Quelques brèves

9f8bab8a9e7402a95820db81e78ba468.jpgPiton de la Fournaise (Ile de la Réunion) : Selon le dernier bulletin de l’Observatoire, la fréquence des effondrements et des éboulements ralentit. Les changements dans le Dolomieu sont toujours relativement faibles. La plus grande activité d’effondrement se situe certainement en profondeur, probablement à l’aplomb du Bory.
Etna (Sicile / Italie) : Rien de nouveau. Le tremor éruptif se maintient à un niveau bas. Quand la météo le permet (il a neigé sur le sommet cette nuit), on s’aperçoit que le dégazage des cratères est faible. Selon l’hygrométrie et la température, le panache de vapeur qui sort de la Bocca NE est plus ou moins volumineux. La présence de soufre sur le sommet du Cratère SE n’est pas forcément le signe d’une crise à venir. Ces dépôts sont avant tout dus aux gaz (SO2, SO4 et autre H2S) émis par cette bouche. De tels dépôts sont fréquents sur le volcan. La photo ci-dessous les montre sur le Cratère NE.
Stromboli (Sicile / Italie) : Rien de nouveau là non plus. Un problème de fonctionnement de certains instruments ne permettait pas hier de faire de bonnes observations.

4d5193a1e042e9740a58c030a5374dc7.jpgPiton de la Fournaise >(Ile de la Réunion): According to the Observatory’s latest update, the frequency of the collapses is declining. There are very few changes inside the Dolomieu Crater. Most collapses are taking place in depth, probably right below the Bory Crater.
Etna (Sicily / Italy): The tremor is still at a low level. When the weather clears up (it snowed last night), one can see the degassing is rather low. According to the hygrometry and the temperature, the plume coming out of the NE Crater is more or less dense. The sulphur on top of the SE Crater doesn’t mean that a crisis is imminent. It’s mainly due to the gases (SO2, SO4 or H2S) that are emitted by the vent. Such deposits are frequent on the volcano. Here below, the photo shows them on the NE Crater.
Stromboli (Sicily / Italy): Nothing new on this volcano either. Some technical problems with the instruments prevented from making good observations yesterday.

5ac28807ba0ee33f26ed375d950c3604.jpg

A la recherche des points chauds

db9bf2bc3ce880a25a546f29c671bc09.jpgUne équipe de chercheurs, avec à sa tête Falk Amelung, professeur de géologie et géophysique à l’Université de Miami, a utilisé entre 2002 et 2005 des techniques de pointe en matière imagerie satellitaire (basées sur l’interférométrie radar) pour obtenir des images de déformation du sol – en relation avec l’acticité volcanique – sur le Mauna Loa à Hawaii. Les scientifiques ont pu ainsi détecter les mouvements de magma associés aux zones de rift, ces immenses fractures qui tranchent la Grande Ile.
En particulier, ils ont réussi à montrer où se produisait l’accumulation de magma et de comprendre pourquoi elle se produisait à ces endroits. Ils ont détecté en particulier un double gonflement de l’édifice le long de la zone de fracturation sud-ouest (South-West Rift zone). Depuis mai 2002, ce gonflement a été évalué à 20 centimètres de hauteur pour un diamètre de 15 kilomètres.
Cette technique devrait, en théorie, permettre de mieux savoir où la prochaine éruption est susceptible de se produire, en sachant que des séismes peuvent réduire à néant ce genre de travail.
Cette nouvelle technologie pourrait être utilisée sur d’autres volcans dans le même but.
Le travail de recherche a été financé par la NASA et la National Science Foundation.
Source: La revue Science.
Ci-dessous, une vue (sous la neige) du lac de lave figé du Mauna Loa en 1996. A l’heure actuelle, le volcan est calme et il n’existe aucun signe sismique d’une éruption à court terme.

e3720abc8b21577ae8dfea43cf0577d0.jpgA team of researchers, led by Falk Amelung, a geology and geophysics professor at the University of Miami, used a state-of-the-art satellite imagery technique (based on radar interferometry) from 2002 to 2005 to obtain images of the ground deformation associated with volcanic activity on Mauna Loa in Hawaii. The scientists were able to see distinct patterns of magma activity associated with rift zones, the huge fractures that run across Big Island. .
They were able to infer very precisely where magma accumulation occurred and understood why it occurred in this particular location. In particular, they have detected a double swelling if the edifice along the South-West Rift Zone. Since May 2002, this swelling has been 20 centimetres high and 15 kilometres across.
The researchers now have a good idea where the next eruption is most likely to occur. However, they know a single earthquake might cancel the results of their research work.
This new technology could be employed on other large volcanoes to better forecast eruption locations.
NASA and the National Science Foundation provided funding for this research.
Source: The Science magazine.
Here below, a view (with the snow) of the crusted lava lake of Mauna Loa in 1996. The volcano is currently very quiet and there is no seismic sign of a short-term eruption.

7e634384232c5c591138f23b7cd75278.jpg