Une grande partie du numéro 205 de la revue LAVE de l’Association Volcanologique Européenne est consacrée à l’Alaska avec une quarantaine de pages dans lesquelles j’explique mon attachement à cet Etat loin de tout, mais d’une grande diversité. On peut y être secoué par de violents séismes, être surpris par de violentes éruptions volcaniques, rencontrer des ours, admirer à l’automne de somptueux paysages et côtoyer une population pour laquelle le mot ‘solidarité’ prend tout son sens.
Voici en trois parties des explications sur l’acquisition de ce territoire par les Etats Unis.
Il y a 155 ans, le 30 mars 1867, le secrétaire d’État américain William H. Seward et l’émissaire russe – le baron Edouard de Stoeckl – concluaient leurs négociations par le traité de cession de l’Alaska, l’Alaska Purchase. D’un trait de plume, le tsar Alexandre II cédait l’Alaska, le dernier pied-à-terre de son pays en Amérique du Nord, aux États-Unis pour 2 millions de dollars américains. Cette somme, qui s’élève à seulement 8 millions de dollars actuels, mettait fin à 125 années de présence de la Russie en Alaska et à son expansion de l’autre côté de la mer de Béring, en sachant qu’à un moment donné l’Empire russe s’étendait jusqu’à Fort Ross en Californie, à environ 150 km de la baie de San Francisco.
Aujourd’hui, l’Alaska est l’un des États américains les plus riches grâce à son abondance de ressources naturelles, telles que le pétrole, l’or et le poisson. C’est aussi une vaste étendue de nature sauvage vierge ainsi qu’une position stratégique car les Etats Unis possèdent avec l’Alaska une fenêtre sur la Russie et une porte d’entrée vers l’Arctique.
Source: The Conversation, Yahoo Actualités.