Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion): Vers la fin de l’éruption? // Is the eruption coming to an end?

drapeau francais La fin de l’activité éruptive n’a pas été décrétée officiellement mais il semble bien qu’elle touche à sa fin. En effet, le tremor a disparu des écrans de l’Observatoire samedi soir vers 21 h et la préfecture a décidé ce dimanche à 11 h de revenir en phase d’alerte de niveau 1. Il faut toutefois se montrer prudent dans les pronostics car on a vu dans le passé des reprises d’activité peu de temps après l’arrêt de la précédente.
En attendant la fin « officielle » de l’éruption, l’accès à la partie haute de l’Enclos reste fermé au public, que ce soit depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier. Les coulées ne sont de toute façon plus visibles. Le poser d’hélicoptère dans la zone du volcan est également interdit jusqu’à nouvel avis.

Sources: Observatoire & Journal de l’Ile.

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drapeau anglaisThe eruption has not officially ended but it looks as if it is living its last hours. Indeed, the tremor disappeared from the screens at the Observatory on Saturday night at 21:00 or so and the Prefecture has decided to lower the alert level to 1. However, one should be very cautious as a new outbreak of activity is still possible, as this happened several times in the past.
For the time being, all access to the Enclos is still forbidden.

Sources: Observatory & Journal de l’Ile.

Activité sismique inhabituelle dans le NO de l’Alaska // Unusual seismic activity in NW Alaska

drapeau francaisDepuis plusieurs semaines, un essaim sismique secoue le village de Noatak dans le NO de l’Alaska, sans que les scientifiques comprennent vraiment la cause du phénomène. Cela fait plus de 20 ans que les habitants n’ont pas ressenti de telles secousses.
Selon le Centre d’Information Sismique de l’Alaska, le séisme de magnitude 5,7 qui a frappé Noatak vers 4 heures le 16 juin au matin est le cinquième d’une série enregistrée depuis le mois d’avril. Des centaines de répliques, certaines de M 4 ou plus, ont également affecté la région. L’épicentre se situe à une vingtaine de kilomètres au nord de Noatak (500 habitants) et 40 km au sud de la mine de Red Dog.
L’activité sismique a commencé le 18 avril avec deux secousses de M 5,7 à 12 minutes d’intervalle. Trois autres événements quasiment identiques sont survenus le 3 mai, le 9 juin et le 16 juin, ainsi que 300 autres séismes de moindre intensité.
Ce type de l’activité sismique soutenue est très rare dans cette partie reculée de l’Alaska arctique. La dernière fois qu’un séisme important a frappé la région, c’était au début des années 1990. Il n’est pas fait état de blessures ou de gros dégâts, mais des fissures sont apparues dans le bureau du conseil de village.
Suite à cette activité sismique, les autorités locales ont fait appel aux sismologues de l’Université d’Alaska à Fairbanks (UAF). Les chercheurs ont installé un capteur sismique à Noatak et à Kotzebue où les secousses sont également ressenties. Il y a environ 400 capteurs sismiques à travers l’Alaska, mais peu au nord-ouest de l’Etat. Le sismo le plus proche de Noatak se trouve à la mine de Red Dog; le suivant est à 500 km.
Les nouveaux capteurs aideront les chercheurs à localiser les séismes avec précision La cause pourrait être une réactivation de failles. Il ne semble pas y avoir de lien entre les séismes et l’activité à Red Dog, une mine à ciel ouvert qui constitue l’un des plus grands producteurs de concentré de zinc de la planète.
Par ailleurs, il n’y a pas de volcans à proximité de Noatak. Les volcans les plus proches sont dans les îles Aléoutiennes et dans le Golfe d’Alaska.
Il ne semble pas non plus que la fonte du pergélisol soit responsable de l’activité sismique. En effet, le permafrost atteint seulement quelques centaines de mètres de profondeur alors que ces tremblements de terre se situent à plusieurs kilomètres.
Selon les scientifiques, l’essaim ne devrait pas durer trop longtemps à Noatak. Toutefois, comme cet événement est unique, il est impossible de l’affirmer avec certitude.

Source : Anchorage Daily News.

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drapeau anglaisA seismic swarm in recent weeks around the northwest Alaska village of Noatak is confounding scientists and unsettling residents who last felt a good shake more than 20 years ago.

A magnitude 5.7 earthquake that struck just after 4 a.m. on Monday marks the fifth quake of that size measured near the village since April, according to the Alaska Earthquake Information Center. Hundreds of aftershocks, some measuring M 4 or greater, have also affected the area.

The seismic activity is located about 20 km northeast of Noatak (pop.500) and 40km south of the Red Dog Mine.

The shaking started on April 18th with two M 5.7 quakes 12 minutes apart. Three more of the same magnitude came on May 3rd, June 9th and last Monday, along with over 300 smaller quakes.

This kind of sustained earthquake activity is highly unusual in this remote part of arctic Alaska. The last time a significant earthquake hit the area was the early 1990s.

There have been no reports of injuries or damage, but the shaking left cracks in the village council office.

Local concerns prompted the borough to invite the University of Alaska Fairbanks (UAF) earthquake researchers to the village. The researchers installed a seismic sensor in Noatak and in Kotzebue, where the quakes are also being felt. There are about 400 seismic sensors around Alaska but few in northwest Alaska. The closest to Noatak is at Red Dog Mine; the next is 500 km away.

The new sensors will help researchers pinpoint the exact locations for earthquakes. The cause might be some of those faults that are getting reactivated. There does not seem to be any connection between the earthquakes and mining activity at Red Dog, an open-pit surface mine that’s one of the largest zinc concentrate producers on the planet.

Besides, there are no volcanoes anywhere near Noatak. The closest volcanoes are in the Aleutian Islands and in the Gulf of Alaska.

It also doesn’t appear that thawing permafrost is a factor, either. Indeed, permafrost extends hundreds of metres and these earthquakes are several kilometres deep.

Researchers are telling people in Noatak the swarm shouldn’t last too much longer, though since this event is unique it’s impossible to say for sure.

Anchorage Daily News.

Noatak-blog