La plupart des gens apprécient l’été pour ses journées chaudes et ensoleillées. Ils seront ravis de lire une étude publiée par une équipe internationale de chercheurs en novembre 2025 dans la revue Nature Communications. Ses auteurs nous informent que le réchauffement climatique, principalement dû aux activités humaines telles que la combustion des énergies fossiles, pourrait allonger les étés en Europe de 42 jours d’ici 2100. La raison ? Le gradient de température latitudinal (GTL), ou différence de température entre le pôle Nord et l’équateur, est actuellement en baisse. Un GTL élevé influence les régimes de vents à travers l’océan Atlantique, ce qui entraîne des variations de température saisonnières en Europe. Avec un GTL plus faible, les conditions météorologiques estivales et les vagues de chaleur dureront plus longtemps sur le vieux continent. Les chercheurs expliquent que ce phénomène n’est pas nouveau ; il fait partie du système climatique terrestre. Cependant, ce qui change aujourd’hui, c’est la vitesse et l’intensité de ce changement.
Pour étudier l’histoire climatique de la Terre en Europe, les chercheurs ont analysé les couches de sédiments au fond des lacs. Déposés de façon saisonnière, ces sédiments dressent un tableau précis des hivers et des étés jusqu’à il y a 10 000 ans. Il y a environ 6 000 ans, les étés en Europe duraient environ huit mois en raison des fluctuations naturelles du gradient thermique intertropical (GTI). Mais aujourd’hui, l’Arctique se réchauffe jusqu’à quatre fois plus vite que la moyenne mondiale, notamment à cause des émissions de gaz à effet de serre. L’étude montre, en prenant en compte des simulations climatiques du passé, qu’une baisse de 1 °C du gradient thermique entre l’équateur et le pôle Nord pourrait allonger l’été d’environ six jours. En extrapolant avec les projections climatiques actuelles, on s’aperçoit que l’Europe bénéficiera de 42 jours d’été supplémentaires d’ici 2100.
Un tel contexte climatique pourrait remodeler le rythme saisonnier en Europe, ce qui pourrait avoir de profondes conséquences sur les écosystèmes, les ressources en eau, l’agriculture et la santé publique. Un tel bouleversement pourrait transformer une grande partie de l’environnement et de l’économie européens. L’allongement des saisons pourrait profiter à certaines cultures et aux régions septentrionales, mais les vagues de chaleur extrêmes et les pénuries d’eau pourraient rapidement annuler ces avantages. Les écosystèmes adaptés à des conditions plus fraîches et plus humides pourraient être fragilisés, et les risques d’incendies de forêt, de sécheresses et de crises sanitaires liées à la chaleur augmenteraient inévitablement.
Pour les scientifiques à l’origine de cette étude, les archives lacustres anciennes représentent bien plus qu’une simple fenêtre sur le passé. Elles montrent que le climat terrestre a toujours réagi aux variations atmosphériques, mais qu’aujourd’hui, nous repoussons ces limites vers des extrêmes et nous nous dirigeons vers un avenir imprévisible et incertain.
Les conclusions de cette nouvelle étude soulignent à quel point le climat européen est étroitement lié à la dynamique climatique mondiale et comment la compréhension du passé peut nous aider à relever les défis d’une planète en pleine mutation.
Source : Université de Turku (Finlande).

Le réchauffement rapide de l’Arctique, avec le dégel du permafrost, aura de profondes répercussions sur le climat de la Terre (Photo : C. Grandpey)
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Most people summer with its hot and sunny days. They swill be all the happier if they read a study published by an international team of researchers in November 2025 in the journal Nature Communications. Its authors inform us that global warming, primarily driven by human activities like the burning of fossil fuels, could lengthen summers in Europe by 42 days by the year 2100.
The reason is that the « latitudinal temperature gradient » (LTG), or the temperature difference between the North Pole and the equator, is currently decreasing. A higher LTG drives wind patterns across the Atlantic Ocean, bringing about seasonal temperature changes in Europe. With a lower LTG, summer weather patterns and heat waves will last longer across the continent. The researchers explain that the phenomenon is not new; it is a recurring feature of Earth’s climate system. However, what is different today is the speed, cause and intensity of the change.
To study Earth’s climate history in Europe, researchers analyzed layers of mud at the bottom of lakes. Deposited seasonally, these sediments paint a clear timeline of winters and summers as far back as 10,000 years ago. Around 6,000 years ago, European summers were about eight months long due to natural fluctuations in the LTG. But now, the Arctic is warming up to four times faster than the global average, in part due to greenhouse gas emissions. The study shows, through comparison with climate simulations of the past, that a 1°C decrease in the temperature gradient between the equator and the North Pole could lengthen summer by about six days. Thus, according to current climate projections, Europe will have 42 extra days of summer by 2100.
On top of that, changes in industrial aerosol emissions and internal feedback loops of the Earth’s climate system could also contribute to reshaping Europe’s seasonal rhythm in ways that scientists say could have profound consequences for ecosystems, water resources, agriculture, and public health.
Such a shift could transform much of Europe’s environment and economy. Longer growing seasons might initially benefit some crops and northern regions, but extreme heat and water shortages could quickly outweigh those gains. Ecosystems adapted to cooler, wetter conditions may struggle, and the risks of wildfires, droughts, and heat-related health crises are expected to rise.
For the scientists behind the study, the ancient lake record is more than just a window into the past. It shows that Earth’s climate has always responded to shifts in the atmosphere, but today, we are pushing those boundaries faster toward a more unpredictable future.
The findings of the news research underscore how deeply connected Europe’s weather is to global climate dynamics and how understanding the past can help us navigate the challenges of a rapidly changing planet.
Source : University of Turku (Finland).
Et j’ai constaté également en voyageant ces dernières années que dans les zones tropicales, les saisons humides durent plus longtemps et les saisons sèches ont de retard à l’allumage… CQFD
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Exact. La Nature est un ensemble harmonieux fait de compensations. Nous sommes malheureusement en train de la saboter. De mon côté, bien que vacciné grippe et Covid, j’ai réussi à choper un virus qui m’a couché. Heureusement j’ai la couenne dure et ça va mieux.
Bonnes fêtes de fin d’année, mon cher Patrick
Claude
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Bonjour, monsieur. Je ne comprend plus ce qui se passe pour la verite sur ce changement climatique. Je vais m espliquer mieux. Le changement est inconfutabile, mais sur les journaux on trouve des affirmations bien etranges. Vous avez dit que le rechauffement de l artique est quatre fois plus que la moyenne terrestre. Bon, mais Ici je trouve dans les journaux, bien souvent, la Nouvelle di rechauffement quatre fois majeur que la moyenne attribue une fois a une nation, puis a une autre et ca va ainsi presque pour toutes les terres. Comment on peut croire a tour ce cauchemar de nouvelles. Je m excuse pour la grammaire, mais mon tablet a change les caracteres de la tastiere. Ce sera peut Etre la damnation de l intelligence artificiale, je ne Sais pas. Cordiales salutations et bonnes fetes.
Sergio Marchi
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Bonjour Sergio,
C’est vrai que votre français est parfois difficile à comprendre. Êtes-vous italien? Je le parle un peu. Je crois comprendre que vous êtes désorienté par tout ce qu’on peut lire dans les journaux et c’est assez normal car certains écrivent sans savoir et sans vraiment expliquer. Je vous conseille donc de vous contenter de lire mes articles dont les sources sont toujours vérifiées. Ce que vous avez compris en vrai: l’Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste du globe. Je vais publier un article le confirmant pour 2025.
Amitiés.
Claude Grandpey
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Buongiorno, sono italiano e risiedo a Luni, fra Liguria e Toscana. Il mio francese, sarebbe pure buono, ma la tastiera che mi viene fornita non mi permette di usare i giusti accenti. Ho studiato la lingua francese per tre anni alle scuole medie, per cinque anni al liceo e poi pure all’ università. Inoltre ho parenti in più parti della Francia, anche presso di lei, a Riom es Montagnes. Sono perseguitato dalle correzioni non richieste a cura della dannata intelligenza cosiddetta artificiale. Se fossi in presenza da lei potrebbe verificare la mia preparazione linguistica, ma questo non è possibile. Comunque grazie e ancora auguri di Buone Feste.
Sergio Marchi
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Buongiorno di nuovo Sergio,
Non preoccuparti; il problema della tastiera non è colpa tua. Succede spesso quando si passa da una lingua all’altra. Vedo che conosci bene la Francia e hai una buona conoscenza della nostra lingua. Come te l’ho scritto, ci sarà un articolo (il 21 Dicembre) con le ultime notizie sull’Arctico nel mio blog.
Molto cordialmente.
Claude Grandpey
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