L’accès aux zones éruptives actives est devenu de plus en plus compliqué pour les volcanophiles. S’appuyant sur le sacro-saint principe de précaution, les autorités ont interdit de gravir la zone sommitale de l’Etna ou du Stromboli en Sicile. Il est impossible de s’approcher des coulées de lave à Hawaii et la fracture éruptive de l’Holuhraun en Islande ne peut être observée que depuis un avion ou un hélicoptère.
En tant qu’enseignant – et donc censé montrer l’exemple – je n’ai aucune envie d’enfreindre la loi et je ne visite les sites éruptifs que lorque j’ai pu obtenir les autorisations nécessaires.
J’ai donc décidé de quitter physiquement le monde des volcans ces derniers jours et j’ai dirigé mes pas vers le Canada que je viens de traverser d’ouest en est, tout en gardant un oeil sur l’activité volcanique, de sorte que mon blog est resté actif pendant les trois semaines de mon voyage. Ce dernier a débuté à Vancouver pour se terminer à Toronto. Comme j’avais visité le Québec il y a deux ans au moment de l’été indien, j’avais jugé inutile de rouler à nouveau vers les villes de Montréal et Québec.
L’avion a atterri à Vancouver et dès l’approche de l’aéroport, le survol de la Fraser Rivernous rappelle que le flottage du bois tient encorre une place importante dans l’industrie forestière canadienne. Vancouver et les gratte-ciel de son centre d’affaires ne présentent à mes yeux guère d’intérêt, même si j’aime bien louer un vélo et parcourir les larges allées du Parc Stanley. Je préfère tout de même quitter la ville et pénétrer la partie la plus septentrionale de la Chaïne des Cascades où les monts Atwell et Garibaldi rappelllent que le volcanisme a secoué la région il y a plusieurs millénaires. Les nombreux restes de coulées que l’on rencontre le long des routes ne laissent aucun doute sur cette activité passée.Par temps clair, on distingue parfaitement le Mont Baker qui se dresse à quelques kilomètres au-delà de la frontière avec les Etats Unis. En empruntant les vallées qui entaillent les montagnes de la Colombie Britannique, on longe des cours d’eau où les saumons gravissent allègrement les cascades au moment de la migration.
Trains de bois sur la rivière Fraser
Down town Vancouver
Les totems du Parc Stanley
Le Mont Garibaldi et le Pic Atwell vus depuis Squamish, au nord de Vancouver.
Le Mont Baker dresse sa masse enneigée au sud de Vancouver, au-delà de la frontière.
Un saumon remonte la Slearwater River au NE de Vancouver.
(Photos: C. Grandpey)






