Les bonnes choses ayant une fin, me voici de retour dans le Limousin où la verdure de la campagne atténue quelque peu la forte chaleur actuelle, semblable à celle rencontrée dans les zones désertiques de l’Utah où, pourtant, personne ne semble se plaindre de la canicule !
Avec des images plein la tête, je vais donc reprendre la mise à jour de l’activité volcanique dans le monde. Il est à noter que les volcans ont eu la bonne idée de respecter mon absence et qu’il ne s’est rien passé d’extraordinaire au cours des dernières semaines.
Comme je l’ai signalé, l’un des rares faits marquants s’est déroulé à Stromboli le 30 juin, jour où le volcan a piqué une crise vers 16h 30, sans aucun signe annonciateur. L’intensité des trois explosions a été d’une douzaine de fois supérieure à ce que l’on peut observer le reste du temps. L’événement le plus fort a été suivi pendant environ trois minutes d’une augmentation du tremor volcanique. Ensuite, tout est redevenu normal.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit sur le Stromboli. Nous sommes actuellement en pleine saison touristique. Il serait peut-être prudent de ne pas conduire des milliers de personnes sur la Cima. Si de nouvelles explosions venaient à se produire, les guides seraient sûrement confrontés à de sérieux problèmes.
En Islande, 14 séismes ont été enregistrés dans le secteur du Myrdalsjökull au cours des dernières 48 heures. Ils se sont produits en surface avec une magnitude maximale de 1,6. Ils ne correspondent donc probablement pas à une montée de magma. La situation doit toutefois être surveillée.
Je loge actuellement à Vik, à quelques km du Myrdalsjökull. Je surveille donc avec grand intérêt l’évolution des séismes, que j’avais noté également sur le site de la météo volcanique locale. Manquerait plus que je me retrouve bloqué en Islande, et que mes vacances s’allongent d’une semaine ou deux !
En attendant, j’ai fait un tour dans la zone de l’eyjaföll, pour voir l’étendue du saupoudrage de cendres. La nature a bien commencé à digérer la chose, car le vert reprend du terrain, mais la rivière qui passe sous la N1 sent encore très fort le souffre. Ensuite, les champs de cendres sont bien étalés en bordure de mer, et assez spectaculaires pour un non-spécialiste comme moi.
Coucou à tout de monde depuis ce pays absolument magnifique, et pas seulement pour ses volcans 🙂
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Bonjour Claude
et bon retour parmi nous ! Au plaisir de lire vos chroniques quotidiennes…
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