Eruptions en Islande : pas d’impact sur le tourisme // Eruptions in Iceland : no impact on tourism

Il aurait été hasardeux d’acheter un billet d’avion pour l’Islande pour assister aux éruptions de décembre 2023 et janvier 2024. Le temps d’arriver sur l’île et l’éruption était terminée ! Les derniers événements ont été très brefs (pas plus de deux jours). De plus, l’accès aux sites éruptifs était dangereux, restreint ou totalement interdit. Les événements du 14 janvier menaçaient Grindavik – qui avait été évacuée quelques heures auparavant – et toutes les routes menant à la ville étaient fermées. Le point positif est que l’on a pu suivre le déroulement de l’éruption depuis son fauteuil grâce aux caméras judicieusement installées qui fournissaient d’excellentes images en direct et en streaming. Si seulement les autorités françaises pouvaient s’en inspirer lors des prochaines éruptions du Piton de la Fournaise à la Réunion !
Grindavik n’étant pas une destination touristique de premier plan, les éruptions n’ont pas eu peu d’impact sur les projets de voyage en Islande. De plus, les vols à destination ou en provenance de l’Islande n’ont pas été affectés. Le gouvernement continue de demander aux Islandais et aux touristes étrangers de ne pas s’approcher de la zone éruptive qui est toujours en état d’urgence et fermée à toutes les personnes non autorisées.
Contrairement à l’éruption de 2010 qui a cloué au sol des milliers de vols, les éruptions dans la région de Grindavik ne devraient pas générer de gros nuages de cendres en raison de la situation géographique des fractures.
Suite à l’éruption de janvier, l’un des pôles touristiques emblématiques d’Islande a de nouveau fermé ses portes. Le Blue Lagoon, situé sur la péninsule de Reykjanes à moins de 5 kilomètres de Grindavik, est fermé aux visiteurs jusqu’au 18 janvier 2024. Le site a été fermé par intermittence depuis qu’une menace d’éruption a été détectée pour la première fois en novembre.
La Croix-Rouge collecte des fonds pour les habitants de Grindavik victimes de l’éruption. Les dons seront alloués directement aux habitants pour les aider à reconstruire leurs maisons et à répondre à des besoins immédiats. Un comité spécial a été mis en place, avec des représentants de la Croix-Rouge, de la ville de Grindavik et le prêtre de Grindavik, pour s’assurer que les fonds parviennent bien aux personnes dans le besoin.
Personne ne sait comment évoluera la situation sur la péninsule de Reykjanes. Le Met Office indique qu’un soulèvement du sol est à nouveau observé dans le secteur de Svartsengi, ce qui tend à montrer que le magma s’accumule à une profondeur de quatre à cinq kilomètres dans la même chambre magmatique. Si tel est le cas, il faut s’attendre tôt ou tard à une nouvelle éruption .

Les webcams ont permis de suivre les éruptions en direct

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It would have been hazardous to buy plane tickets to Iceland to go and watch he December and January eruptions. The time to arrive on the island and the eruption was over ! The events were very short (not more than two days) and access to the eruption sites was dangerous, restricted or totally forbidden. The January 14th event was threatening Grindavik – which had been evacuated a few hours before – and all roads leading to the town were closed. The good point was that the judiciously installed cameras allowed to get excellent live views of the eruption. If only Fench authorities could imitate the Icelanders when eruptions occur at Piton de la Fournaise on Reunion Island !

Because Grindavik is not a popular tourist destination, the eruptions have had little impact on travel plans to Iceland. Additionally, flights into or out of Iceland have not been affected. The government is still warning people not to approach the area, which is still under a state of emergency and closed to all civilians and residents.

Unlike Iceland’s 2010 eruption that grounded thousands of flights, eruptions in the Grindavik area are not expected to produce large clouds of ash due to the geographic location of the fissures.

Following the January eruption, one of Iceland’s iconic tourist attractions has shut down once again. The Blue Lagoon, which is located on the Reykjanes peninsula less than 5 kilometers from Grindavik, is closed to visitors until January 18th, 2024. The lagoon has been closed on and off since the threat of an eruption was first detected in November.

The Red Cross is raising money for the affected residents. Donations will be allocated directly to residents in Grindavik to help rebuild homes and meet other immediate needs. The organization has assembled a special allocation committee—made up of representatives from the Red Cross, the town of Grindavik, and the local priest in Grindavik—to ensure the funds reach people in need.

No one knows how the situation on the Reykjanes Peninsula will evolve. The Met Office indicates that ground uplift is again observed in the Svartsengi area, which tends to show that magma is accumulating at a depth of four to five kilometers in the same magma chamber. If that is the case, one should expect another eruption sooner or later.