Bouchons et morts sur l’Everest // Overcrowding and deaths on Mount Everest

Les mauvaises conditions météorologiques, les difficultés d’escalade et les désordres mentaux à très haute altitude ne sont plus les seuls problèmes que doivent affronter ceux qui se lancent à l’assaut de l’Everest, la plus haute montagne du monde. Le trop grand nombre d’alpinistes est également responsable des nombreux décès survenus au début de la saison 2024.

Il faut faire la queue pour atteindre le toit du monde (Crédit photo: presse internationale)

Un alpiniste britannique et son guide, un banquier kényan et un alpiniste népalais sont morts, et un autre guide était toujours porté disparu le 24 mai, à la suite de multiples accidents survenus sur la montagne, parmi lesquels un effondrement de blocs de glace dans la zone la plus dangereuse. Plusieurs vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant le trop grand nombre de personnes sur le tronçon menant au sommet de l’Everest avant l’effondrement. Ce secteur est considéré comme la « zone de la mort », car la faible teneur en oxygène et la pression atmosphérique peuvent y être mortels sur de longues périodes.
Ce ne sont pas les seuls décès qui ont frappé les expéditions sur l’Everest cette année. Selon The Himalayan Times, un alpiniste roumain a été retrouvé mort dans sa tente le 21 mai et deux alpinistes mongols sont également morts sur Hillary Step au cours de la descente depuis le sommet.
La surpopulation sur l’Everest est devenue un véritable problème. Au lendemain de la semaine la plus meurtrière, plusieurs vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux le 20 mai, montrant la zone baptisée « Yellow Band » avec une longue file d’alpinistes. La vidéo montrait des personnes faisant la queue dans une zone qui semblait être The Hillary Step juste avant que l’effondrement tragique de blocs de glace se produise.

https://twitter.com/i/status/1660896985602306049

Le pic de la saison pour gravir l’Everest côté népalais se situe entre mars et mai, puis de septembre à novembre, lorsque la météo est acceptable. Même dans ce cas, des tempêtes de neige peuvent se produire sans prévenir, interrompant les communications et perturbant fortement la visibilité. Ensuite, il y a le problème du mal aigu des montagnes (AMS), qui peut survenir bien avant d’atteindre les zones dangereuses de l’Everest.
En 2024, la saison a commencé tardivement – presque fin avril – en raison de l’instabilité de la glace sur le glacier Khumbu, à cause du réchauffement climatique.

Le franchissement du glacier Khumbu est rendu difficile par le réchauffement climatique qui accroît son instabilité (Crédit photo: presse internationale)

Maintenant que le mois de mai se termine, la saison d’escalade de l’Everest est sur le point de se terminer elle aussi. Selon la base de données Himalayan Data Base, les avalanches ont été responsables de 40 % des décès sur l’Everest ces dernières années. En 2016, une avalanche a tué 16 personnes ; c’est le pire accident survenu en montagne.
Malgré les dangers, la perspective de pouvoir gravir la plus haute montagne du monde a contribué à une augmentation du nombre de voyageurs dans l’Himalaya. Il y a eu une augmentation de 28,9 % en 2024 par rapport à 2023. ExplorersWeb estime qu’entre 150 et 200 personnes ont gravi l’Everest les 19 et 20 mai 2024. L’Himalayan Times a indiqué que 100 personnes avaient atteint le sommet rien que le 19 mai.
Plusieurs sherpas ont déclaré que l’Everest était désormais « trop fréquenté et sale » et que le nombre d’alpinistes devrait être réduit. Ils ont également souligné le problème des alpinistes qui saccagent la montagne en abandonnant détritus et autres équipements d’escalade.
Les expéditions sur l’Everest sont une source de revenus majeure pour le Népal, et le gouvernement est souvent critiqué par les occidentaux pour délivrer des autorisations à toute personne pouvant payer 11 000 dollars (10 120 euros) pour obtenir un permis. Selon un rapport de la BBC de 2023, le gouvernement népalais nie cela, bien qu’il ait délivré un nombre record de 454 permis au printemps 2023. Selon les sherpas, chaque alpiniste dépense plus de 20 000 $ (18 400 €) pour une expédition au Népal, avec les frais de permis, la nourriture, les guides, les déplacements locaux et l’essence.
La saison de l’Everest du côté nord (côté chinois) se termine le 1er juin et les autorités chinoises ont limité le nombre de permis à 300 cette année. De plus, les ascensions sans bouteille d’oxygène sont interdites au-dessus de 7 000 mètres d’altitude.
Source : The Indian Times.

Cette image d’alpinistes essayant de gravir l’Everest (Crédit photo: presse internationale) me rappelle celle des chercheurs d’or s’efforçant d’escalader le Chilkoot Pass à la frontière entre l’Alaska (États-Unis) et la Colombie-Britannique (Canada) pour des motivations bien différentes.

————————————————–

Inclement weather, steep peaks and mental problems are no longer the only challenges while scaling Mount Everest. Overcrowding on the world’s tallest mountain has also been responsible for the numerous deaths that occurred at the start of the 2024 climbing season.

A British climber and his guide, a Kenyan banker and a Nepalese climber have died, and another guide remained missing on May 24th, following multiple incidents on the mountain, including an ice collapse at the most dangerous zone. Several videos circulated in social networks showing overcrowding on the stretch leading to the peak of Mount Everest before the collapse happened. The region is considered to be Everest’s « death zone » because oxygen levels and air pressure can be fatal there over extended periods of time.

These are not the only deaths that have plagued the Everest expeditions. According to The Himalayan Times, a Romanian climber was found dead in his tent on May 21st and two Mongolian climbers also died on the Hillary Step while descending.

Overcrowding on Mount Everest has become a real problem. In the aftermath of a lethal week, several videos have surfaced on social media, showing the ‘Yellow Band’ area on the mountain lined by a long queue of climbers on May 20th. A video showed climbers waiting in a queue, in an area which appeared to be the Hillary Step, to move forward before the deadly ice collapse happened.

The peak seasons for hiking up Mount Everest in Nepal are between March and May, and again from September to November, when the weather is moderate. Even then, snowstorms can strike without caution, axing communication and disrupting visibility. Then, there is the issue of mountain sickness, which can kick in much earlier than reaching the dangerous zones of Everest.

This year, the season started late – almost the end of April – due to crumbling ice on the Khumbu Glacier, brcause of global warming. Now, with May ending, the season is about to wind up. According to The Himalayan Database, avalanches have accounted for 40 per cent of deaths on Mount Everest in recent years. In 2016, an avalanche killed 16 people, in what is considered to be the worst accident on the mountain.

Despite the challenges, the sheer thrill of summitting the world’s tallest mountain, has contributed to an increase in the number of travellers to the Himalayas. There has been a 28.9 % increase in 2024, compared with 2023. ExplorersWeb estimated that between 150 and 200 people scaled Mount Everest on May 19th and 20th, 2024. The Himalayan Times reported that 100 people reached the top on May 19th alone.

Several sherpas said that Mount Everest is now « too crowded and dirty » and that the number of climbers should be reduced. They also pointed out the issue of climbers trashing the mountain with their leftovers and other hiking equipment.

Expeditions to Mount Everest are a major source of income for Nepal, and the government is often criticised by Western climbers for allowing any individual who can pay an $11,000 fee for a permit to climb the mountain. According to a 2023 BBC report, the Nepalese government denied this, although it issued a record 454 permits during the spring 2023. Furthermore, according to sherpas, each climber spends over $20,000 on an expedition to Nepal, including permit fees, food, guides, local travel and gas.

The Everest season on the north side ends on June 1st, and Chinese authorities have limited the number of permits to 300 this year. Additionally, climbs without bottled oxygen are banned above an altitude of 7,000 metres.

Source : synthèse de plusieurs articles de presse dont The Indian Times.

L’Everest compte ses morts // Mt Everest counts its dead

Ces dernières années, de plus en plus de personnes ont tenté de gravir les 8848 mètres de l’Everest et certaines ont laissé la vie sur la montagne. En moyenne, six personnes meurent chaque année au cours de l’ascension du plus haut sommet du monde. L’année 2015 a été la plus meurtrière de l’histoire récente de la montagne, avec une avalanche qui a tué 19 alpinistes.
2023 s’est rapprochée de ce record avec au moins 12 décès et cinq disparus, présumés morts. C’est aussi l’année qui a connu la plus forte fréquentation. Le Népal a délivré 463 permis, un record.
Si on inclut les sherpas qui accompagnent les alpinistes, environ 900 personnes ont tenté de gravir le sommet de l’Everest par le sud au cours de la saison d’escalade 2023 qui ne dure qu’environ huit semaines, entre avril et mai. En avril, trois sherpas népalais sont morts alors qu’ils tentaient d’installer une corde à proximité du sommet pour aider d’autres alpinistes. En mai, un Américain est mort alors qu’il tentait d’atteindre le sommet.
Lorsque des personnes meurent sur l’Everest, il peut être difficile de retirer leurs corps de la neige et de la glace. Le rapatriement coûte des dizaines de milliers de dollars (dans certains cas, 70 000 dollars) et peut également coûter la vie aux sauveteurs. Deux alpinistes népalais sont morts en tentant de récupérer un corps sur l’Everest en 1984.
De nos jours, les alpinistes dépensent entre 50 000 et plus de 130 000 dollars pour essayer d’atteindre le sommet de l’Everest. Il est difficile de savoir avec certitude, au total, combien de personnes sont réellement mortes au cours de l’ascension et de la descente de la montagne. Les dernières estimations font état d’un total de 322 décès au terme de la saison 2023 particulièrement meurtrière. Une enquête de la BBC menée en 2015 concluait « qu’il y avait certainement plus de 200 » cadavres sur les pentes de l’Everest.
Certains alpinistes attribuent l’augmentation du nombre de décès au cours des dernières décennies à la trop grande fréquentation de la montagne qui devrait être davantage contrôlée.
En mai, les conditions d’ascension de l’Everest ne durent parfois que quelques jours. Ces brèves fenêtres d’escalade peuvent créer des files d’alpinistes qui serpentent vers le sommet de la montagne. [NDLR : cela me rappelle les files de chercheurs d’or partis à l’assaut du Chilkoot Pass dans le Klondike. Voir images ci-dessous]
Les alpinistes sont parfois si impatients d’atteindre le sommet qu’ils développent ce qu’on appelle la « fièvre du sommet », et risquent leur vie juste pour y arriver. D’autres alpinistes se plaignent des « embouteillages humains » dans la « zone de la mort » qui se situe au-dessus de 8 000 mètres, où l’air est dangereusement raréfié et où la plupart des gens utilisent des masques à oxygène. Même avec des masques, cette zone est un endroit où certains randonneurs peuvent commencer à délirer ; ils retirent des vêtements indispensables et se mettent à parler à des compagnons imaginaires, malgré les conditions glaciales. Sortir les corps de la zone de la mort est une tâche extrêmement difficile et dangereuse. Un cadavre qui pèse normalement 80 kg peut peser 150 kg avec sa carapace de glace. Beaucoup de sherpas népalais considèrent qu’il est irrespectueux envers leurs dieux de laisser des cadavres joncher leur montagne sacrée. En 2019, au moins quatre corps ont été descendus de la montagne par des sherpas venus retirer les détritus laissés par les alpinistes. .
Cette histoire a été initialement publiée sur Business Insider en mai 2019. Elle a été mise à jour.

Il faut souvent faire la queue pour atteindre le toit du monde (Crédit photo : Lakpa Sherpa)

Chercheurs d’or escaladant le col Chilkoot pendant la ruée vers l’or du Klondike (Source : Wikipedia)

———————————————————-

In recent years, more and more people have tried to climb Mount Everest ansd some of them have lost their lives on the mountain. On average, six people die climbing the world’s tallest peak each year. The year 2015 was the mountain’s deadliest in recent history, when an avalanche killed 19.

Climbing season in 2023 came close to that record with at least 12 deaths and five more climbers missing and presumed dead. It was also the most crowded year on the mountain yet. Nepal issued a record 463 permits.

Including sherpas that accompany climbers, about 900 people tried to summit Mt Everest from the South side during the main 2023 climbing season, which only lasts about eight weeks, between April and May. In April, three Nepalese sherpas died while trying to set the summit rope up for other climbers. In May, an American man died on his way to the summit.

When people die on Everest, it can be difficult to remove their bodies. Final repatriation costs tens of thousands of dollars (in some cases, around $70,000) and can also come at a fatal price itself: Two Nepalese climbers died trying to recover a body from Everest in 1984.

These days, climbers spend anywhere from $50,000 to well over $130,000 to complete the Everest summit. It is difficult to know for sure exactly how many people have actually died trying to get up and down, and where all those bodies have ended up. Recent fatality estimates are as high as 322 after an especially deadly 2023 season. A BBC investigation in 2015 concluded « there are certainly more than 200 » corpses lying on Everest’s slopes.

Some hikers are blaming the surges in deaths in recent decades, in part, on preventable overcrowding.

In May, Everest climbing conditions sometimes only last a few days. These brief climbing windows can create conveyor-belt style lines that snake toward the top of the mountain.

Climbers can be so eager to reach the summit that they develop what’s called « Summit Fever, » risking their lives just to make it happen. Other Everest climbers complain about risky human traffic jams in the mountain’s « death zone, » the area of the hike that reaches above 8,000 meters, where air is dangerously thin and most people use oxygen masks. Even with masks, this zone is a spot where some deliriously loopy trekkers may start removing desperately-needed clothes, and talking to imaginary companions, despite the freezing conditions. Getting bodies out of the death zone is a hazardous chore. A dead body that normally weighs 80 kg might weigh 150kg when frozen and dug out with the surrounding ice attached.

Nepalese Sherpas generally consider it inappropriate and disrespectful to their mountain gods to leave dead bodies littering their holy mountain. In 2019, at least four bodies were taken down from the mountain by Nepalese trash collectors.

This story was originally published on Business Insider in May 2019. It has been updated.

Stations météorologiques sur l’Everest // Weather stations on Mt Everest

Dans une note publiée le 28 décembre 2020, j’ai confirmé ce que j’écrivais dans des articles précédents : bien qu’étant la plus haute montagne du monde, l’Everest (8 848,86 m) subit les effets du changement climatique.
Pour en savoir plus sur l’Everest, une expédition a été organisée en 2019 par la National Geographic Society. Elle comprenait 34 scientifiques dont la mission était de collecter des données glaciologiques et météorologiques en installant les stations météorologiques à très haute altitude.
En mai 2022, une nouvelle expédition scientifique sous l’égide de la National Geographic Society, avec des climatologues et des sherpas, a installé avec succès la « station météorologique la plus haute du monde » à une altitude de 8 830 m sur l’Everest. Elle a été arrimée sur un replat battu par les vents, sur l’arête SE de la montagne. Détruite par les tempêtes, l’ancienne station du Balcon a cessé d’émettre le 20 janvier 2020, après avoir fourni pendant 7 mois des données très intéressantes.
La nouvelle station de surveillance météorologique automatique, alimentée par des panneaux solaires, est prévue pour mesurer la température de l’air, la vitesse et la direction du vent, la pression atmosphérique, le changement de la hauteur de la surface de la neige, ainsi que le rayonnement à ondes courtes et à ondes longues.
Cinq stations météorologiques automatiques avaient été installées lors de l’expédition d’avril/mai 2019 sur l’Everest. Ces stations avaient été installées dans la zone du Balcon (8 430 m), du Col Sud – South Col – (7 945 m), Camp II (6 464 m), Camp de base de l’Everest (5 315 m) et Phortse (3 810 m). Comme indiqué plus haut, détruite par les éléments, la station du Balcon a cessé de fonctionner quelques mois après son installation, tandis que la station du Col Sud n’a pas fourni de données espérées, victime d’une rafale à 240 km/h.
En 2022, l’équipe scientifique a installé la station météo à 8 830 m et a effectué la maintenance d’autres stations, dont celle de South Col. Il convient de noter que quelques membres de l’expédition, dont des climatologues, ont effectué l’ascension complète de l’Everest lors de l’installation de la station météo. .
Dans le même temps, une expédition chinoise a également installé une station de surveillance météorologique automatique à une altitude de plus de 8 800 mètres sur l’Everest sur le versant nord. Selon les médias chinois, la Chine compte huit stations installées à 5 200 mètres et à 8 800 mètres sur l’Everest; quatre d’entre elles dépassent 7 000 mètres à 7 028 mètres, 7 790 mètres, 8 300 mètres et 8 800 mètres.
Selon les Chinois, il est préférable d’installer une station météo à 8 800 mètres au lieu de 8 848 mètres car la neige et la glace au sommet ne conviennent pas pour arrimer du matériel. Pour cette raison, la station météo a été construite sur un socle rocheux à environ 8 800 mètres.
Les scientifiques américains analysent les données satellitaires pour s’assurer qu’une station météo automatique chinoise a bien été installée à 8 800 m. La confiance règne.. No comment !
Source : The Times of India, National Geographic.

On peut lire le récit de la dernière expédition sur l’Everest dans le numéro de septembre 2022 du National Geopraphic France.

———————————————-

In a post published on December 28th, 2020, I confirmed what I wrote in previous posts : although being the highest mountain in the world, Mt Everest (8,848.86 m) undergoes the effects of climate change.

To learn more about Mt Everest, an expedition was set up in 2019 by the National Geographic Society. It included 34 scientists whose mission was to collect glaciological and meteorological data by installing the highest weather stations in the world.

In May 2022, a new scientific expedition from the National Geographic Society including climate scientists ansd sherpas successfully installed the « world’s highest weather station » at an altitude of 8,830m on Mt Everest.

The automatic weather monitoring station powered by solar panels is expected to measure the air temperature, wind speed and direction, air pressure, change in surface height of snow, as well as shortwave and long wave radiation.

Five automatic weather stations had been installed during the April/May expedition of 2019. Weather stations had been set up at the Balcony area (8,430 m), South Col (7,945 m), Camp II (6,464 m), Everest Base Camp (5,315 m), and Phortse (3,810 m). The Balcony station had collapsed a few months after its installation, whereas the South Col station has not provided data as expected.

The 2022 team installed the weather station at 8,830m and carried out maintenance on other stations, including a station at South Col. It should be noted that a few members of the expedition, including climate scientists, also scaled Mt Everest while installing the weather station.

Meanwhile, a Chinese expedition also installed an automatic meteorological monitoring station at an altitude of over 8,800 metres on Mt Everest from the northern side. According to Chinese media, China has eight stations set up from 5,200 metres to 8,800 metres on Mt Everest, with four stations exceeding 7,000 metres at 7,028 metres, 7,790 metres, 8,300 metres, and 8,800 metres.

According to the Chinese, the reason for installing a weather station at 8,800 metres instead of 8,848 metres is that the snow and ice on the summit are not suitable for fixing equipment. For this reason, the weather station was built on a bedrock around 8,800 metres.

American scientists are evaluating satellite data to ascertain whether the Chinese claim of an AWS at 8,800m is true… No comment!

Source: The Times of India, National Geographic.

Crédit photo: Wikipedia

La COVID-19 sur l’Everest ! // COVID-19 on Mount Everest !

La pandémie de COVID-19 ne connaît pas de limites. Des cas de contamination viennent même d’être recensés sur l’Everest ! Un alpiniste a été testé positif au coronavirus quelques semaines à peine après la réouverture du plus haut sommet du monde après une année de fermeture à cause de la pandémie.

Un alpiniste norvégien a été mis à l’isolement à l’hôpital pendant huit nuits à cause du virus. Il a été admis dans deux hôpitaux de Katmandou et testé positif au virus à trois reprises. Depuis, il s’est rétabli – test négatif le 22 avril – et reste maintenant chez des amis dans la ville. Des rapports indiquent qu’un sherpa de son groupe a également été testé positif au virus.

L’épidémie est un coup dur pour le Népal, qui dépend fortement des revenus générés par les expéditions sur l’Everest. Des centaines d’alpinistes étrangers ont prévu de tenter l’ascension à partir du mois d’avril quand s’ouvre la saison printanière des expéditions. En plus des revenus touristiques en général, le Népal empoche 4 millions de dollars en délivrant chaque année des permis d’ascension de l’Everest.

Tous les voyageurs entrant au Népal doivent présenter un test COVID négatif, effectué moins de 72 heures avant leur premier vol. Les passagers en provenance de pays présentant de nouvelles variantes de la COVID sont soumis à 10 jours supplémentaires de quarantaine à l’hôtel. Si un test s’avère négatif après cinq jours, ces personnes sont autorisées à passer les cinq jours restants en quarantaine à domicile.

Les autorités préviennent que l’Everest pourrait favoriser la propagation du virus « à grande échelle » en raison des camps de base à très forte fréquentation et de la rotation régulière des habitants de la région qui servent de sherpas aux alpinistes. Cette mise en garde intervient alors que le voisin du Népal, l’Inde, est confronté à des pics quotidiens de COVID-19. Source: La BBC.

————————————————

COVID-19 knows no bounds, reaching the farthest ends of the Earth including Mount Everest. At least one climber has tested positive for Covid-19, just weeks after the world’s tallest peak reopened to climbers following a year of closure.

A Norwegian climber was isolated in hospital for eight nights due to the virus. He was taken to two different hospitals in Kathmandu, and tested positive for the virus three times. He has since recovered – testing negative on April 22 – and is now staying with friends in the city. Reports say a sherpa in his party had also tested positive for the virus.

The outbreak is a blow to Nepal, which relies heavily on income generated from Everest expeditions. Hundreds of foreign climbers are expected to attempt the ascent this spring season, which began in April, after the slopes were shut off due to the pandemic.

Aside from wider tourism revenue, Nepal earns 4 million dollars by issuing Everest climbing permits every year.

All travellers entering Nepal must present a negative Covid report, taken within 72 hours of their first flight. Passengers from countries with new Covid variants will be subject to an additional 10 days of hotel quarantine. If a test comes back negative after five days, they will be allowed to spend their remaining five days in home quarantine.

Officials warn Mount Everest could serve as a setting for a « superspreader event » due to crowded camps filled with travellers and a steady rotation of locals assisting the climbing teams. The warnings come as Nepal’s neighbour, India, battles record daily surges of the coronavirus.

Source: The BBC.

Le camp de base de l’Everest, foyer de propagation du virus (Crédit photo : Wikipedia)