Adieu Jakarta, bienvenue Nusantara ! // Goodbye Jakarta, welcome Nusantara!

Dans une note publiée le 31 août 2019, j’écrivais: « Le président Joko Widodo a annoncé le 26 août 2019 que la capitale Jakarta sera transférée vers un site de l’est de l’île de Bornéo. Bornéo est la 4ème plus grande île du monde (743 330 km2) ; elle est partagée entre 3 pays : la Malaisie, le Sultanat de Brunei et l’Indonésie. Avec 73% de l’île, la partie indonésienne, appelée Kalimantan, en occupe la majeure. Le site proposé, entre les villes de Balikpapan et Samarinda, est situé dans une région de forêt tropicale dotée d’une grande biodiversité. Le site a été d’abord choisi parce qu’il présente un risque faible de désastre naturel, que ce soit au niveau des inondations, séismes, tsunamis ou éruptions volcaniques, bien qu’une vaste partie de l’archipel indonésien soit située sur la Ceinture de Feu du Pacifique. Le président a précisé que le nouveau site a aussi été choisi « parce que sa localisation est stratégique, au centre de l’Indonésie. »

Le 17 août 2024, jour de la Fête de l’Indépendance de l’Indonésie restera une date importante pour le pays. C’est le jour où la capitale a changé de nom et de situation géographique. Il faut désormais oublier Jakarta sur l’île de Java et souhaiter la bienvenue à Nusantara (« archipel » en indonésien), dans la province de Kalimantan, sur l’île voisine de Bornéo. La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 17 août, mais le décret officiel de transfert du statut de capitale pourrait avoir lieu après la prise de pouvoir du président élu Prabowo Subianto, en octobre prochain. L’inauguration marque la fin de la première des cinq étapes de construction de la ville qui devrait accueillir deux millions de personnes à horizon 2045.

Le transfert de la capitale indonésienne sur l’île de Bornéo est une conséquence du réchauffement climatique et de la montée du niveau des océans. De plus, Jakarta s’enfonce de 20 à 25 centimètres par an sous son propre poids et suffoque sous les nuages de particules fines. Passée de 500 000 habitants en 1945 à 11 millions actuellement (31 millions pour l’agglomération dans son ensemble), Jakarta étouffe littéralement, avec des problèmes de logement, d’infrastructures et d’alimentation en eau.

Sur l’île de Bornéo, Nusantara se veut une ville « verte », érigée en symbiose avec la nature. Avec 4 600 lames de cuivre pour symboliser des ailes, le nouveau palais présidentiel représente l’homme-oiseau Garuda, figure de la mythologie hindouiste. Garuda est aussi le nom de la compagnie aérienne nationale. Autour des immeubles flambant neufs, un tramway, un viaduc, des jardins dessinent les contours d’une ville aux airs futuristes.

Les autorités indonésiennes assurent que Nusantara est construite dans le respect de la faune et de la flore présentes sur place. Il devrait y avoir 70% d’espaces végétaux sur l’ensemble de la ville et 50% dans la ville administrative. Nusantara souhaite tirer 100% de son énergie de sources renouvelables, surtout du solaire et de l’hydraulique.

Tout le monde n’est pas d’accord avec le choix de la province de Kalimantan pour implanter la nouvelle capitale. Les associations et la population alertent sur les risques environnementaux liés aux travaux de construction toujours en cours. La zone abrite, par exemple, une importante population d’orangs-outans.

Les visiteurs des premières constructions ont émis des doutes sur les performances des bâtiments au niveau environnemental. Ils ont constaté, entre autres, qu’il y avait beaucoup de béton, une faible ventilation naturelle et le recours incessant à l’air conditionné.

Certaines communautés locales ont fait part de leurs craintes d’être un jour expropriés, ou de devoir renoncer à leurs activités de pêche. En effet, le barrage construit pour alimenter la future ville en eau a modifié le niveau des rivières.

L’ONG Forest Watch Indonésie explique qu’entre 2018 et 2021, la déforestation dans la zone prévue pour établir la nouvelle capitale a atteint 18 000 hectares, dont 14 000 hectares de forêt de production. L’organisation ajoute que la pollution et les dégradations liées au chantier de la capitale endommagent les fragiles écosystèmes, comme une forêt protégée voisine qui abrite les derniers orangs-outangs de Bornéo.

Pour répondre à ces critiques, les autorités indonésiennes font valoir que dans le plan de gestion de la biodiversité à Nusantara, il est prévu une stratégie à long terme pour restaurer les écosystèmes détruits par des décennies de déforestation, ainsi que par le chantier. Il est notamment prévu de replanter des espèces locales, donc une forêt tropicale à la place des forêts d’eucalyptus.

Les autorités parient sur le développement rapide de Nusantara. Comme je l’ai écrit plus haut, à l’horizon 2045, la nouvelle capitale doit compter une population de près de deux millions d’habitants.

Source : médias d’information internationaux.

TF1 a diffusé un petit reportage que l’inauguration de Nusantara qui résume assez bien la situation :

https://www.tf1info.fr/replay-tf1/videos/video-bonjour-du-16-aout-2024-2314912.html

 

Illustration du transfert de Jakarta vers Kalimantan (Source ; The Jakarta Post)

 

Vue synthétisée du futur palais présidentiel de Nusantara (Source : presse indonésienne)

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In a post published on August 31st, 2019, I wrote: « President Joko Widodo announced on August 26th, 2019 that Jakarta, the capital, will be transferred to a site on the east of the island of Borneo. Borneo is the 4th largest island in the world (743,330 km2); it is shared between 3 countries: Malaysia, the Sultanate of Brunei and Indonesia. With 73% of the island, the Indonesian part, called Kalimantan, occupies most of it. The proposed site, between the towns of Balikpapan and Samarinda, is located in a rainforest area with high biodiversity. The site was initially selected because of low risk of natural disaster, whether flood, earthquake, tsunami or volcanic eruption, although a large part of the Indonesian archipelago is located on the Pacific Ring of Fire. The president said the new site was also chosen « because of its strategic location in central Indonesia.  »

August 17, 2024, Indonesia’s Independence Day, will remain an important date for the country. It was the day when the capital city changed its name and location. We must now forget Jakarta on the island of Java and welcome Nusantara (« archipelago » in Indonesian), in the province of Kalimantan, on the neighboring island of Borneo. The inauguration ceremony took place on August 17th, but the official decree transferring the status of capital is likely to take place after President-elect Prabowo Subianto takes office in October. The inauguration marks the end of the first of five construction phases of the city, which is expected to accommodate two million people by 2045.

The transfer of the Indonesian capital to the island of Borneo is a consequence of global warming and rising sea levels. In addition, Jakarta is sinking 20 to 25 centimeters per year under its own weight and is suffocating under clouds of fine particles. Having grown from 500,000 inhabitants in 1945 to 11 million today (31 million for the entire metropolitan area), Jakarta is literally suffocating, with problems of housing, infrastructure and water supply.
On the island of Borneo, Nusantara aims to be a « green » city, built in symbiosis with nature. With 4,600 copper blades to symbolize wings, the new presidential palace represents the bird-man Garuda, a figure from Hindu mythology. Garuda is also the name of the national airline. Around the brand new buildings, a tramway, a viaduct and gardens outline the contours of a city with a futuristic appearance.
The Indonesian authorities assure that Nusantara is built with respect for the fauna and flora present on site. There will be 70% green spaces throughout the city and 50% in the administrative city. Nusantara wants to get 100% of its energy from renewable sources, especially solar and hydraulic.
Not everyone agrees with the choice of the province of Kalimantan to locate the new capital. Associations and the population warn of the environmental risks linked to the construction work still in progress. The area is home, for example, to a large population of orangutans.
Visitors to the first constructions have expressed doubts about the environmental performance of the buildings. They noted, among other things, that there was a lot of concrete, little natural ventilation and the constant use of air conditioning.
Some local communities have expressed their fears of being expropriated one day, or of having to give up their fishing activities. Indeed, the dam built to supply the future city with water has changed the level of the rivers.
The NGO Forest Watch Indonesia explains that between 2018 and 2021, deforestation in the area planned to establish the new capital reached 18,000 hectares, including 14,000 hectares of production forest. The organization adds that pollution and degradation linked to the construction of the capital are damaging fragile ecosystems, such as a nearby protected forest that is home to the last orangutans of Borneo.
To respond to these criticisms, the Indonesian authorities argue that the biodiversity management plan for Nusantara includes a long-term strategy to restore ecosystems destroyed by decades of deforestation, as well as by the construction. In particular, there is a plan to replant local species, i.e. a tropical forest in place of eucalyptus forests.
The authorities are betting on the rapid development of Nusantara. As I put it above, by 2045, the new capital is expected to have a population of nearly two million inhabitants.

Source: International news media.

La capitale indonésienne bientôt à Bornéo // Indonesian capital soon in Borneo

Avec le réchauffement climatique, la fonte des calottes glaciaires et des glaciers, on sait que le niveau des océans va s’élever dans les années à venir. De nombreuses zones côtières seront menacées par la montée des eaux, ce qui conduira inévitablement à des migrations de population. J’ai déjà attiré l’attention à plusieurs reprises sur la situation en Alaska où des villages côtiers ont subi les assauts des vagues et ont dû être déplacés.
En Indonésie, Jakarta est menacée par la montée des eaux et ne sera bientôt plus la capitale politique de l’Indonésie. Le président Joko Widodo a annoncé le 26 août 2019 qu’elle sera transférée sur un site à l’est de l’île de Bornéo. Bornéo est la 4ème plus grande île du monde (743 330 km2) ; elle est partagée entre 3 pays : la Malaisie, le Sultanat de Brunei et l’Indonésie. Avec 73% de l’île, la partie indonésienne, Kalimantan, en occupe la majeure partie. Le site proposé, entre les villes de Balikpapan et Samarinda, est situé dans une zone de forêt tropicale à forte biodiversité. Le site a été initialement sélectionné en raison du faible risque de catastrophe naturelle, qu’il s’agisse d’inondation, de tremblement de terre, de tsunami ou d’éruption volcanique, bien qu’une grande partie de l’archipel indonésien soit située sur la Ceinture de feu du Pacifique.
Les autorités indonésiennes affirment que la nouvelle métropole sera une « ville forestière durable » qui place l’environnement au cœur du développement et vise à être neutre en carbone d’ici 2045.
Toutefois, les écologistes avertissent que la capitale provoquera une déforestation massive, menacera l’habitat d’espèces menacées telles que les orangs-outans et mettra en péril les habitations des communautés autochtones.
Il y a environ 10 millions d’habitants à Jakarta et trois fois plus dans toute la métropole. C’est la ville du monde qui s’enfonce le plus rapidement et, au train où vont les choses, on estime qu’un tiers de la ville pourrait être submergé d’ici 2050. La principale cause est l’extraction incontrôlée des eaux souterraines. A cela s’ajoute la montée du niveau de la mer de Java due au réchauffement climatique.

Sur l’île de Bornéo, la nouvelle ville de Nusantara – vieux terme javanais signifiant « archipel » – va bientôt sortir de terre, avec des bâtiments gouvernementaux et des logements. Selon les premières estimations, plus de 1,5 million de fonctionnaires seront transférés dans la nouvelle ville qui se trouve à quelque 2 000 kilomètres au nord-est de Jakarta. Elle devrait être inaugurée le 17 août 2024, pour coïncider avec le jour de l’indépendance de l’Indonésie. Cependant, il est probable que les derniers travaux ne seront pas achevés avant 2045, marquant le centième anniversaire de la nation indonésienne.

Les écologistes s’inquiètent de l’impact de la construction d’une ville tentaculaire de 256 000 hectares dans la province du Kalimantan qui abrite des orangs-outans, des léopards et un large éventail d’autres espèces sauvages. Forest Watch Indonesia, une organisation non gouvernementale indonésienne qui surveille les forêts, a expliqué dans un rapport paru en novembre 2022 que la plupart des zones boisées où sera implantée la nouvelle capitale sont des «forêts de production», ce qui signifie que des permis pourraient être accordés pour des activités forestières et extractives qui entraîneraient une déforestation supplémentaire.

Les communautés indigènes locales seront inévitablement impactées par le projet. Au moins cinq villages avec plus de 100 indigènes Balik sont déjà déplacés en raison de la construction de la nouvelle capitale, et d’autres villages devraient être déracinés avec l’extension du chantier. Le gouvernement a déclaré que la nouvelle capitale avait reçu le soutien des chefs des communautés locales et avait indemnisé les personnes dont les terres sont utilisées pour construire la ville. Cependant, un chef autochtone qui vit à Sepaku, un quartier très proche de la zone de construction, a déclaré que les membres de sa communauté ont accepté de prendre l’argent proposé par le gouvernement sans savoir comment cette compensation était calculée et si elle était juste.
Source : médias d’information indonésiens et internationaux.

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With global warming, the melting of the ice sheet and glaciers, we know that the level of the oceans will rise in the coming years. Many coastal areas will be threatened by the rising waters, which will inevitably lead to population migrations. I have already drawn attention several times to the situation in Alaska where coastal villages have been hit by waves and have had to be displaced.

In Indonesia, Jakarta is threatened with rising waters and will soon no longer be the political capital of Indonesia. President Joko Widodo announced on August 26th, 2019 that it will be transferred to a site on the east of the island of Borneo. Borneo is the 4th largest island in the world (743,330 km2); it is shared between 3 countries: Malaysia, the Sultanate of Brunei and Indonesia. With 73% of the island, the Indonesian part, called Kalimantan, occupies most of it. The proposed site, between the towns of Balikpapan and Samarinda, is located in a rainforest area with high biodiversity. The site was initially selected because of low risk of natural disaster, whether flood, earthquake, tsunami or volcanic eruption, although a large part of the Indonesian archipelago is located on the Pacific Ring of Fire.

Indonesian officials say the new metropolis will be a “sustainable forest city » that puts the environment at the heart of the development and aims to be carbon-neutral by 2045.

But environmentalists warn that the capital will cause massive deforestation, threaten the habitat of endangered species such as orangutans and imperil the homes of Indigenous communities.

Jakarta is home to about 10 million people and three times that number in the greater metropolitan area. It has been described as the world’s most rapidly sinking city, and at the current rate, it is estimated that one-third of the city could be submerged by 2050. The main cause is uncontrolled ground water extraction, but it has been exacerbated by the rising Java Sea due to climate change.

On Borneo, the new city of Nusantara — an old Javanese term meaning “archipelago” — will entail constructing government buildings and housing from scratch. Initial estimates were that over 1.5 million civil servants would be relocated to the city, some 2,000 kilometers northeast of Jakarta. The city is expected to be inaugurated on Auguqt 17th, 2024, to coincide with Indonesia’s Independence Day. However, it is likely that the final stages of the city won’t be completed until 2045, marking the nation’s hundredth anniversary.

Environmentalists worry about the impact of building a sprawling 256,000-hectare city down in Borneo’s East Kalimantan province, which is home to orangutans, leopards and a wide array of other wildlife. Forest Watch Indonesia, an Indonesian nongovernmental organization that monitors forestry issues, warned in a November 2022 report that most of the forested areas in the new capital are “production forests” meaning permits could be granted for forestry and extractive activities that would lead to further deforestation.

Local indigenous communities will inevitably be impacted by the project. At least five villages with more than 100 Indigenous Balik people are being relocated because of the construction, with more villages expected to be uprooted as the building site expands.

The government said the new capital has received support from local community leaders, and has provided compensation to people whose land is being used for the city. However, an Indigenous leader who lives in Sepaku, a ward very close to the construction area, said community members felt compelled to take the money they were offered by the government without knowing how compensation is calculated or if it was fair.

Source : Indonesian and international news media.

 

Vue du chantier dans une vidéo sur le site d’Associated Press.

Pas d’activité volcanique en Malaisie // No volcanic activity in Malaysia

drapeau francaisUn séisme de M 6.0 a secoué la région du Mont Kinabalu sur l’île de Bornéo en Malaisie vendredi dernier à 07h15 (heure locale). Des éboulements ont bloqué plus de 160 personnes sur la montagne. On déplore 11 morts, 8 disparus et plusieurs blessés. Au moins quatre randonneurs souffrent de fractures et de blessures à la tête.
Selon l’USGS, l’hypocentre du séisme se trouve à une profondeur de 10 km, avec son épicentre à environ 54 kilomètres à l’est de Kota Kinabalu, la capitale de l’Etat de Sabah.
Aucun dégât majeur et aucun décès n’ont été signalés et il n’y a pas eu d’alerte au tsunami. Le séisme a endommagé une route et au moins dix bâtiments, y compris des écoles, un hôpital, un commissariat de police, des banques, une mosquée et des supermarchés dans la ville de Ranau.
Le Mont Kinabalu (4095 mètres) est une destination touristique très populaire. Des milliers de personnes affluent chaque année pour faire l’ascension de la montagne. Un groupe tribal local estime que c’est un lieu sacré. La semaine qui a précédé le tremblement de terre, un groupe de 10 Occidentaux a téléchargé sur Internet leurs photos de nus, faites au sommet de la montagne, et suscité la colère des habitants qui pensent que le séisme est la preuve que les esprits de la montagne n’ont pas apprécié un tel acte.
La Malaisie se situe en dehors de la Ceinture de Feu, de sorte que les séismes majeurs sont rares dans le pays. Cependant, ceux enregistrés dans l’Etat de Sabah pourraient indiquer une activité volcanique en profondeur dans la croûte terrestre mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter à l’heure actuelle. Un géologue de la région a déclaré que si une éruption devait se produire, ce serait dans un avenir très lointain. Cependant, le Service Météorologique Malaisien a indiqué qu’une telle possibilité ne saurait être écartée.
Le dernier séisme semble être un événement indépendant, sans relation avec ceux qui secouent le Japon et sans rapport avec l’activité volcanique du Mont Sinabung en Indonésie.
Source: Presse malaisienne.

Le seul volcan présent en Malaisie est le Mont Bombalai, dans la partie NE de l’Ile de Bornéo. Deux coulées de lave descendent vers la mer. Elles sont apparues lors d’une éruption qui a eu lieu il y a environ 27 000 ans.

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drapeau anglaisA M 6.0 earthquake rocked the area of Mount Kinabalu on Borneo Island in Malaysia last Friday at 7:15 a.m. (local time), leaving more than 160 people stranded on the peak. 11 trekkers are deas, 8 are missing and several were injured. At least four climbers suffered broken bones and head wounds.

According to the US Geological Survey, the quake hit at a depth of 10 kilometres, with its epicentre located about 54 kilometres east of Kota Kinabalu, the capital of Sabah.

No major damage or deaths were initially reported, and there was no tsunami warning. The earthquake damaged a road and at least ten buildings including schools, a hospital, a police station, banks, a mosque and supermarkets in the town of Ranau.

Mount Kinabalu (4095 m.)  is a popular tourist destination with thousands of people flocking each year to climb it. A local tribal group believes it to be a sacred place. The week before the earthquake, a group of 10 Westerners uploaded their nude photos, made on the mountain’s top, on the Internet, thus angering the locals and provoking suggestions that the quake was a sign that the spirits were disturbed by their act.

Malaysia lies outside the Ring of Fire, so major earthquakes are rare in the country. However, earthquakes in Sabah could be indications of volcanic activity deep in the earth’s crust but there’s no cause for alarm. A local geologist said that any eruption, if at all, would be in the very distant future. However, the Malaysian Meteo­rological Department said they cannot discount this possibility.

The last quake is considered as an independent geological condition and not related to recent earthquakes in Japan and Indonesian Mount Sinabung’s volcanic ac­­tivity.

Source: Malaysian newspapers.

The only volcano in Malaysia is Mount Bombalai in NE Borneo. Two lava flows extend almost to the coastal plain. The last eruption occurred about 27,000 years before present.

Kinabalu

Vue du Mont Kinabalu  (Crédit photo:  Wikipedia)