Si je fais personnellement référence à d’autres sources, les médias français s’appuient sur Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, pour informer le public sur l’évolution du réchauffement climatique
Le 9 janvier 2024, Copernic a confirmé que 2023 avait été l’année la plus chaude de tous les temps. Les températures globales ont flirté avec le seuil de réchauffement mondial de 1,5°C convenu lors de la COP 21 de Paris.
Copernicus a aussi confirmé que l’année 2023 était de 1,48°C au-dessus des niveaux préindustriels et a ajouté que les 12 mois de 2024 dépasseraient probablement le seuil de 1,5 degré. Comme je l’ai déjà écrit, les scientifiques ont expliqué qu’il faudrait que la Terre se réchauffe en moyenne de 1,5 degré sur deux ou trois décennies pour franchir techniquement le seuil de 1,5°C. Franchir ce seuil une ou deux annnées n’est pas suffisant.
La chaleur record de 2023 a rendu la vie extrêmement difficile, avec des morts en Europe, en Amérique du Nord, en Chine et dans bien d’autres endroits. Le réchauffement climatique est également responsable d’événements météorologiques extrêmes comme les sécheresses, les pluies torrentielles ou les incendies de forêt à grande échelle.
Copernicus a calculé que la température moyenne à l’échelle de la planète en 2023 était d’environ un sixième de degré Celsius supérieure à l’ancien record établi en 2016, ce qui est considérable, d’autant plus que des températures record ont été enregistrées plusieurs mois d’affilée.
Plusieurs facteurs ont fait de 2023 l’année la plus chaude jamais enregistrée, mais le facteur de loin le plus important est la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, causée par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel. D’autres facteurs, notamment El Niño, des oscillations naturelles dans les océans Arctique, Austral et Indien, l’augmentation de l’activité solaire et l’éruption du volcan Hunga Tonga en 2022, doivent aussi être pris en compte Selon un climatologue australien, environ 1,3 degré Celsius du réchauffement provient des gaz à effet de serre ; 0,1 degré Celsius est dû à El Nino, le reste est attribuable à des causes moins importantes.
Les archives Copernicus ne remontent qu’à 1940 et se basent sur une combinaison d’observations et de modèles de prévision. D’autres agences, dont la NOAA et la NASA aux États-Unis, le Bureau météorologique du Royaume-Uni, remontent au milieu des années 1800 et leurs calculs pour 2023 confirment ceux de Copernicus.
L’Agence météorologique japonaise (JMA), qui utilise des techniques similaires à celles de Copernicus et remonte à 1948, a estimé que 2023 a été l’année la plus chaude avec 1,47 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.
Bien que les observations réelles ne remontent qu’à moins de deux siècles, plusieurs scientifiques expliquent que les cernes des arbres et les carottes de glace montrent qu’il s’agit bien de l’année la plus chaude que la Terre ait connue depuis plus de 100 000 ans.
Certaines journées de 2023 ont revêtu un caractère exceptionnel. Pour la première fois, Copernicus a enregistré une journée où la température mondiale a été d’au moins 2 degrés Celsius supérieure à l’époque préindustrielle. Cela s’est produit deux fois et une troisième a failli être dans la même situation aux alentours de Noël. De plus, pour la première fois, chaque jour de l’année 2023 a été d’au moins un degré Celsius plus chaud qu’à l’époque préindustrielle. Pendant près de la moitié de l’année – 173 jours – la température mondiale a été de 1,5 degré plus chaude qu’au milieu du 19ème siècle.
Source : médias d’information internationaux.
—————————————————
While I am personally referring to other sources as well, French media rely on Copernicus, the European Union Earth observation program, to inform the public about the evolution of global warming.
On January 9th, 2024, Copernicus confirmed that 2023 had been the hottest year ever. Global temperatures flirted with the world’s 1.5°C warming threshold agreed at the Paris COP 21.
Copernicus agreed that the year was 1.48°C above pre-industrial timesand added that the 12 months of 2024 would probably exceed the 1.5-degree threshold. As I put it before, scientitsts have explained that Earth would need to average 1.5 degrees of warming over two or three decades to be a technical breach of the threshold. Breaking the thrreshold over one or two years is not sufficient.
The record heat in 2023 made life miserable and sometimes deadly in Europe, North America, China and many other places. A warming climate is also to blame for more extreme weather events like droughts, torrential rains or large-scale wildfires.
Copernicus has calculated that the global average temperature for 2023 was about one-sixth of a degree Celsius warmer than the old record set in 2016, which is considerable, all the more as recor-breaking temperatures were recorded during serveral months in a row.
There are several factors that made 2023 the warmest year on record, but by far the biggest factor was the ever-increasing amount of greenhouse gases in the atmosphere, caused by the burning of coal, oil and natural gas. Other factors including El Nino, other natural oscillations in the Arctic, southern and Indian oceans, increased solar activity and the 2022 eruption of the Hunga Tonga volcano need to be taken into account According to an Australian climate scientist, about 1.3 degrees Celsius of the warming comes from greenhouse gases, with another 0.1 degrees Celsius from El Nino and the rest being smaller causes.
Copernicus records only go back to 1940 and are based on a combination of observations and forecast models. Other groups, including NOAA and NASA in the U.S., the Meteorological Office in the UK, go back to the mid-1800s and their results for 2023 confirm those of Copernicus.
The Japanese Meteorological Agency, which uses similar techniques as Copernicus and goes back to 1948, has estimated that 2023 was the warmest year at 1.47 degrees Celsius above pre-industrial levels.
Though actual observations only date back less than two centuries, several scientists say evidence from tree rings and ice cores suggest this is the warmest the Earth has been in more than 100,000 years.
Some temperatures in 2023 were unprecedented across the globe. For the first time, Copernicus recorded a day where the world averaged at least 2 degrees Celsius more than pre-industrial times. It happened twice and narrowly missed a third day around Christmas. And for the first time, every day of the year was at least one degree Celsius warmer than pre-industrial times. For nearly half the year – 173 days -the world was 1.5 degrees warmer than the mid-1800s.
Source : international news media.
