Exposition « Glaciers en péril » à Limoges le 27 novembre !

Je participerai à une exposition de photos dans la galerie du Centre Commercial Corgnac (Super U) à Limoges le samedi 27 novembre de 10 heures à 18 heures.

Vous pourrez voir une dizaine de photos illustrant la fonte des glaciers en Alaska sous les coups de boutoir du réchauffement climatique, particulièrement intense dans cette région du globe.

Vous pourrez compléter votre visite en achetant mon dernier ouvrage « Glaciers en Péril – Les effets du réchauffement climatique » accompagné d’un CD de 160 photos, ainsi que « Dans les pas de l’ours« .

Ces deux livres sont en phase avec l’actualité, suite à la triste COP 26 de Glasgow et après la mort d’une ourse dans les Pyrénées.

La lave continue de couler en Islande ! // Lava keeps flowing in Iceland !

L’éruption du Fagradalsfjall est maintenant terminée, mais l’Islande vous offre la possibilité de voir de la lave couler à Icelandic Lava Show, avec une nouvelle exposition qui ouvrira à Reykjavik avant l’été 2022.
La nouvelle exposition sera située à Grandi et sera différente de celle qui est présentée à Vik.
À Vík, l’accent est principalement mis sur le Katla, l’un des systèmes volcaniques les plus dangereux au monde, et on explique aux visiteurs comment vivent les habitants sous cette menace constante.
À Reykjavík, l’accent sera mis sur le volcanisme islandais en général, en insistant sur les dangers autour de la capitale.

L’Icelandic Lava Show a été inauguré en 2018 à Vík. Le spectacle présenté dans la salle d’exposition recrée une éruption volcanique semblable à celles de l’Eyjafjallajökull et du Katla. La lave chauffée à 1100°C se met à couler devant les visiteurs et finit sa course sur de la glace. C’est une bataille épique entre les éléments et une occasion unique de s’approcher de la lave incandescente, de la voir couler, de l’entendre grésiller et de ressentir la chaleur intense qui s’en dégage. C’est le seul endroit au monde où les gens peuvent s’approcher en toute sécurité de coulées de lave actives.

Vous trouverez plus d’informations sur ce site : https://icelandiclavashow.com/

Tarifs d’entrée :
Adultes : 5 900 ISK (environ 40 euros)
Enfants : 3 500 ISK – environ 23 euros (2 – 12 ans)

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The eruption of Fagradalsfjall is now over, but Iceland offers you the opportunity to see lava flowing at the Icelandic Lava Show with a new exhibition due to open in Reykjavik before the summer 2022.

The new exhibition will be located in Grandi and will be different from the existing one in Vik..

In Vík, the focus will mainly revolve around Katla, one of the most dangerous volcanic systems in the world, and visitors are told in detail what it’s like for the locals to live under this constant threat.

In Reykjavík, however, the focus will be in Icelandic volcanism in general, with special emphasis on the dangers around the capital area.

The Icelandic Lava Show was first opened in 2018 in Vík. The show recreates a volcanic eruption similar to what Eyjafjallajökull and Katla volcano are famous for by melting lava up to 1100°C and displaying it to the visitors into the showroom and over ice. It is an epic battle between the elements and a unique opportunity to get close to red-hot lava, see it flowing, hear it sizzling, and feel the intense heat that radiates from it. It is the only place in the world where people can safely experience hot lava flow at close quarters.

More information on this website : https://icelandiclavashow.com/

Admission prices :

Adults: 5,900 ISK (environ 40 euros)
Children: 3,500 ISK – environ 23 euros (2 – 12 years)

Photo: C. Grandpey

Pompéi à Paris !

Comme je l’ai annoncé il y a quelques semaines, on peut visiter au Grand Palais à Paris du 1er juillet au 27 septembre 2020 une exposition intitulée « Pompéi. Promenade immersive. Trésors archéologiques. Nouvelles découvertes. »

Cette exposition aurait dû débuter le 25 mars dernier mais le Covid-19 est passé par là et a tout chamboulé. Selon les organisateurs, elle est l’occasion de se replonger dans le destin tragique de cette cité antique disparue en l’an 79.

Le jour de l’éruption, une nuée ardente, autrement dit un nuage de cendres et de gaz à très haute température, envahit Pompéi à une vitesse fulgurante. Les habitants qui ne s’attendaient pas à un tel cataclysme, furent tués instantanément par le choc thermique provoqué cette déferlante. Les cendres figèrent les victimes pour l’éternité dans la position exacte de leur mort.

En se solidifiant avec le temps, les cendres ont conservé la forme de ces corps bien après leur décomposition. En 1863, la technique ingénieuse du moulage fut utilisée pour insérer du plâtre liquide dans l’espace vide laissé par les corps. Elle a permis d’étudier leurs positions et mieux comprendre ce qui s’était passé.

Ensevelie sous des mètres de cendres après l’éruption du Vésuve, Pompéi est aujourd’hui devenue un site archéologique majeur, visité par plus de quatre millions de personnes chaque année.

J’ai eu l’occasion de parcourir l’exposition au Grand Palais il y a quelques jours. Je n’ai pas été déçu, même si je n’ai pas été emballé. Il est vrai que je fais partie de ceux qui ont eu la chance de pouvoir déambuler dans la vraie cité antique, ce qui n’a rien à voir avec une reconstitution dans un lieu fermé.

L’exposition permet toutefois de découvrir comment on vivait à Pompéi au premier siècle de notre ère, et au moment de sa destruction par le Vésuve. Cela se fait à travers des projections 360° en très haute définition montrant la vie de cette ville prospère. On assiste également à des reconstitutions en 3D des rues et des habitations, de l’éruption proprement dite, ou encore des peintures murales et des objets d’art découverts lors des fouilles archéologiques.

Vous trouverez toutes les informations utiles en cliquant sur ce lien :

https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/pompei

Dans une note publiée le 18 octobre 2018, j’expliquais que la date de la destruction de Pompéi n’était pas le 24 août 79 comme on le pensait initialement, mais le 24 octobre. C’est ce qu’a révélé un graffiti – deux petites lignes inscrites au charbon sur un mur à hauteur d’homme –récemment découvert dans la Maison au Jardin, un des édifices en cours de fouille à Pompéi. Des recherches récentes permettaient déjà d’affirmer que ce n’était pas la bonne date. En effet, on a observé beaucoup de fruits d’automne à Pompéi : noix, figues, châtaignes, pruneaux, grenades et même des sorbes qui se récoltent encore non mûres entre septembre et octobre. De plus, les découvertes réalisées au cours des fouilles ont donné la preuve que les vendanges étaient terminées.

Le mot « fouilles » revêt une importance particulière à Pompéi. En effet, ce sont les travaux réalisés par les archéologues qui ont permis de révéler tous les trésors que l’on peut admirer dans la cité antique proprement dite, mais aussi dans les musées et les expositions.

Les premières fouilles ont débuté à Pompéi en 1669, année où la ville sicilienne de Catane a en partie été détruite par une éruption de l’Etna. À l’époque, l’archéologie n’existait pas encore. Le site était surtout visité par des pilleurs qui creusaient des tunnels afin de dérober des objets de grande valeur.

Le 23 mars 1748, le roi Charles III d’Espagne donna enfin l’autorisation de procéder à des fouilles dans cette zone pour enrichir le patrimoine historique de la maison royale. Loin de la précision des archéologues modernes, les fouilles de l’époque ressemblaient plus à des chasses au trésor. On creusait des tranchées et tunnels, sans se soucier des dommages causés sur leur passage.

Depuis cette époque lointaine, les fouilles n’ont jamais cessé. En 2017, une nouvelle campagne a commencé à Pompéi pour sécuriser les espaces encore inexplorés. De nos jours, des technologies de pointe sont mises à la disposition de scientifiques spécialistes de différentes disciplines pour collecter le plus d’informations possibles.

Voici quelques photos de l’exposition :

L’éruption du Vésuve comme si vous y étiez…

Des objets retrouvés par les archéologues…

Des moulages…

Des fresques géantes

Photos : C. Grandpey

Beautés cachées : les tunnels de lave de l’Ile de la Réunion

Les tunnels de lave qui percent les flancs du Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion) sont d’une grande beauté et je ne peux qu’en recommander la visite. Parcourir les plus beaux d’entre eux sans avoir à marcher, ramper ou se cogner, c’est possible. Il suffit de découvrir l’exposition « Beautés cachées«  présentée par Christian HOLVECK à la Maison du Parc, 258 rue de la République, à La Plaine des Palmistes.

L’exposition est visible du 16 juillet au 14 août 2020, du lundi au samedi, de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Vous avez déjà eu l’occasion d’admirer les extraordinaires photos de Christian sur mon blog à l’occasion des dernières éruptions du Piton de la Fournaise. Vous pourrez les retrouver, ainsi que de nombreuses autres, en visitant son site web : http://www.christianholveck.com/

S’agissant des tunnels de lave de la Réunion, je conseille tout particulièrement la visite du Tunnel Bleu avec Rudy Laurent de Kokapat Rando Réunion. Toutes les informations nécessaires se trouvent à cette adresse :

https://www.kokapatrando-reunion.com/fr/tunnels-de-lave-randonnees-trekking-la-reunion/visites-des-tunnels-sous-les-laves-de-saint-phillippe-et-sainte-rose/tunnel-bleu