Selon une étude effectuée par des scientifiques de plusieurs universités américaines et publiée dans la revue Nature Geoscience, le plus grand volcan du monde se trouve sous l’Océan Pacifique. Appelé Massif Tamu, il est beaucoup plus grand que le Mauna Loa à Hawaii et n’est que de 25% inférieur à Olympus Mons sur Mars, le plus grand volcan du système solaire.
Tamu mesure 650 kilomètres de large mais présente une hauteur de seulement 4 km environ. Il est entré en éruption pendant quelques millions d’années pendant les premières années du Crétacé, il y a environ 144 millions d’années et il est resté inactif depuis cette époque.
Comme d’autres volcans de grande envergure, le Massif Tamu semble avoir un cône central qui a vomi de la lave le long de ses larges pentes douces. La preuve est donnée par des relevés sismiques et des échantillons de lave qui ont été recueillies pendant plusieurs années par les navires de recherche. Les ondes sismiques montrent des coulées de lave depuis le sommet du volcan. Il semble qu’il y ait une série de caldeiras au sommet, de forme allongée, semblables aux cratères au sommet du Mauna Loa.
Jusqu’à présent, les géologues pensaient que le Massif Tamu faisait simplement partie d’un plateau océanique appelé Shatsky Rise dans la partie nord-ouest du Pacifique, mais la nouvelle recherche a montré qu’il s’agissait d’un volcan indépendant. Les plateaux océaniques représentent les plus grandes quantités de lave émise sur Terre. Ils ont souvent été liés à des extinctions de masse et au changement climatique. Le volume du Massif Tamu à lui seul est d’environ 2,5 millions de kilomètres cubes. Malgré cette énorme taille, il ne semble pas que le sommet du volcan ait jamais émergé de la mer. Le plus grand volcan du monde est resté caché parce qu’il se trouve sur une lithosphère de faible épaisseur qui ne peut pas supporter son poids. Son sommet se trouve à environ 1.980 mètres sous la surface de l’océan aujourd’hui.
Source: Live Science.
Encore un article typiquement américain avec des superlatifs! Certes, le contenu est intéressant mais il ne fait guère avancer la prévision éruptive et donc la protection des populations, ce qui devrait être la priorité en volcanologie. J’attends avec impatience le jours où des scientifiques (américains ou autres) seront capables d’écrire: Nous sommes les meilleurs car nous sommes en mesure de prévoir une éruption! En attendant, les volcans continuent à tuer! Peut-être moins qu’avant, mais ils tuent!
According to research by scientists from several U.S. universities and published in the journal Nature Geoscience, the world’s largest volcano lies beneath the Pacific Ocean. Called the Tamu Massif, it is much bigger than Hawaii’s Mauna Loa and is only 25 percent smaller than Olympus Mons on Mars which is the biggest volcano in Earth’s solar system.
Tamu is 650 kilometres wide but only about 4 km tall. It erupted for a few million years during the early Cretaceous period, about 144 million years ago, and has been extinct since then.
Like other massive volcanoes, Tamu Massif seems to have a central cone that spewed lava down its broad, gentle slopes. The evidence comes from seismic surveys and lava samples that were collected over several years of surveys by research ships. The seismic waves show lava flows travelling from the summit of the volcano. It seems there is a series of calderas at the summit, similar in shape to the elongated craters at the top of Mauna Loa.
Until now, geologists thought Tamu Massif was simply part of an oceanic plateau called Shatsky Rise in the northwest Pacific Ocean but the new research showed it was a volcano on its own. Oceanic plateaus are the biggest amounts of lava on Earth. They have been linked to mass extinctions and climate change. The volume of Tamu Massif alone is about 2.5 million cubic kilometres. Despite this huge size, it does not seem the volcano’s top ever emerged from the sea. The world’s biggest volcano has been hidden because it sits on thin lithosphere which can’t support its weight. Its top is about 1,980 metres below the ocean surface today.
Source: Live Science.
Here is another typically American article with superlatives! While the content is interesting, it does not help progress in eruption prediction and therefore the protection of populations, which should be the priority in volcanology. I’m looking forward to the days when scientists (American or others) will be able to write: We are the best because we are able to predict an eruption! Meanwhile, volcanoes are still killing! Perhaps less than before, but they kill!