Islande : nouvelles images de l’éruption

L’éruption semble avoir trouvé son équilibre sur la péninsule de Reykjanes. Isak Finnbogason a effectué le 26 août 2024 un nouveau survol du site éruptif avec son drone, ce qui donne de superbes images. Vous pourrez voler avec le drone en cliquant sur ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=YnJZE_VA3Ug

Comme je l’ai indiqué précédemment, l’accès au site éruptif à pied est extrêmement difficile, voire dangereux. La meilleure solution est d’acheter un survol en hélicoptère. Il vous en coûtera entre 390 et 450 euros pour un vol de 30-35 minutes.

Personne ne sait combien de temps durera l’éruption, mais si l’on prend en compte le volume de magma (plus de 20 millions de mètres cubes) qui s’était accumulé sous Svartsengi, le spectacle a des chances de durer pas mal de temps, pour le bonheur des yeux. Voici quelques captures d’écran de la vidéo…

4 réflexions au sujet de « Islande : nouvelles images de l’éruption »

  1. Bonjour,
    Petite analyse en ordre de grandeur de l’impact personnel d’aller prendre qqes photos de l’éruption :
    1/ vol Paris Reykjavik 7200km A/R à 150g/km = 1050kg de CO2
    2/ helicopter : 50kg/h pour 100kg de charge utile
    On arrive donc à plus d’une tonne de CO2 ajoutée dans l’atmosphère et évitable, pour aller prendre des photos sachant que celles que vous partagez sont de superbes qualités et prises sans doute de drones électriques par des photographes locaux.
    1 tonne, c’est la moitié du budget carbone annuel d’un terrien.
    Nos actes ont des conséquences pour les glaciers, nous devons agir sur notre mode de consommation et éradiquer ce type de comportement destructeur pour notre planète. Chacun à notre échelle, avec notre responsabilité individuelle sans attendre les décisions politiques.
    Bien cordialement
    GS

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    1. Bonjour Guillaume,
      Vos remarques sont pertinentes mais la question dans son ensemble pourrait donner lieu à des heures de discussion. Il est certain que si je prends l’avion pour aller prendre des photos ou faire voler un drone en Islande, je vais contribuer à accentuer l’effet de serre sur Terre. Personnellement, je voyage toujours avec des lignes régulières (je ne voyage pas sur des lignes low cost), donc que j’aille ou non en Islande, l’avion décollera. Pareil pour l’hélico; ces vols transportent en général entre 4 et 6 personnes. Pour que l’hélico reste au sol, il faudrait convaincre les autres passagers de rester à terre. pas évident! Pour être sérieux, c’est toute la politique des transports terrestres qui est à revoir, à commencer par le transport routier et le développement du ferroutage. Malheureusement, je pense que ce n’est pas pour demain. Un jour ou l’autre il faudra payer la facture et elle sera salée.
      Amitiés.
      Claude Grandpey

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      1. Bonjour et merci pour votre réponse.

        en tant que manager, j’interdis à mon équipe de prendre l’avion pour aller à Toulouse, avec d’autres managers de l’entreprise où je travaille. C’est parfois plus de 10 personnes qui ne prennent pas l’avion. A multiplier par d’autres initiatives, ce sont des vols qui ne sont plus rentables et des avions qui restent au sol. Les flocons font les plus gros glaciers, si vous ne prenez pas votre ligne régulière, avec d’autres, je vous garantis qu’à court terme la compagnie laissera ses avions au sol, ce qui évitera des quantités astronomiques d’émissions.

        Si vous ne prenez pas l’avion, personne ne le prendra à votre place.

        Comme vous dites, ce sont des discussions infinies et des changements profonds de nos habitudes.

        bien cordialement

        gs

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      2. Bonjour,
        Je ne sais pas où vous habitez et travaillez, mais si votre entreprise se trouve sur la ligne ferroviaire Paris Toulouse, vos employés ne vont pas souvent arriver à l’heure à leur rendez-vous. La voie est dans un état déplorable et les retards s’accumulent. A tel point que l’entreprise Legrand qui a son siège à Limoges a menacé de le déplacer à Paris. On pourrait aller à Paris avec des voitures électriques, mais à la faible autonomie kilométrique, et dont les batteries sont faites avec du lithium dont l’extraction est une catastrophe environnementale. En plus, il faut les recharger avec de l’électricité d’origine nucléaire! Finalement, c’est mon vélo qui fonctionne à la force de mes mollets qui est le moins polluant.
        Certains me reprochent (voir le commentaire suivant), comme à Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand, de prendre l’avion pour sillonner le monde. Si je prends des avions, c’est parce qu’ils existent, avec des taux de remplissage très élevés. Essayer de dissuader les gens de prendre l’avion est illusoire. Si vous voulez que je ne prenne pas l’avion, demandez aux gouvernements de tous les Etats d’arrêter leur fabrication et de dissoudre les compagnies aériennes; comme ça il n’y aura plus d’avions. Demandez aussi à ces mêmes gouvernements d’interdire la circulation des poids lourds sur les routes et autoroutes. Vous savez comme moi qu’ils sont une forte source de pollution. Donc, au final, plus de voitures, plus de camions et plus d’avions. Tout le monde à vélo! Bonne journée.
        Cordialement,
        Claude Grandpey

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