De l’énergie propre à partir de volcans endormis ? // Clean energy from dormant volcanoes ?

Avec l’accélération du réchauffement climatique et l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre (surtout le CO2) dans l’atmosphère, il est devenu urgent de rechercher et de développer des sources d’énergie alternatives. Dans cet état d’esprit, on peut lire sur le site Interesting Engineering que des chercheurs de l’Université d’Oxford travaillent sur une nouvelle façon d’extraire des métaux essentiels à la production de sources d’énergie propres sans laisser d’empreinte carbone significative.
Les métaux comme le cuivre et le lithium sont des composants essentiels dans la fabrication des batteries des véhicules électriques, mais leur extraction entraîne l’utilisation et l’émission de polluants nocifs tels que le dioxyde de carbone et le méthane qui jouent un rôle important dans le réchauffement de notre planète.
D’après une vidéo diffusée par le programme ReSET d’Oxford, la capacité à extraire ces matériaux à partir des géofluides pourrait réduire considérablement l’impact sur l’environnement. L’équipe scientifique d’Oxford travaille sur l’île de Montserrat, un territoire d’outre-mer britannique dans les Caraïbes, pour déterminer si les métaux contenus dans les géofluides sous le volcan Soufrière Hills, qui s’est réveillé dans les années 1990 et a connu des épisodes éruptifs pendant une vingtaine d’années, pourraient être extraits et utilisés dans des batteries et d’autres sources d’énergie propre. L’activité du volcan a fortement diminué, mais il émet toujours de manière constante des gaz dans l’atmosphère. Les chercheurs cherchent à savoir si la chaleur résiduelle du volcan pourrait être utilisée pour la production d’électricité à Montserrat, ce qui permettrait à l’île d’arrêter ses importations d’énergies polluantes, ne serait-ce que pour faire fonctionner les générateurs diesel. Cela réduirait également l’empreinte carbone de toute activité minière potentielle sur l’île.
Les chercheurs d’Oxford devraient terminer leurs recherches en octobre 2026. Il faudra donc s’armer de patience pour savoir si l’extraction de métaux à partir de géofluides est une solution valable. Si c’est le cas, ce processus pourrait être utilisé dans d’autres lieux et rendre la production d’énergie propre encore plus propre. Montserrat n’est qu’un exemple montrant comment les chercheurs pourraient concevoir de nouvelles façons d’utiliser les phénomènes naturels sur Terre pour générer de l’énergie.
Source : Interesting Engineering.

Volcan Soufriere Hills sur l’île de Montserrat (Crédit photo: Wikipedia)

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With the acceleration of global warming and the inbrease of the concentration of greenhouse gases (above all CO2) it has become urgent to look for and develop renewable energy sources. In this state of mind, we can read on the website Interesting Engineering that researchers from the University of Oxford are working on a revolutionary new way to extract metals crucial to the production of clean energy sources without leaving a significant carbon footprint.

Metals like copper and lithium are key components in electric vehicle batteries, but the mining of such metals entails the release of harmful pollutants such as carbon dioxide and methane that play a big role in overheating the planet.

According to a video shared by Oxford’s ReSET program, the ability to extract these materials from geofluids could greatly reduce the impact of extraction on the environment. The Oxford team is working on the island of Montserrat, a British overseas territory in the Caribbean, to find out if metals in the geofluids beneath the Soufrière Hills volcano, which woke up in the 1990s and sustained a continued eruption for nearly 20 years, can be extracted and put to use in batteries and other clean energy sources. Activity at the volcano has strongly decreased, but it still releases a constant stream of gases into the atmosphere. The researchers are looking to find out if the residual heat from the volcano can be used for the generation of electricity on Montserrat, which would would allow the island to stop omporting dirty energy sources like diesel-powered generators. It would also reduce the carbon footprint of any potential mining activities.

The Oxford team is expected to wrap up its research in October 2026, so the world will have to wait to find out if the extraction of metals from geofluids is a viable source of materials. If it is, this process could be used in other locations and make clean energy production even cleaner. This is just an example showing how researchers could devise new ways to use the earth’s natural occurrences to generate energy.

Source : Interesting Engineering.

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