On peut lire sur le site Web The Watchers que les autorités et les scientifiques craignent une nouvelle éruption du volcan de boue de Piparo (Trinité-et-Tobago). Selon eux, l’éruption de 1997 pourrait se reproduire cette année. Elle avait entraîné l’évacuation permanente de plus de trente maisons. Aucun décès n’avait été signalé, mais les dégâts matériels avaient été considérables. Au total, 33 maisons et plusieurs voitures avaient été ensevelies sous la boue devenue dure comme du béton.
Comme je l’ai écrit dans une note précédente, il a été fait état d’explosions et de fractures par des habitants après l’explosion du 21 septembre 2019. Plusieurs jours après cet événement, les fissures dans le sol semblent s’agrandir. En outre, la zone a subi un affaissement de l’ordre d’un mètre depuis le 22 septembre.
Les scientifiques craignent une éruption semblable à celle qui a eu lieu il y a 22 ans. Selon certaines informations, il y avait eu à l’époque une pause de l’activité, suivie d’une impressionnante éruption de boue avec des gerbes atteignant 61 mètres de hauteur.
Au vu des résultats des tests effectués par les scientifiques, il s’avère que le véritable danger, ce ne sont pas les gaz, mais les coulées de boue qui pourraient tuer des personnes. Les géologues ont déclaré qu’il est difficile de prévoir avec précision le déclenchement d’une éruption du volcan de boue. .
Il est demandé aux autorités de continuer d’émettre des alertes d’évacuation pour tous les habitants dans un rayon de 500 mètres jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de risque. Si des personnes refusent de quitter les lieux, une évacuation obligatoire devra être mise en place ; des moyens de transport et des abris doivent être mis à la disposition des personnes évacuées. Le département de la Sécurité Nationale doit également veiller à ce que les biens des personnes évacuées soient mis en sécurité pendant leur absence.
La zone du volcan de boue a été fermée au public jusqu’à nouvel ordre.
Source: The Watchers.
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We can read on the website The Watchers that authorities ansd scientists fear a new eruption of the Piparo mud volcano in Trinidad and Tobago. They said the 1997 eruption might occur again. The 1997 eruption resulted in the permanent displacement of at least 31 households. No fatalities were reported, but the damage to properties was devastating. A total of 33 houses and several cars were buried under the mud that hardened into concrete.
As I put it in a previous post, loud explosions and cracks were reported by residents near the area on September 21st 2019, and several days after the event, the cracks in the ground appear to be widening. Besides, the area has now undergone subsidence in the order of 1 metre since September 22nd.
Scientists express fear over the possibilities of another devastating eruption like the one that took place 22 years ago. Reports said after rumblings, there was a lull in activity, followed by a massive mud eruption up to 61 metres high.
After experts conducted tests, it was revealed that the real danger is not the gases, but the mudflow which could be fatal to humans. Experts said the development of an impending underground disaster might not be accurately monitored.
Authorities are prompted to continue issuing evacuation alerts for all residents within a 500-metre radius until there are no more risks. If people refuse to move, then a mandatory evacuation must be implemented and transportation and shelter provided for the evacuees. The Ministry of National Security must also ensure that people’s properties are well secured and safe in their absence.
The area of the mud volcano has been closed to the public until further notice.
Source : The Watchers.
Photo du site de l’éruption prise par un drone (Source: The American Association of Petroleum Geologists)