Big Island est la région de l’État d’Hawaï qui se développe le plus vite. L’immobilier relativement bon marché, de pair avec la croissance de la population, favorise l’apparition de plus en plus de constructions sur les flancs des volcans actifs.
Ce développement rapide s’accompagne d’un risque accru face aux coulées de lave. Estimer les dégâts potentiels que les coulées de lave sont susceptibles de causer aux infrastructures représente un sacré défi.
La classification des images satellitaires constitue un nouvel outil pour aider à identifier les structures situées sur la trajectoire d’une coulée de lave. Cette technique, combinée à des estimations de la surface recouverte par les coulées dans les années à venir, permet aux autorités de connaître le nombre de structures qui sont menacées dans un certain secteur géographique.
La classification des images satellitaires est déjà largement utilisée en agriculture pour créer des cartes d’utilisation des terres, mais elle n’a jamais été vraiment utilisée pour l’évaluation des risques volcaniques. Les autorités hawaïennes testent l’applicabilité de la technique de classification – à l’aide d’images comme celles visibles sur Google Earth – en combinaison avec des logiciels de systèmes d’informations géographiques.
L’examen des trajectoires suivies par les coulées de lave est essentiel. Par exemple, si l’on regarde la carte mise en ligne par le HVO (voir ci-dessous), on peut en déduire que Pahoa n’est pas vraiment sous la menace de lave. Si la branche nord de la coulée Kahauale’a 2 – qui est actuellement la plus active – progresse comme elle le fait à l’heure actuelle, la lave passera probablement au nord de la bourgade. A noter toutefois que sa vitesse est très lente et qu’elle a encore un long chemin à parcourir pour atteindre le secteur de Pahoa. Le front de coulée n’a pas progressé de plus de 1,8 kilomètre depuis sa première pause au début du mois de novembre 2013.
Sources: Hawaii 24/7 & HVO.
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Big Island is the fastest-growing region in the State of Hawaii. Its relatively inexpensive real estate, along with population growth, spurs more and more construction on the flanks of its active volcanoes.
With growth comes increased risk from lava-flow hazards. Estimating the potential damage from future lava flows to infrastructure poses serious challenges.
A new tool that can help identify structures in a lava flow’s path is image classification applied to satellite imagery. This technique, combined with estimates of future lava-flow coverage, enables civil authorities to know the number of structures in any geographic region that are threatened by lava flows.
Image classification is already widely used in agricultural studies to create land-use maps, but it has not been used extensively in volcanic hazards assessments. Hawaiian authorities are testing the applicability of the image classification technique––using remote sensing images, like those found on Google Earth––in combination with geographic information systems software.
Examining the paths followed by the lava flows is essential. For instance, if we look at the current map released by HVO (see below), we may infer that Pahoa is not really under the threat of lava. If the northern branch of the Kahauale’a 2 flow – which is currently the most active – keeps advancing as it does at the moment, lava will probably travel north of the community. However, its speed is very slow and there is still a long way to go to reach the Pahoa area. The flow front has not advanced more than 1.8 km since the first time it stalled in early November 2013.
Sources: Hawaii 24/7 & HVO.
Carte des coulées de lave sur le Kilauea. On distingue parfaitement la trajectoire actuelle (et probablement à venir) de la coulée Kahauale’a 2.
(Source: HVO)
