L’impact de l’éruption du Paluweh (également connu sous le nom Rokatenda) dans l’île de Flores est toujours ressenti par quelque 3.000 réfugiés du district de Sikka.
Le volcan est entré en éruption en février dernier et, suite à cette catastrophe naturelle, les habitants qui vivent dans des abris dans l’île Palu’e ont toujours peur et hésitent à retourner dans leurs maisons. Bien que l’activité volcanique ait décliné, les émissions de cendres et de petites éruptions accompagnées de séismes se produisent encore.
Plusieurs réseaux indonésiens en ligne sont en relation les uns avec les autres pour s’assurer de l’efficacité de la réponse humanitaire en provenance de tous les coins de l’archipel.
Les communautés de blogueurs et utilisateurs de médias sociaux donnent régulièrement des nouvelles de l’éruption à travers Twitter et Facebook. Ils passent leur temps et leur énergie à signaler les nouveaux développements sur le terrain et à envoyer les denrées absolument nécessaires aux réfugiés.
Des dizaines d’habitants ont quitté leurs villages en Novembre 2012, bien avant la grande éruption du 3 Février 2013. La malnutrition, les infections respiratoires, le paludisme et la diarrhée sont une menace pour les gens qui vivent dans les camps de réfugiés. Suite aux difficultés rencontrées pour accéder à l’aide humanitaire gouvernementale, certains réfugiés ont organisé une action de protestation en Janvier dernier. La manifestation a mal tourné et a conduit à l’arrestation de certains participants.
Source : Global Voices et presse indonésienne.
Un chapitre de mon livre Killer Volcanoes raconte comment 226 personnes ont perdu la vie au cours de l’éruption de 1928, la plus meurtrière que le volcan ait jamais connue.
The impact of the eruption of Paluweh (also known as Rokatenda) in FloresIsland is still felt by some 3,000 refugees from Sikka District.
The volcano erupted last February and following the natural disaster, residents living in shelters in Palu’e Island are still hesitant and afraid to return to their houses. Although the volcanic activity has receded, ash emissions and small eruptions followed by tremors are still occurring.
Several Indonesian online networks are coordinating with each other to make sure the effectiveness of humanitarian response coming from all corners of the archipelago.
Communities of bloggers and social media users have been actively passing on news about the eruption through Twitter and Facebook. They have dedicated their time and energy to report new developments from the field as well as continuously dispatching provisions badly needed by the refugees.
Scores of residents have been moving out of their villages since November 2012, long before the big eruption on February 3rd, 2013. Malnutrition, respiratory infection, malaria, and diarrhea are haunting those living in the emergency shelters. Faced with trouble in accessing humanitarian aid from the administrative government, some of the refugees held a protest action last January. The protest didn’t end well since it led to the arrest of some protesters.
Source : Global Voices ans Indonesian press.





Le volcan Paluweh reste très actif, comme le montrent les photos visibles sur le site Internet de l’agence de voyage Volcano Discovery. On y voit en particulier le dôme de lave qui continue sa croissance. D’une hauteur estimée à 150 mètres, il constitue maintenant le point culminant de l’île. Des éboulements de roches incandescentes se produisent en permanence sur ses flancs.
Paluweh volcano remains very active, as can be seen on the photos on the website of the Volcano Discovery travel agency. The lava dome keeps growing. It is now 150 metres high and represents the highest point of the island. Incandescent rockfalls are occurring from different areas of the dome nearly constantly.