Du lithium dans un volcan // Lithium in a volcano

A l’heure des voitures électriques, on parle beaucoup – mais pas assez à mon avis – du lithium, composant essentiel des batteries de cette nouvelle génération de véhicules. J’ai attiré l’attention dans plusieurs notes sur les dégâts causés à l’environnement par l’extraction de ce minéral. En particulier, en Amérique du Sud, on se dirige vers un saccage des salars comme celui d’Uyuni en Bolivie, l’un des lieux les plus extraordinaires que j’aie jamais visités.

On apprend aujourd’hui qu’une couche d’argile dans le cratère du volcan McDermitt, dans l’ouest des Etats-Unis, pourrait contenir 20 à 40 millions de tonnes de lithium. Il s’agit d’une région du comté de Humboldt dans le Nevada. C’est une plaine, riche en sel, qui recouvre une très ancienne zone volcanique, juste au sud de la limite entre l’Oregon et le Nevada. Ce gigantesque cratère volcanique, formé il y a 16 millions d’années, aurait une réserve de ce minéral qui dépasserait celle du salar d’Uyuni et ses 10,2 millions de tonnes.

L’annonce de ce nouveau gisement provient d’une des entreprises minière reconnue et déjà présente sur site, Lithium Americas, qui a publié ses résultats via un article scientifique dans la revue Science Advances, fin août 2023.

Cette zone volcanique est connue depuis longtemps (voir mes notes du 29 janvier et du 27 février 2021) . La caldeira McDermitt s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés de superficie et compte déjà deux gisements bien identifiés dans la zone Sud : celui de Thacker Pass, développé par Lithium Americas, ainsi qu’un autre porté par Jindalee Resources. Dans les deux cas, des années d’exploration, de forages et d’études ont permis de prouver que les gisements font partie des plus grands des Etats-Unis.

L’approbation de la mine de Thacker Pass faisait partie des dernières décisions de l’administration Trump pour accélérer les projets énergétiques et miniers. Contrairement à certains autres projets signés à la hâte par Donald Trump dans les derniers jours de sa présidence et critiqués par les Démocrates, la production de lithium pourrait renforcer le projet de Biden visant à faire sortir l’économie américaine des combustibles fossiles. L’administration Trump considérait le lithium comme l’un des minéraux essentiels à la sécurité nationale et expliquait que son extraction pourrait permettre aux Etats Unis de se passer de l’approvisionnement étranger. Pour Biden, l’augmentation de la production nationale pourrait permettre de réduire le prix d’un élément clé de son plan climatique. Cela permettrait de proposer des offres intéressantes  aux consommateurs et les inciter à échanger leurs voitures à essence contre des voitures électriques.

Une grande partie du lithium de la planète provient d’Australie et d’Amérique du Sud où les entreprises chinoises sont fortement investies. Thacker Pass serait la deuxième mine de lithium en exploitation commerciale aux États-Unis, à côté d’une installation déjà implantée au Nevada et qui prévoit d’investir entre 30 et 50 millions de dollars pour doubler sa production. Ailleurs dans le pays, des milliers de concessions d’exploitation du lithium sont en attente de validation. Elles appartiennent à des spéculateurs qui pensent que les constructeurs automobiles vont augmenter leurs investissements dans les véhicules électriques.

Source : Médias internationaux.

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In the age of electric cars, we talk a lot – but not enough in my opinion – about lithium, an essential component of the batteries of this new generation of vehicles. I have drawn attention in several posts to the damage caused to the environment by the extraction of this mineral. In particular, in South America, we are heading towards a salar rampage like that of Uyuni in Bolivia, one of the most extraordinary places I have ever visited.
We learn today that a layer of clay in the crater of the McDermitt volcano, in the western United States, could contain 20 to 40 million tons of lithium. It is an area in Humboldt County, Nevada. It is a plain, rich in salt, which covers a very ancient volcanic zone, just south of the border between Oregon and Nevada. This gigantic volcanic crater, formed 16 million years ago, would have a reserve of this mineral which would exceed that of the Uyuni salar and its 10.2 million tonnes.
The announcement of this new deposit comes from one of the mining companies already present on site, Lithium Americas, which published its results via a scientific article in the journal Science Advances, at the end of August 2023.
This volcanic area has been known for a long time (see my posts of January 29th and February 27th, 2021). The McDermitt caldera extends over several dozen square kilometers and already has two well-identified deposits in the southern zone: that of Thacker Pass, developed by Lithium Americas, as well as another carried by Jindalee Resources. In both cases, years of exploration, drilling and studies have proven that the deposits are among the largest in the United States.

The approval of the mine is among the last decisions issued by Trump’s Department of Interior to advance energy and mining projects. Unlike some other projects signed in a hurry by Donald Trump in his final days, lithium production could bolster Biden’s plans to transition the economy away from fossil fuels.

The Trump administration listed lithium among the minerals critical to national security and thought mines could help wean the country off of foreign supply. For Biden, boosting domestic production could potentially lower the price tag on a key component of his climate plan: offering rebates to consumers to trade in gas-powered for electric cars.

Much of the world’s lithium supply comes from Australia and South America, where Chinese firms are heavily invested. Thacker Pass would be the second commercial lithium mine in operation in the U.S., following a central Nevada facility that plans to invest between 30 and 50 million dollars to double production. Elsewhere, thousands of claims for the mineral have been staked on federal lands by speculators who anticipate carmakers will expand investments into electric vehicles.

Source : International news media.

 

Vue du site de Thacker Pass (Source : Lithium Americas)

Sites d’extraction du lithium aux Etats Unis (Source : Proactive Investors)

Salar d’Uyuni (Photo: C. Grandpey)

Maui (Hawaii): le bilan s’alourdit chaque jour // A heavier death toll each day

Le terrible incendie qui a ravagé la côte ouest de l’île de Maui (Hawaii) a été remplacé dans les actualités françaises par la sévère canicule qui affecte actuellement notre pays. Pourtant, le bilan à Lahaina ne cesse de s’alourdir. Les autorités hawaiiennes ont indiqué le 22 août 2023 que le nombre de morts atteignait 115 et que plus de 1 000 personnes étaient toujours portées disparues.
L’incendie qui a ravagé l’ouest de Maui s’est déclenché le 8 août et a été attisé des vents de force ouragan. Il est désormais maîtrisé à 90 %. D’autres incendies sont toujours actifs à Maui. Celui d’Olinda est maîtrisé à 85 % et celui de Kula est également maîtrisé à 85 %. Les services d’incendie de Maui ont expliqué au public que ces incendies ne représentent plus une menace. Des critiques ont été formulées concernant la lenteur des secours, mais la propagation des flammes a été si rapide, avec des structures en bois pour la plupart, qu’il n’avait pratiquement rien à faire pour les arrêter. L’incendie s’est propagé si vite que certaines personnes n’ont eu d’autre solution que se jeter à l’eau, avec un risque réel de noyade ou de suffocation avec les fumées.
Le 21 août, toutes les résidences à un étage avaient été fouillées à Lāhainā. Les équipes de secours vont maintenant passer au crible les ensembles de plusieurs étages.
Le président Biden et son épouse se sont rendus à Maui le 21 août pour évaluer les dégâts causés par les incendies à Lahainā et rencontrer les survivants. Biden a réitéré son engagement à reconstruire Lahainā en respectant les priorités des habitants victimes de la tragédie.
La police de Maui a identifié 13 victimes. 22 autres personnes ont été identifiées, mais leurs familles n’ont pas été localisées, ni informées de leur décès.
Source : Big Island Now.

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The terrible wildfires of Maui have been replaved in the Frech news by the scorching heat wave that is affecting our country. However, the death toll in Lahaina keeps growing. Hawaiian authorities indicated on August 22ns, 2023 that it has grown to 115 with more than 1,000 people still unaccounted for.

The West Maui fire, ignited on August 8th and fueled by hurricane-force winds, is now 90% contained. Other fires are still active at Maui. The Olinda fire is 85% contained and the Kula fire is also 85% contained. The Maui Fire Department has reassured the public that there are no active fire threats at this time with any of the three fires. Critics have been made about the slowness of rescuers but the spreading of the flames was so fast, mostly on wooden structures, that hardly anything could be done to stop them. The fire moved so fast that some people could only throw themselves into the ocean, with a real risk of drowning or suffocating with the smokes.

As of August 21st, 100% of the single-story residential properties were searched in the disaster area in Lāhainā. Search teams will now transition to searching multi-story residential and commercial properties.

President Biden and his wife visited Maui on August 21st to assess the damage of the wildfire disaster area in Lāhainā and meet with survivors. Biden reiterated the commitment to rebuilding Lāhainā in a manner consistent with the priorities of area residents who were impacted by the tragedy.

Maui police have identified 13 individuals killed in the disaster. 22 other individuals have been identified, but their family has not been located or notified of their passing.

Source : Big Island Now.

Source: presse américaine

Joe Biden autorise l’extraction du pétrole dans le nord de l’Alaska // Joe Biden allows oil drilling in northern Alaska

Dans une note publiée le 22 décembre 2016, j’expliquais que le président Barack Obama avait annoncé une mesure de protection permanente de certaines zones de l’Arctic National Wildlife Refuge (ANWR) où les forages pétroliers sont désormais interdits. Le président américain avait définitivement interdit tout nouveau forage d’hydrocarbures dans de vastes zones de l’Océan Arctique et de l’Océan Atlantique.

Le 1er juin 2021, l’Administration Biden a suspendu les baux de forage pétrolier dans l’Arctic National Wildlife Refuge (ANWR), ce qui allait à l’encontre d’une décision de la présidence Trump et qui confirmait la volonté du président Biden de mettre ce fragile écosystème du nord de l’Alaska à l’abri de l’extraction de combustibles fossiles.
Il semble que l’Administration Biden soit en train d’orienter différemment sa politique environnementale. Le président vient d’approuver le grand projet pétrolier Willow dans le secteur de North Slope en Alaska, région particulièrement riche en pétrole. La décision a provoqué la colère des écologistes qui disent qu’elle va à l’encontre des promesses faites par le président démocrate pendant sa campagne électorale.
L’annonce intervient au lendemain de la déclaration de l’Administration qu’elle interdirait ou limiterait le forage dans certaines autres régions de l’Alaska et de l’Océan Arctique. Le projet Willow défendu par Joe Biden ouvrirait trois sites de forage avec un total d’environ 219 puits. Un quatrième site de forage a été refusé.
Permettre à la compagnie pétrolière ConocoPhillips de se lancer dans projet de forage va à l’encontre de la promesse de campagne de Joe Biden de mettre fin à de nouveaux forages pétroliers sur les terres fédérales. Cependant, la décision de l’Administration va probablement devoir faire face à des recours de la part des groupes environnementaux.
Le projet Willow de ConocoPhillips Alaska a pour but de produire jusqu’à 180 000 barils de pétrole par jour, créer jusqu’à 2 500 emplois pendant l’aménagement des sites, et 300 emplois sur le long terme. Il est censé générer des milliards de dollars de royalties et de recettes fiscales pour les gouvernements, que ce soit au niveau fédéral, étatique ou local.
Le projet, situé dans la National Petroleum Reserve -Alaske, réserve nationale de pétrole de l’Alaska, bénéficie d’un large soutien politique dans l’État. En revanche, les militants écologistes ont lancé une campagne #StopWillow sur les réseaux sociaux, rappelant à Biden ses promesses de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir les énergies propres. On estime que le projet générera des émissions de gaz à effet de serre équivalant à plus d’un million de foyers.
Anticipant la réaction négative des groupes environnementaux, la Maison Blanche a annoncé que Joe Biden empêcherait ou limiterait le forage pétrolier sur 65 000 kilomètres carrés en Alaska et dans l’Océan Arctique. Le projet interdirait le forage dans près de 12 000 kilomètres carrés de la Mer de Beaufort et limiterait le forage à plus de 52 000 kilomètres carrés dans la National Petroleum Reserve . L’interdiction d’accès à la zone extra côtière garantit que l’important habitat des baleines, des phoques, des ours polaires et d’autres espèces sauvages restera protégé.
Source : Yahoo Actualités.
Ceux qui ont prétendu que le règne du pétrole ne durerait que 30 ans de plus se sont profondément trompés. Ils ont oublié de prendre en compte les énormes réserves de l’Arctique. Comme je l’ai déjà écrit, avec la fonte des calottes glaciaires, ces réserves deviendront faciles à exploiter. Il y a fort à parier que les risques pour l’environnement ne pèseront pas lourd devant les intérêts des compagnies pétrolières.

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In a post released on December 22nd, 2016, I explained that President Barack Obama had announced a permanent protection measure for certain areas of the Arctic National Wildlife Refuge (ANWR) where oil drilling is now banned. The US President had permanently banned any new hydrocarbon drilling in large areas of the Arctic Ocean and the Atlantic Ocean.

On June 1st, 2021, the Biden administration suspended oil drilling leases in the Arctic National Wildlife Refuge (ANWR), going against a move of the Trump presidency and confirming President Biden’s promise to protect the fragile Alaskan tundra from fossil fuel extraction.

It looks as if the Biden administration is now adopting a different environmental policy. The President has just approved the major Willow oil project on Alaska’s petroleum-rich North Slope. The decision is drawing condemnation from environmentalists who say it flies in the face of the Democratic president’s pledges.

The announcement comes a day after the administration said it would bar or limit drilling in some other areas of Alaska and the Arctic Ocean. Biden’s Willow plan would allow three drill sites initially, which would include about 219 total wells. A fourth drill site proposed for the project has been denied.

Allowing oil company ConocoPhillips to move forward with the drilling plan would break Biden’s campaign promise to stop new oil drilling on public lands. However, the administration’s decision is not likely to be the last word, with litigation expected from environmental groups.

ConocoPhillips Alaska’s Willow project could produce up to 180,000 barrels of oil a day, create up to 2,500 jobs during construction and 300 long-term jobs, and generate billions of dollars in royalties and tax revenues for the federal, state and local governments.

The project, located in the National Petroleum Reserve-Alaska, enjoys widespread political support in the state. But environmental activists have promoted a #StopWillow campaign on social media, seeking to remind Biden of his pledges to reduce planet-warming greenhouse gas emissions and promote clean energy. It is estimated the project would generate planet-warming greenhouse gas emissions equivalent to more than 1 million homes.

Anticipating the negative reaction among environmental groups, the White House announced on that Biden will prevent or limit oil drilling in 65,000 spuare kilometers in Alaska and the Arctic Ocean. The plan would bar drilling in nearly 12,000 square kilometers of the Beaufort Sea, and limit drilling in more than 52,000 square kilometers in the National Petroleum Reserve. The withdrawal of the offshore area ensures that important habitat for whales, seals, polar bears and other wildlife will be protected from extractive development.

Source : Yahoo News.

Those who said that the realm of oil would only last 30 more years were deeply mistaken. They forgot to take into account the huge oil reserves in the Arctic. As I put it before, with the melting ogf the ice sheets, these reserves will become easy to be exploited . The odds are that the risks to the environment will not be a heavy waight in front of oil companies’ interests.

Zone concernée par le projet d’exploitation pétrolière (Source : Associated Press)

 

Source : ANWR

Bonne nouvelle pour l’Arctique et pour l’environnement // Good news for the Arctic and the environment

Le 25 avril 2022, l’administration Biden a annulé une décision controversée de l’ère Trump qui aurait ouvert une partie de l’Alaska arctique au développement pétrolier.
Le Bureau of Land Management (BLM) a remis en place la politique de gestion de l’ère Obama dans la National Petroleum Reserve, une zone de 9,3 millions d’hectares dans la partie occidentale de la région de North Slope en Alaska.
Les mesures de l’administration Obama, contenues dans un document publié en 2013, autorisent l’attribution de concessions pétrolières dans environ la moitié de la réserve tout en renforçant la protection des zones considérées comme importantes pour l’écosystème arctique et pour les populations autochtones.
Le plan de l’administration Trump, décidé en 2020, visait à autoriser le développement pétrolier sur plus de 80 % de la Réserve, y compris sur le lac Teshekpuk, le plus grand lac de la région de North Slope. En plus, c’est une zone très riche en faune qui avait été protégée par des mesures remontant à l’administration Reagan.
Le plan Trump avait été attaqué en justice à deux reprises devant le tribunal fédéral d’Alaska. qui avait mis en attente l’attribution des concessions pétrolières. L’action du BLM rétablissant la politique de gestion de l’ère Obama fait partie de la réponse du Département de l’Intérieur à ces poursuites judiciaires.
La National Petroleum Reserve, la plus grande étendue de terres laissées vierges par l’Homme aux États-Unis, suscite l’intérêt des compagnies pétrolières qui convoitent des terres plus à l’ouest dans la région de North Slope. A l’heure actuelle, la recherche pétrolière se concentre dans la partie nord-est de la Réserve, qui est la plus proche des oléoducs existants et des champs pétrolifères sur les terres fédérales.
ConocoPhillips est la compagnie pétrolière la plus active de la Réserve. Elle gère en particulier le projet Willow de plusieurs milliards de dollars, avec à la clé quelque 600 millions de barils de pétrole.
Un sénateur républicain de l’Alaska et partisan de l’extension des concessions pétrolières, a critiqué la décision du gouvernement Biden car, selon lui, elle va à l’encontre de la sécurité énergétique au moment où la Russie envahit l’Ukraine.
De leur côté, les écologistes ont salué la décision du BLM mais ont appelé à davantage de mesures de protection. L’un de leurs porte-parole a déclaré que la réponse à la sécurité énergétique ne se trouvait pas sous le pergélisol arctique qui est en train de fondre, mais dans l’accélération du développement des sources de production d’énergie propres et renouvelables.
Source : Yahoo Actualités.

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On April 25th, 2022, the Biden administration overturned a controversial Trump-era policy that would have opened new swathes of Arctic Alaska to oil development.

The Bureau of Land Management (BLM) resurrected Obama-era management policies in the National Petroleum Reserve in Alaska, a 9.3-million-hectare area on the western side of Alaska’s North Slope.

Those reinstated policies, contained in a plan issued in 2013, allow oil leasing in about half of the reserve while boosting protections for areas considered important to the Arctic ecosystem and to indigenous residents.

The plan by the administration of former President Donald Trump, issued in 2020, sought to allow oil development on more than 80% of the reserve. It would have allowed leasing even at Teshekpuk Lake, the North Slope’s largest lake and an area prized for wildlife that had been protected under rules dating back to the Reagan administration.

The Trump plan was challenged by two lawsuits filed in the federal court in Alaska. No lease sales were ever held under it. The BLM action reinstating Obama-era management policies was part of Interior’s response to those lawsuits.

The National Petroleum Reserve, the largest tract of undisturbed public land in the United States, has drawn interest from oil companies that are expanding development farther west on the North Slope. Development is clustered in the northeastern corner of the reserve, the area closest to existing pipelines and legacy oil fields on state land to the east.

ConocoPhillips is the most active company in the reserve. Its interests there include the proposed multibillion-dollar Willow project, which holds an estimated 600 million barrels of oil.

An Alaska Republican senator and supporter of expanded leasing, criticized the decision as being against energy security at a time when Russia had invaded Ukraine.

Environmentalists welcomed the BLM decision but called for more protections. One of their spokesmen said the answer to energy security does not lie beneath the thawing Arctic permafrost but in accelerating the shift to clean, renewable sources of power generation.

Source: Yahoo News.

Source : Bureau of Land Management

On peut voit sur cette carte :

– en pointillés bleus, la limite de la région de North Slope,

– la National Petroleum Reserve à l’ouest,

– l’Arctic National Wildlife Refuge à l’est,

– Prudhoe Bay entre les deux. C’est le point de départ de l’oléoduc trans-alaskien (en rouge) qui aboutit à Valdez au sud.