Avec l’éruption du Sinabung, la vie est devenue très difficile pour la population de la région. Les cultures sont quasiment anéanties et les conditions de vie des personnes évacuées sont de plus en plus délicates. Comme toujours dans ce genre de situation, les dons sont les bienvenus. Ils peuvent être adressés à la Croix Rouge indonésienne dont voici les coordonnées.
Contact :
Mr. Daryadi / Red Cross Director
Yuliko Pambudi
Phone: 62-274-372-176
Email : info@pmi-yogya-org
Address : Palang Merah Indonesia (Indonesian Red Cross)
Jalan. Tegal Gendu 25
Kotagede, Yogyakarta 55172 (Indonesia)
Par ailleurs, mon ami indonésien m’a adressé des informations concernant le Merapi et sa région. Elles pourront intéresser les personnes qui ont l’intention de se rendre prochainement en Indonésie (j’ai des noms… !). Voici l’intégralité de ses propos qui rejoignent le contenu de ma note du 27 décembre 2013 :
« La dernière éruption du Merapi a rendu les chemins d’accès au sommet très instables et c’est physiquement dur. La voie la plus facile est par le coté nord, entre Merbabu et Merapi, depuis Selo (Boyolali). Mais c’est vraiment dur. Il faut avoir une bonne condition physique.
Un peu déçu au sommet. On ne voit rien de l’intérieur. Les lèvres du cratère sont très instables. On ne peut plus tourner autour. Il faudrait le survoler avec un ULM, à mon avis, pour voir vraiment l’intérieur.
Sinon, comme je le pressentais, l’éruption est en train de provoquer une autre éruption, mais celle-là est sociale. Il y a un mécontentement qui gronde. Il y a quelques jours, une bombe incendiaire a été lancée dans une banque, avec des revendications anticapitalistes. Ce n’est pas anodin. Même si peu font le lien, il y a eu un attentat contre une église de Solo il y a environ un mois. Les islamistes risquent de surfer (ce n’est pas une surprise) sur la vague de mécontentement social. Du grabuge dans l’air.
L’effet secondaire de tout ça est que personne ne se préoccupe plus d’améliorer les préventions de séismes. [Les Pompiers de l’Urgence Internationale (PUI)] voudraient installer un centre de prévention des risques en Indonésie. C’est sûr qu’il le faudrait, et c’est même urgent. Mais la mentalité javanaise est très loin de ces sujets. Anticiper, prévoir, organiser … ce n’est pas dans leur dictionnaire. Ça va être dur. »
Merci Claude. J’espére que cet appel sera entendu, car cela devient dur la-bas.
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