Péninsule de Reykjanes (Islande) : l’éruption continue // Reykjanes Peninsula (Iceland) : the eruption continues

20 mars 2024.

17 heures : L’éruption se poursuit aujourd’hui. Voici une capture d’écran de la webcam installée le long de la fissure éruptive ce matin à 7h00.

Il semble que l’émission de lave soit assez stable ou en légère baisse. Cependant, une inflation du sol est toujours enregistrée dans la région de Svartsengi, ce qui montre que le magma alimente toujours le réservoir superficiel.

Une image InSAR obtenue le 19 mars 2024 a montré des signes évidents d’inflation du sol dans le secteur de Svartsengi du 17 au 18 mars. Les données GPS du 18 mars laissent supposer que l’inflation pourrait diminuer dans les prochains jours. Cela pourrait être dû au fait que le magma s’écoule désormais facilement vers la surface le long de la fracture éruptive et ne s’accumule pas sous Svartsengi. L’évolution des données concernant l’éruption et la déformation du sol au cours des prochains jours permettra de savoir si un équilibre est atteint entre l’afflux de magma sous Svartsengi et l’émission de lave à la surface.

Il ne semble pas que l’éruption soit sur le point de se terminer ; elle a déjà duré plus longtemps que les trois autres éruptions survenues près de la chaîne de cratères Sundhnúkagígar. Cependant, l’expérience montre qu’une éruption dans la région peut s’arrêter brusquement.
Les éruptions précédentes ont commencé soudainement et l’activité a rapidement décliné, comme ce fut le cas avec cette éruption. Elles se sont ensuite arrêtées, alors que celle-ci se poursuit.
Le front des coulées semble avoir cessé de progresser et la nouvelle lave s’accumule maintenant sur l’ancienne. Le front de la coulée de lave la plus au sud se trouve à environ 300 mètres de la Suðurstrandarvegur qui ne semble donc pas menacée pour le moment.

Source : Met Office via Iceland Monitor.

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March 20th, 2024.

5:00 pm : The eruption is continuing today. Here is a screenshot of the webcam along the eruptive fissure this morning at 7:00 am.

Il looks as if the lava output is fairly stable or slightly declining. However, ground inflation is still recorded in the Svartsengi area, showing that magma is still feeding the shallow reservoir.

An InSAR image published on March 19th, 2024 showed clear signs of land inflation in Svartsengi from 17 to 18 March. GPS data from 18 March suggest that the inflation rate is possibly decreasing. This could be due to magma now flowing towards the surface and therefore not accumulating beneath Svartsengi. The development of the eruption and deformation signals over the next few days will reveal whether an equilibrium will be reached between the magma inflow beneath Svartsengi and the lava flow on the surface.

It does not look as if the eruption is about to end, and it has already been longer than all the other three eruptions that have occurred near the Sundhnúkagígar crater row. However, experience also shows that an eruption in the region can stop suddenly.

The previous eruptions started with a bang and rapidly subsided, as has been the case with this eruption. They then stopped, which this one did not. .

The front of the lava flows seem to have stopped moving and the new lava seems to flow on top of the existing lava. The front of the south flow is about 300 metres from the Suðurstrandarvegur road.

Source : Met Office via Iceland Monitor.

Vague de chaleur au Brésil et température ressentie record

Nouvelle conséquence du réchauffement climatique, la vague de chaleur qui touche l’Amérique latine depuis le début de l’année a fait grimper la température ressentie à 62,3 °C à à Guaratiba, un quartier de l’ouest de Rio de Janeiro (Brésil) pendant le week-end du 16 au 17 mars 2024. C’est un record depuis que ce type de mesure a commencé en 2014.

Avec une température réelle maximale de 42 °C le 17 mars, la température ressentie a atteint des sommets. Emblématiques de Rio, les plages d’Ipanema et Copacabana étaient noires de monde. Beaucoup de gens ont également trouvé refuge au parc de Tijuca, véritable poumon vert en pleine ville.

Dans le même temps, de très fortes précipitations affectent le sud du Brésil. Certaines localités de l’État du Rio Grande do Sul enregistrent des volumes de précipitations exceptionnellement élevés.

Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l’instabilité météorologique au réchauffement climatique et au phénomène El Niño qui touche le cône sud de l’Amérique latine, en pleine période estivale, provoquant des incendies de forêt au Chili.

Voici ci-dessous quelques explications à propos des expressions « température ressentie », « chaleur ressentie » et « froid ressenti » .

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LA TEMPÉRATURE RESSENTIE.

La température ressentie est un indice qui exprime la sensation subjective de froid ou de chaleur en fonction de la température mesurée, du vent, de l’ensoleillement direct et de l’humidité relative. Si la température ressentie est exprimée par un nombre ressemblant à une température, il s’agit d’un indice, pas d’une température réelle. L’indice Windchill représente une sensation de froid sur la peau ; l’indice Humidex un inconfort dû à la chaleur et l’humidité.

Froid ressenti

Pour le froid, le calcul du Windchill (ou indice de refroidissement éolien) dépend du vent et de la température de l’air. Plus le vent est fort, plus le Windchill est bas. Par exemple pour une température de −10 °C et un vent de 30 km/h, l’indice est de -20, ce qui signifie que la sensation de froid est à peu près équivalente à celle ressentie à une température ambiante de −20 °C par une journée sans vent sur la peau nue.

 

Chaleur ressentie

La chaleur est de plus en plus inconfortable à mesure que l’humidité augmente. En effet, plus l’air est humide moins le mécanisme de transpiration est efficace pour rafraîchir le corps. La température ressentie dépend également du rayonnement solaire, qui frappe directement la peau ou non, et du vent.

L’indice Humidex est un « indice d’inconfort ressenti » utilisé au Canada et tenant compte seulement de l’humidité de l’air ambiant.

L’Indice de chaleur (Heat Index) utilisé aux États-Unis est similaire à l’Humidex mais ses valeurs sont exprimés en température équivalente.

La température au thermomètre-globe mouillé comporte des paramètres pour tenir compte de l’effet rafraîchissant du vent et aggravant de l’ensoleillement.

Utilité des indices de température ressentie

L’indice de refroidissement éolien est indispensable en hiver dans les pays au climat rigoureux comme le Canada. Il permet de conseiller la population sur les précautions à prendre.

Les différents indices de chaleur permettent d’estimer l’effet des chaleurs extrêmes sur la population : déshydratation, coup de chaleur, etc. qui peuvent mener de l’inconfort à la mort. P

La prévision des températures ressenties permet aux personnes et aux autorités de prendre les mesures nécessaires ( pour prévenir les effets des températures extrêmes.

Source : médias internationaux, Wikipedia, Météo France.