Conséquence de la vague de chaleur en Antarctique oriental // A consequence of the heat wave in East Antarctica

Dans une note publiée le 21 mars 2022, j’expliquais que plusieurs stations météo avaient battu des records de chaleur le 18 mars 2022 en Antarctique et que l’anomalie thermique atteignait +30 à +35°C dans la partie orientale du continent.
La conséquence de cette vague de chaleur a été immédiate. Une plate-forme glaciaire de la taille de New York s’est effondrée dans l’Antarctique oriental, une zone longtemps considérée comme stable et peu sujette au réchauffement climatique.
L’effondrement, visible sur les images satellites, est le premier du genre observé dans cette région. L’événement a eu lieu entre le 14 et le 16 mars, au début de la vague de chaleur de la semaine dernière. Les images satellites montrent que la zone a rapidement perdu de la glace au cours des deux dernières années. Aujourd’hui, les scientifiques se demandent s’ils n’ont pas surestimé la stabilité et la résistance de l’Antarctique oriental au réchauffement climatique qui a déjà fait fondre rapidement la glace sur la Péninsule Antarctique, dans l’ouest du continente.

La plate-forme glaciaire, d’une surface d’environ 1200 kilomètres carrés, retient les glaciers Conger et Glenzer. Ce qui inquiète les scientifiques, ce n’est pas la quantité de glace – relativement négligeable – partie dans l’océan lors de cet effondrement. Ce qui est préoccupant, c’est l’endroit où cela s’est produit. En effet, si la calotte glaciaire de l’Antarctique, dont la majeure partie se trouve dans l’Antarctique oriental, fondait – un processus qui prend des millénaires, voire plus – cela pourrait entraîner une élévation de 60 mètres du niveau de la mer dans le monde. Les prévisions actuelles estiment que le niveau de la mer augmentera d’un mètre d’ici 2100 et de plus de 15 mètres d’ici 2500. La quantité de glace de l’Antarctique oriental est plus de cinq fois supérieure à celle de l’Antarctique occidental, où les scientifiques ont concentré une grande partie de leurs recherches.
Source : Yahoo Actualités.

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In a post released on March 21st, 2022, I explained that several weather stations broke heat records on March 18th, 2022 and that the thermal anomaly reached +30 to +35°C on the East Antarctic plateau.

The consequence of the heat wave was immediate. An ice shelf the size of New York City has collapsed in East Antarctica, an area long thought to be stable and not hit much by climate change.

The collapse, captured by satellite images, marked the first time in human history that the region had an ice shelf collapse. It happened at the beginning of last week’s heat wave. Satellite photos show the area had been shrinking rapidly the last couple of years, and now scientists say they wonder if they have been overestimating East Antarctica’s stability and resistance to global warming that has been melting ice rapidly on Antarctica’s Western Peninsula.

The ice shelf, about1200 square kilometers wide, holding in the Conger and Glenzer glaciers from the warmer water, collapsed between March 14th and 16th. Scientists have never seen this happen in this part of the continent and that makes it worrisome.

What worries scientists is not the amount of ice lost in this collapse; it is quite negligible. But it is more about the where it happened. They say that previous assumptions about East Antarctica’s stability may not be so right. And that’s important because if the Antarctic ice sheet, most of which is in East Antarctica, melted, it could lead to a 60-meter rise in global sea levels. Current predictions estimate global sea levels will rise one meter by 2100 and more than 15 meters by 2500. Ice in East Antarctica is more than five times the ice in the West Antarctic Ice Sheet, where scientists have concentrated much of their research.

Source: Yahoo News.

Source: Wikipedia

3 réflexions au sujet de « Conséquence de la vague de chaleur en Antarctique oriental // A consequence of the heat wave in East Antarctica »

  1. Bonjour Claude, Une coquille probablement dans le texte : « ferait monter le niveau…. de 50 m… » cela me semble disproportionné par rapport à la surface des océans… Je ne comprends pas… 0,50 m oui, mais 50 m… ! ? Cordiales salutations. PG

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    1. Bonjour Pascal,
      J’ai re-rédigé ma phrase à propos de la hausse du niveau de la mer que provoquerait la fonte totale de l’Antarctique oriental, mais on reste sur les mêmes chiffres. Cette affirmation est impressionnante, mais il faut la nuancer. Comme je l’ai écrit, la fonte totale de l’Antarctique prendrait des millénaires. On peut aussi supposer que d’ici là de nouveaux cycles climatiques auront lieu sur Terre et que le comportement des calottes glaciaires se modifiera. L’autre question est aussi de savoir dans quel état sera notre belle planète dans des millénaires…. Restons optimistes. Bon week-end.
      Claude Grandpey

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