previous posts.

It is appearing again in the media following a study published in Frontiers in Earth Science on July 18th, 2024. It suggests that many people who survived the eruption were likely killed by “strong earthquakes” that quickly followed.The new findings may help archeologists better reconstruct the events that led to the sudden catastrophic destruction of the city and its people.

In the course of excavations in the city’s ruins,especially in the ‘casa dei Pittori al Lavoro’ (house of the Painters at Work), researchers found inconsistencies with the effects of volcanic eruption in some collapsed buildings that likely had “a different explanation”. When they found two skeletons with severe fractures, both of men around 50 years of age, scientists decided to investigate further. One individual was suddenly crushed to death by the collapse of a large wall fragment and another likely died from injuries after attempting to protect himself with a round wooden object of which the researchers found rotted traces in the volcanic deposits. These individuals were positioned on top of the pumice lapilli – small rock and ash particles that fell for about 18 hours during the first “Plinian” phase of the eruption. Thanks to the only surviving written testimony of the eruption, written by Pliny the Younger, we know that it started at around 1pm and lasted for 2 days. .

According to the latest study, the people who did not flee their shelters were possibly overwhelmed by earthquake-induced collapses of already overburdened buildings. Scientists said the two men didn’t die from inhaling ash or from extreme heat as was thought to have been the fate of most of those who perished in the disaster. Similarly, most people who survived the first phase of the eruption may likely have been overwhelmed by collapsing walls due to the earthquakes.

The researchers explain there is still no “reliable estimate” of how many people died from the volcanic eruption or from damage caused by subsequent earthquakes.

Source : international news media.

The earthquake of AD 62.

Like most cities lying close to active volcanoes, Pompeii and the neighbouring city of Herculanum were under the threat of earthqukes. One of them had occurred before the deadly eruption, probably in February 62, with an estimated magnitude betxeen M5.0 and M6.0 and a maximum intensity of IX or X on the Mercalli scale. The earthquake may have been a precursor to the eruption of Mount Vesuvius in AD 79. The contemporary philosopher Seneca the Younger wrote an account of the event, with precious information.

The epicentre of the earthquake was located close to the southern flank of Vesuvius. An association between earthquakes in the central Apennines and eruptions of Vesuvius has been proposed to explain the earthquake, but has not been proved yet

The towns of Pompeii and Herculaneum both suffered major damage, as well as some buildings in Naples and Nuceria. The House of Lucius Caecilius Iucundus in Pompeii, later destroyed by the eruption in AD 79, contained bas-reliefs showing damage to the city and its Temple of Jupiter during the earthquake of 62. Lucius Caecilius Iucundus, may have died during the earthquake.

The damage caused by the AD 62 earthquake was at least partly repaired in both Pompeii and Herculaneum by the time of the AD 79 eruption.

Mangeait-on la pizza à Pompéi ? // Did people eat pizza in Pompeii ?

Une fresque représentant une nature morte, avec un plat ressemblant à une pizza, a été découverte dans les ruines de Pompéi. « Ressemblant » est le mot important car le plat semble manquer de deux ingrédients essentiels de la pizza – la tomate et la mozzarella – et il inclut un élément qui ressemble étrangement à un ananas.
La fresque a été découverte lors de fouilles dans la zone Regio IX du Parc archéologique de Pompéi qui se trouve à proximité de Naples, la patrie de la margherita, la pizza traditionnelle italienne, composée d’un ensemble simple de tomates, de mozzarella, de basilic frais et d’huile d’olive extra vierge.
La peinture se trouve sur un mur faisant probablement partie du couloir d’entrée d’une maison qui possédait une boulangerie dans son annexe. La fresque semble représenter une fougasse ronde déposée sur un plateau d’argent servant de support à divers fruits, dont une grenade et peut-être une datte.
Il est très surprenant de voir ce qui ressemble à un ananas sur le plateau car Christophe Colomb est le premier Européen à avoir rencontré ce fruit en Guadeloupe en 1493. Les experts estiment que le pain est assaisonné d’une sorte de pesto (moretum, en latin) un fromage à tartiner aux herbes consommé par les anciens Romains. À côté du pain se trouve une coupe de vin, ainsi que des fruits secs, des dattes, des grenades et une guirlande d’arbousiers jaunes.
On pense que cette nature morte a été inspirée par le rituel d’hospitalité grec de la xenia. Le plateau représente les cadeaux offerts aux invités dans le cadre d’une tradition remontant à la période hellénistique. Ce type de fresque était très répandu dans les maisons de Pompéi et d’Herculanum, détruite elle aussi par l’éruption du Vésuve en 79.
Il est rare de trouver une telle fresque contenant l’image d’une focaccia. Selon le directeur du parc archéologique de Pompéi, la fresque semble refléter le contraste entre un « repas frugal et simple » et « le luxe des plateaux en argent et le raffinement des représentations artistiques et littéraires ».
Les fouilles de l’Insula 10 de la Regio IX, où la fresque a été découverte, ont commencé en février 2023. Il s’agit d’un quartier de Pompéi qui abritait un ensemble de maisons, d’ateliers et une boulangerie. Les squelettes de trois victimes, deux femmes et un enfant, ont été retrouvés en mai dans une boulangerie où ils auraient trouvé refuge. Des fresques murales représentant Apollon et Daphné dans l’une, Poséidon et Amymone dans l’autre, ont également été découvertes.
Comme je l’ai indiqué dans une note précédente, les restes de deux autres victimes, probablement deux hommes d’une cinquantaine d’années, ont été découverts dans une autre partie du site à la mi-mai. On pense que ces hommes ont été tués par un séisme qui a accompagné l’éruption du Vésuve. L’un d’eux semble avoir le bras levé pour tenter de se protéger de la chute d’un mur. Les perles d’un collier et six pièces de monnaie datant du milieu du deuxième siècle avant J.-C., ont été retrouvées à proximité.

Grâce à la nouvelle politique culturelle italienne et aux fonds accordés par l’Union européenne, de nouvelles découvertes sont faites presque chaque jour à Pompéi. Selon le ministre italien de la Culture, Pompéi « ne cesse de surprendre ». « C’est comme un coffre qui révèle en permanence de nouveaux trésors.
Source : médias italiens, Parc archéologique de Pompéi.

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A striking still life fresco resembling a pizza has been found among the ruins of ancient Pompeii ; « Resembling » is the important word because the dish seems to lack two essential pizzaingredients – tomato and mozzarella – and it includes an item that looks suspiciously like a pineapple.

The fresco emerged during excavations in the Regio IX area of Pompeii’s archaeological park, which is close to Naples, the home of the margherita, the traditional pizza comprising a simple mix of tomato, mozzarella, fresh basil and extra-virgin olive oil.

The painting was on a wall in what is believed to have been the hallway of a home that had a bakery in its annexe. The fresco appears to depict a round focaccia bread on a silver tray serving as a support for various fruits, including a pomegranate and possibly a date.

However, the “pineapple” on the plate seems likely to be something else entirely, as the first European to encounter the fruit was Christopher Columbus, in Guadeloupe in 1493. Experts say the bread is seasoned with spices or moretum, a herb cheese spread eaten by the ancient Romans. Next to the bread is a goblet of wine, along with dried fruit, dates, pomegranate and a garland of yellow arbutus.

The still life is thought to have been inspired by the Greek hospitality ritual of xenia, and so the tray represented gifts that were offered to guests as part of a tradition dating back to the Hellenistic period. Such images were widespread in the homes of ancient Pompeii and nearby Herculaneum, which was also wiped out by the eruption of Mount Vesuvius in AD79.

It is unusual to find such a fresco containing the image of a focaccia. The director of Pompeii archaeological park, said the fresco appears to reflect the contrast between a “frugal and simple meal” and “the luxury of silver trays and refinement of artistic and literary representations”.

Excavations on Insula 10 in Regio IX, where the fresco was discovered, began in February 2023. It is a district of the city that had hosted a cluster of homes, workshops and the bakery. The skeletal remains of three victims, two women and a child, were found in May in a bakery, where they were believed to have sought shelter. Frescoed walls featuring the mythical scene of Apollo and Daphne in one, and Poseidon and Amymone in the other, have also been discovered.

As I put it in a previous post, the remains of two other victims, thought to be two men in their mid-50s, were found in another part of the site in mid May. The men were believed to have been killed by an earthquake that accompanied the eruption of Vesuvius. One is thought to have raised his arm in an attempt to protect himself from a falling wall. Beads from a necklace and six coins, two dating back to the middle of the second century BC, were found nearby.

Thanks to the new cultural policy and funds granted by the European Union, new discoveries are made nealy everyday at pompeii. The Italian culture minister, Gennaro Sangiuliano, said Pompeii “never ceases to amaze”. “It is a treasure chest that always reveals new treasures.”

Source : Italian news media, Archaeological Park of Pompeii.

Crédit photo: Parc archéologique de Pompéi

Nouvelles découvertes à Pompéi (Italie) // New discoveries at Pompeii (Italy)

Les archéologues qui travaillent sur le site de Pompéi ont découvert deux nouveaux squelettes de victimes de l’éruption du Vésuve en l’an 79. Les hommes sont probablement morts au cours du séisme qui a accompagné l’événement..
Il semble que les deux victimes, de sexe masculin, étaient âgées d’au moins 55 ans. Elles ont été découvertes lors de fouilles récentes dans le bloc de bâtiments des « Chastes Amants. » On pense que les deux hommes ont été tués par l’effondrement d’un mur, dans la pièce où ils avaient trouvé refuge. L’un des squelettes avait un bras levé comme pour se défendre. Selon le Parc archéologique de Pompéi, les deux victimes nouvellement découvertes « sont probablement décédées des suites de multiples traumatismes causés par l’effondrement d’une partie du bâtiment ». Les squelettes ont été trouvés dans ce que l’on pense être un entrepôt à l’intérieur du bloc des « Chaste Amants », là où des fresques colorées et les squelettes de mulets qui faisaient tourner les meules pour moudre le grain ont été découverts dans le passé.
Les squelettes ont été retrouvés allongés sur le côté, les jambes repliées, et l’un d’eux portait une bague à la main gauche. Des traces de ce que l’on pense être un paquet de tissu ont été retrouvées à côté de l’une des victimes. Il contenait des perles de collier et des pièces de monnaie. Une amphore et un ensemble de cruches et de vases ont également été trouvés à l’intérieur de la pièce avec les victimes, tandis qu’une pièce adjacente contenait un sanctuaire sous la forme d’une fresque et une salle de bain étroite avec toilettes.
Source : Parc archéologique de Pompéi.

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Archaeologists at Pompeii have uncovered two new skeletons of male victims who likely died in an earthquake that accompanied the eruption of Mount Vesuvius in AD 79.

The pair, believed to be two males aged at least 55, were found in recent excavations at Pompeii’s « Chaste Lovers » block of buildings.They are believed to have been killed as an earthquake knocked down a wall in the room where they sought shelter. One of the skeletons had an arm raised as if in defence.

According to the Pompeii archaeological park, the two newly discovered victims « probably died due to multiple traumas caused by the collapse of part of the building ». They were found in what is believed to be a storeroom inside the « Chaste Lovers » block, where colourful frescoes and the skeletons of mules who worked the millstones for grain have been uncovered in the past.

The skeletons were found lying on their side with their legs curled up, and one wore a ring on his left hand. Traces of what is believed to be a cloth bundle were found next to one of the victims, containing necklace beads and coins. An amphora and collection of jugs and vases were found inside the room with the victims, while an adjacent room contained a home shrine in the form of a fresco, and a narrow bathroom with a toilet.

Source : Pompeii Archaeological Park.

L’un des squelettes découverts (Crédit photo: Parc archéologique de Pompéi)

Nouvelles découvertes à proximité de Pompéi // New discoveries close to Pompeii

Comme je l’ai écrit précédemment, les archéologues s’affairent dans les ruines de Pompéi, la ville romaine qui a été détruite et ensevelie sous les cendres lors de l’éruption du Vésuve en 79 après J.C. De nouvelles découvertes intéressantes ont été faites, comme un thermopolium magnifiquement décoré, ou un graffiti prouvant que l’éruption a eu lieu en octobre 79, et non en août, comme on le pensait auparavant.
Des fouilles sont effectuées à Pompéi, mais aussi dans les faubourgs de la cité, comme à Civita Giuliana qui se trouve à environ 700 mètres au nord-ouest des murs de l’ancienne Pompéi. Les archéologues ont découvert qu’elle comprenait de nombreux complexes d’habitations, dispersés sur un territoire qui englobait des fermes viticoles et oléicoles, ainsi que des hébergements saisonniers le temps des récoltes.
Les fouilles à Civita Giuliana ont commencé au début des années 1900. Les archéologues de l’époque ont mis au jour 15 pièces dans les maisons, ainsi que des zones résidentielles et des lieux pour entreposer de la nourriture et du vin.
Un certain nombre d’autres découvertes ont été faites sur le site depuis 2017, notamment un char de cérémonie, une écurie, les restes de trois chevaux et une pièce utilisée par les esclaves qui travaillaient pour l’une des villas.
Les fouilles effectuées sous la tutelle du Parc Archéologique de Pompéi ont permis de reconstituer un ensemble d’habitations assez complexe mais bien articulé, avec l’identification de différentes « villas ».
Les fouilles en cours ont mis au jour le secteur où vivaient les esclaves d’une grande villa qui avait déjà été partiellement explorée au début du 20ème siècle. Elles ont aussi révélé la présence d’une structure rectangulaire, construite avec des murs en opus reticulatum de belle facture, conservés sur une hauteur de 5 mètres, avec certaines pièces sur deux étages. Cette structure comprend au moins cinq pièces quadrangulaires, toutes endommagées par l’effondrement des tuiles et des planchers de l’étage supérieur dont il ne reste que des traces de poutres.
Les archéologues ont déclaré dans un communiqué de presse qu’ils avaient extrait à Civita Giuliana un trésor composé de vaisselle, de céramique et de bols à feu. Les artefacts ont été retrouvés à l’envers le long des murs de ce qui servait de logement aux domestiques. La découverte donne aux scientifiques un meilleur aperçu de la vie quotidienne dans la région. Elle était mal documentée et son exploration était compliquée à cause des fouilles et des pillages illégaux des décennies précédentes.
Source : Parc archéologique de Pompéi.

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As I put it before, archeologists are working hard at Pompeii, the Roman city that was destroyed and buried in ash during thre eruption of Mt Vesuvius in 79 A.D. New interesting discoveries have been made, such as a beautifully decorated termopolium, or a graffitti proving that the eruption took plabe in October 79, and not in August, as previously thought.

Excavations are performed in Pompeii, but also in the suburbs of the city. like Civita Giuliana, around 700 meters northwest of the walls of Ancient Pompeii, which was populated by numerous settlement complexes, scattered over a territory which responded to wine and oil-producing farms, as well as residential or seasonal needs when the owner needed to stay temporarily.

Explorations of Civita Giuliana began in the early 1900s. Archaeologists at the time discovered 15 rooms, including residential areas and work areas for things like storing food and wine.

A number of other discoveries have been made at the site since 2017, including a ceremonial chariot, a stable, the remains of three horses and a room used by slaves who worked at the villa.

The safeguarding activity carried out by the Archaeological Park of Pompeii has allowed to outline a rather complex and articulated context, with the identification of various ‘villas’.

The current excavation operation has brought to light the servile-productive sector of a large villa, which had already been partially investigated at the beginning of the 20th century. It has also revealed the presence of a rectangular structure, constructed with opus reticulatum walls of fine workmanship, which are preserved to a height of 5 meters, with certain rooms over two floors. This structure includes at least five quadrangular rooms, all affected by the collapse of the roof tiles and flooring of the upper floor, of which only traces of the beams remain.

Archaeologists said in a news release that they unearthed a trove of dishware, ceramic and fire bowls at Civita Giuliana. The artifacts were found upside down along the walls of what served as the servants’ quarters of the building. The discovery gives experts more insight into daily life in the region, which was poorly documented and complicated by earlier illegal excavations and looting.

Source : Archaeological Park of Pompeii.

Derniers artefacts découverts à Civita Giuliana (Crédit photo: Parc archéologique de Pompéi)