Découverte d’un nouveau cratère d’impact // Discovery of a new impact crater

On compte environ 200 cratères d’impact confirmés dans le monde, celui de Meteor Crater en Arizona étant l’un des plus célèbres.

Photo: C. Grandpey

Un nouveau cratère d’impact vient de s’ajouter à la liste. Niché à flanc de colline dans la province du Guangdong, près de la ville de Zhaoqing en Chine, le cratère de Jinlin est resté invisible jusqu’à ce que des chercheurs l’identifient comme étant bien une structure d’impact.

Source : (Chen et al., Matter Radiat. Extremes, 2025)

Les scientifiques expliquent que le cratère s’est formé durant l’Holocène, à la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 11 700 ans. D’après les mesures de l’érosion des sols environnants, les chercheurs estiment qu’il a été creusé au début ou au milieu de l’Holocène.
Avec un diamètre compris entre 820 et 900 mètres et une profondeur de 90 mètres, sa taille dépasse largement le cratère de Macha en Russie (300 mètres), qui était jusqu’alors la plus grande structure d’impact connue de l’Holocène.
La découverte d’un cratère aussi imposant et aussi bien conservé est surprenante compte tenu du climat de la région. La province du Guangdong connaît des moussons régulières, de fortes précipitations et une humidité élevée, des conditions qui accélèrent l’érosion et qui auraient dû depuis longtemps faire disparaître un tel cratère. Pourtant, celui de Jinlin demeure remarquablement intact, préservé au sein d’épaisses couches de granit altéré qui ont protégé sa structure des intempéries.

La preuve de son origine extraterrestre réside dans les détails. Dans le granit, les chercheurs ont découvert de nombreux fragments de quartz présentant des déformations planaires et des caractéristiques microscopiques qui constituent de véritables signatures géologiques d’impacts. Ces structures se forment sous une pression extrême, entre 10 et 35 gigapascals, bien supérieure à tout ce que les processus géologiques terrestres peuvent générer. Aucune éruption volcanique, aucun séisme, aucun mouvement tectonique ne crée d’ondes de choc aussi intenses et concentrées. Seule la collision à très grande vitesse d’un objet extraterrestre produit de telles signatures.
Les chercheurs ont déterminé qu’il s’agissait bien d’une météorite plutôt qu’une comète, car une comète aurait creusé un cratère d’au moins 10 kilomètres de diamètre. Cependant, ils n’ont pas encore établi sa composition, fer ou pierre, et de nouvelles recherches restent nécessaires. Elles se poursuivent dans le cratère Jinlin, et elles pourraient apporter un éclairage nouveau sur la fréquence des impacts de gros astéroïdes sur notre planète et sur les mécanismes qui préservent ou détruisent les traces qu’ils laissent derrière eux.
Source : Universe Today et autres médias.

En France, il y a environ 200 millions d’années, une météorite a percuté la Terre à 4 km à l’ouest de Rochechouart (Haute Vienne). L’astéroïde avait une vitesse estimée entre 20 et 50 km par seconde lors de l’impact. Le sous-sol a été fortement comprimé par l’onde de choc. Des matériaux ont été éjectés sous l’action de l’impact. Le socle a réagi en se soulevant et les bords du cratère primitif se sont effondrés pour former un cratère d’impact météoritique de type Meteor crater (USA). Son diamètre est d’environ 20 km. Toutefois, l’érosion a décapé une grande partie des dépôts. C’est pour cette raison que le cratère (ou astroblème) n’est plus visible dans le paysage actuel.

Source: Université de Limoges

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About 200 confirmed impact craters exist worldwide. Meteor Crater (Arizona) is one of the most famous. A new one has just been added to the list. Nestled on a hillside in Guangdong Province near Zhaoqing City in China, the Jinlin crater managed to hide until researchers identified it as an impact structure.

Scientists explain that the crater formed during the Holocene epoch when the last ice age ended roughly 11,700 years ago. Based on measurements of nearby soil erosion, researchers estimate it was carved sometime during the early to mid-Holocene.

With a diameter between 820 and 900 metres and a depth of 90 metres, it dwarfs Russia’s 300-metre Macha crater, previously the largest known Holocene impact structure.

Finding such a massive, well-preserved crater is surprising given the region’s climate. Guangdong Province experiences regular monsoons, heavy rainfall, and high humidity, precisely the conditions that accelerate erosion and should have long ago obliterated any visible crater.

Yet the Jinlin crater remains remarkably intact, preserved within thick layers of weathered granite that protected its structure from the elements. The evidence confirming its extraterrestrial origin lies in the details. Within the granite, researchers found numerous quartz fragments exhibiting planar deformation features and microscopic characteristics that serve as geological fingerprints of impact events. These features form under extreme pressure between 10 and 35 gigapascals, far exceeding anything Earth’s own geological processes can generate. No volcanic eruption, earthquake, or tectonic movement creates such intense, focused shockwaves. Only the hypervelocity collision of an extraterrestrial object produces these telltale signatures.

The researchers have determined the impactor was a meteorite rather than a comet since a comet would have excavated a crater at least 10 kilometres wide. However, they haven’t yet established whether it was composed of iron or stone, and considerable work remains.

As researchers continue investigating the Jinlin crater, it may reveal new insights into how frequently sizable space rocks strike our planet and what protects or destroys the evidence they leave behind.

Source : Universe Today and other news media.

In France, approximately 200 million years ago, a meteorite struck Earth 4 km west of Rochechouart (Haute-Vienne). The asteroid’s estimated speed at impact was between 20 and 50 km per second. The subsoil was severely compressed by the shock wave. Materials were ejected by the impact. The bedrock reacted by heaving, and the edges of the original crater collapsed to form a meteorite impact crater of the Meteor Crater type (USA). Its diameter is approximately 20 km. However, erosion has removed a large portion of the deposits. This is why the crater (or astrobleme) is no longer visible in the current landscape.

Le cratère d’impact de Bosumtwi (Ghana) // The Bosumtwi impact crater (Ghana)

Quand on parle des cratères, on pense surtout à ceux des volcans, actifs de préférence, mais il ne faudrait pas oublier les cratères d’impact laissés par les météorites. La surface de la Lune est criblée de tels cratères, mais il en existe quelque 190 à la surface de la Terre. À une trentaine de kilomètres de mon domicile se trouve le site de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon, un ensemble de marques laissées près des villages de Rochechouart et Chassenon (Haute-Vienne et Charente) par l’impact d’un astéroïde tombé il y a 206,9 ± 0,3 millions d’années.

Les cratères d’impact se forment lorsqu’un astéroïde ou une comète percute la Terre à très grande vitesse. Cela laisse une cavité circulaire à la surface de notre planète. La surface de la Lune est criblée de cratères d’impact, tout comme des planètes comme Mercure, Mars et Vénus. Sur Terre, de tels impacts ont influencé l’évolution de la vie et ont même fourni de précieuses ressources minérales et énergétiques. Cependant, très peu de cratères d’impact terrestres sont visibles aujourd’hui en raison de divers processus qui les cachent ou les effacent. Comme à Rochechouart, la plupart des cratères d’impact connus sur Terre sont enfouis sous des sédiments ou ont été profondément érodés. Ils ne conservent donc plus leur forme initiale comme à Meteor Crater dans l’Arizona..

Meteor Crater (Photo : C. Grandpey)

Au Ghana, le cratère d’impact de Bosumtwi est différent. Il est bien conservé. Son bassin quasi circulaire, rempli par un lac, est entouré d’un rebord proéminent qui s’élève au-dessus de la surface du lac et d’un plateau circulaire extérieur.

 

Vue du lac Bosumtwi (Crédit photo : Wikipedia)

Une étude de 2019 a conclu que les activités illégales des mineurs menacent la pérennité du cratère. Des chercheurs sur le terrain ont découvert que les caractéristiques du cratère d’impact de Bosumtwi peuvent être considérées comme un type particulier de cratère d’impact appelé ‘cratère-rempart’. Ce type de cratère est fréquent sur les planètes Mars et Vénus et se trouve aussi sur les corps recouverts de glace du système solaire externe. Pour de futures études, le cratère d’impact de Bosumtwi pourrait permettre de comprendre la formation de ces cratères sur Mars et Vénus.
Au Ghana, le cratère d’impact de Bosumtwi se trouve dans la ceinture aurifère Ashanti, riche en minéraux. Il abrite le seul lac intérieur naturel du pays. C’est l’un des 190 sites de cratères d’impact reconnus dans le monde, et l’un des 20 qui existent sur le continent africain. Son lac est l’un des six lacs météoritiques au monde, reconnus pour leur valeur scientifique exceptionnelle.

Âgé de près de 1,07 million d’années, le cratère d’impact de Bosumtwi offre d’excellentes opportunités pour étudier les processus d’impact, l’histoire du climat et l’évolution planétaire. Au-delà de son importance scientifique, le cratère revêt une importance culturelle pour le peuple Ashanti du Ghana. Le lac en son centre est un site sacré et un repère spirituel. Le paysage créé par le cratère favorise également l’écotourisme et les moyens de subsistance locaux; il contribue ainsi au développement économique du Ghana.
En 2025, des scientifiques ont découvert, grâce à des travaux de terrain et à l’analyse de données satellitaires, que l’exploitation minière artisanale illégale, principalement l’orpaillage, est répandue dans la région et menace le cratère. L’utilisation de produits chimiques toxiques comme le mercure et le cyanure, ainsi que des pratiques telles que le dragage des rivières, causent de graves dommages environnementaux. Les activités des mineurs se sont intensifiées au cours des dix dernières années. Si rien n’est fait, elles pourraient causer des dégâts irréversibles au cratère et affecter profondément sa valeur scientifique, culturelle et économique. La perte de cette merveille géologique représenterait non seulement une tragédie nationale pour le Ghana, mais aussi un coup dur pour le patrimoine scientifique mondial.

 

Carte montrant le cratère d’impact de Bosumtwi et les sites d’exploitation minière (Crédit photo :David Baratoux via the Conversation)

Des mesures doivent donc être prises très rapidement. Cela suppose une meilleure surveillance satellite (suivi de l’exploitation minière illégale, de la déforestation et des changements environnementaux) grâce à l’imagerie optique (Sentinel-2, Landsat, PlanetScope). Ces outils permettent de détecter la déforestation, d’identifier les puits de mines et le ruissellement des sédiments, et d’analyser les changements au fil du temps. Une application plus stricte des interdictions d’exploitation minière contribuera à préserver le cratère d’impact de Bosumtwi pour les futures générations de scientifiques, et pour les communautés locales qui dépendent de ses ressources.
Source : The Conversation.

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When we talk about craters, we mostly think of those of volcanoes, preferably active ones, but we should not forget the impact craters left by meteorites. The surface of the Moon is riddled with such craters, but there are some 190 on the surface of the Earth. About thirty kilometers from my home is the site of the Rochechouart-Chassenon astrobleme, a group of marks left near the villages of Rochechouart and Chassenon (Haute-Vienne and Charente) by the impact of an asteroid that fell 206.9 ± 0.3 million years ago.

Impact craters are formed when an asteroid or comet strikes the Earth at a very high velocity. This leaves an excavated circular hole on the Earth’s surface. The moon is covered with them, as are planets like Mercury, Mars and Venus. On Earth, impacts have influenced the evolution of life and even provided valuable mineral and energy resources. However, very few of the impact craters on Earth are visible because of various processes that obscure or erase them. Like at Rochechouart, most of the recognized impact craters on Earth are buried under sediments or have been deeply eroded. That means they no longer preserve their initial forms like at Meteor Crater (Arizona).

In Ghana, the Bosumtwi impact crater is different. It is well preserved. Its well-defined, near-circular basin, filled by a lake, is surrounded by a prominent crater rim that rises above the surface of the lake and an outer circular plateau.

A 2019 study concluded that the activities of illegal miners are a threat to the sustainability of the crater. On-the-field researchers also discovered that the features of the Bosumtwi impact crater can be considered as a terrestrial representation for a special type of impact crater known as rampart craters. These are common on the planets Mars and Venus and are found on icy bodies of the outer solar system. For future studies, the Bosumtwi impact crater can be used to help understand how rampart craters form on Mars and Venus. S

The Bosumtwi impact crater is in Ghana’s mineral-rich Ashanti gold belt. It is the location of the only natural inland lake in Ghana. It is one of only 190 confirmed impact crater sites worldwide, one of only 20 on the African continent. Its lake is one of six meteoritic lakes in the world, recognized for their outstanding scientific value.

At almost 1.07 million years old, the crater offers great opportunities for studying impact processes, climate history and planetary evolution. Beyond its scientific importance, the crater holds cultural significance for the Ashanti people of Ghana. The lake at its centre serves as a sacred site and spiritual landmark. The crater’s breathtaking landscape also supports eco-tourism and local livelihoods, contributing to Ghana’s economic development.

In 2025, scientists have discovered through field work and satellite data analysis that illegal artisanal mining, mostly gold mining, is prevalent in the area and threatening the crater. The use of toxic chemicals such as mercury and cyanide, and practices such as river dredging, cause severe environmental harm. The miners’ activities have become more prevalent over the course of less than 10 years. If unchecked, it could lead to irreversible damage to the crater and deeply affect the crater’s scientific, cultural and economic value. The loss of this rare geological wonder would represent not just a national tragedy for Ghana, but a blow to global scientific heritage.

Immediate action is required. This includes enhanced satellite monitoring (tracking illegal mining, deforestation and environmental changes) using optical imagery (such as Sentinel-2, Landsat, PlanetScope). These tools can detect forest loss, identify mining pits and sediment runoff, and analyse changes over time. Stricter enforcement of mining bans will help preserve the Bosumtwi impact crater for future generations of scientists and local communities who depend on its resources.

Source : The Conversation.

Meteor Crater (Arizona)

Situé à environ 60 km à l’est de Flagstaff en Arizona, « Meteor Crater » est le cratère d’impact laissé par une météorite. Le nom lui a été donné en référence au bureau de poste de Meteor situé à proximité. Le site était autrefois connu sous le nom de « Canyon Diablo Crater » et des fragments de la météorite sont officiellement appelés  « Canyon Diablo Meteorite ». Les scientifiques préfèrent l’appeler « Cratère Barringer » en l’honneur de Daniel Barringer, qui a été le premier à affirmer qu’il avait été créé par la chute d’une météorite. Aujourd’hui, le cratère est la propriété privée de la famille Barringer qui le gère via la Barringer Crater Company. Malgré son importance géologique, le cratère n’est pas un Monument National et il faut payer pour le visiter.

Meteor Crater se trouve à 1 740 mètres d’altitude. Il a environ 1 200 mètres de diamètre, 170 mètres de profondeur, et est entouré d’un rebord qui s’élève à 45 mètres au-dessus des plaines environnantes et qui est parfaitement visible depuis la route d’accès au site.
L’âge de Meteor Crater a été estimé à environ 50 000 ans, époque du Pléistocène où le climat sur le Plateau du Colorado était beaucoup plus frais et plus humide qu’aujourd’hui.
Depuis la formation du cratère, on pense que son rebord a perdu 15-20 mètres de hauteur en raison de l’érosion naturelle. De même, on pense que le fond du cratère a reçu une trentaine de mètres d’épaisseur de sédiments lacustres et autres alluvions. Ces processus d’érosion sont la raison pour laquelle très peu de cratères d’impact de météorites sont visibles sur Terre car beaucoup ont été effacés par ces processus géologiques. L’âge relativement jeune de Meteor Crater, s’ajoutant au climat sec de l’Arizona, a permis à ce cratère de rester presque intact depuis sa formation.
Meteor Crater a été formé par l’impact d’une météorite composée de nickel et de fer d’environ 50 mètres de diamètre. La vitesse au moment de l’impact a fait l’objet d’un débat. La modélisation a initialement suggéré que la météorite était arrivée à une vitesse de 20 kilomètres par seconde, mais des recherches plus récentes laissent supposer que la vitesse d’impact a été plus lente, à 12,8 kilomètres par seconde. L’énergie émise a été estimée à environ 10 mégatonnes.

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S’agissant des impacts de météorites, le site le plus célèbre en France se trouve à Rochechouart, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Limoges (Haute Vienne). L’astroblème de Rochechouart-Chassenon, aussi surnommé « la météorite de Rochechouart », est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 200 millions d’années.

À cette époque, un astéroïde d’un kilomètre et demi de diamètre percuta la Terre à une vitesse d’environ vingt kilomètres par seconde, au lieu-dit de la Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laissa un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et détruisit tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. L’impact a modifié les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

Depuis, l’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses brèches. Elles ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations dans toute la région. Il suffit de regarder les murs des maisons de Rochecouart et des villages environnants pour s’en rendre compte. Ces roches vacuolées ressemblent à celles que l’on peut observer sur les parois internes de Meteor Crater.

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

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Located about 60 km est of Flagstaff in Arizona, Meteor Crater is a meteorite impact crater. It acquired the name of « Meteor Crater » from the nearby post office named Meteor. The site was formerly known as the Canyon Diablo Crater and fragments of the meteorite are officially called the Canyon Diablo Meteorite. Scientists refer to the crater as Barringer Crater in honour of Daniel Barringer, who was first to suggest that it was produced by meteorite impact. The crater is privately owned by the Barringer family through their Barringer Crater Company. Despite its importance as a geological site, the crater is not protected as a national monument, a status that would require federal ownership.

Meteor Crater lies at an elevation of about 1,740 metres above sea level. It is about 1,200 metres in diameter, some 170 metres deep, and is surrounded by a rim that rises 45 metres above the surrounding plains.

Meteor Crater was created about 50,000 years ago during the Pleistocene epoch, when the local climate on the Colorado Plateau was much cooler and damper than today.

Since the crater’s formation, the rim is thought to have lost 15–20 metres of height at the rim crest due to natural erosion. Similarly, the basin of the crater is thought to have approximately 30 metres of additional post-impact sedimentation from lake sediments and of alluvium. These erosion processes are the reason why very few remaining craters are visible on Earth, since many have been erased by these geological processes. The relatively young age of Meteor Crater, paired with the Arizona climate, have allowed this crater to remain almost unchanged since its formation.

The object that excavated the crater was a nickel-iron meteorite about 50 metres across. The speed of the impact has been a subject of some debate. Modeling initially suggested that the meteorite struck at up to 20 kilometres per second but more recent research suggests the impact was substantially slower, at 12.8 kilometres per second. Impact energy has been estimated at about 10 megatons. The meteorite was mostly vaporized upon impact, leaving little remains in the crater.

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As far as the impacts of meteorites are concerned, the most famous site in France is in Rochechouart, about fifty kilometres west of Limoges (Haute Vienne). The Rochechouart-Chassenon astrobleme, also known as the Rochechouart meteorite, is a set of marks left by the impact of an asteroid fallen some 200 million years ago.
By that time, an asteroid a kilometre and a half in diameter struck the Earth at a speed of about twenty kilometres per second at Judie, in the commune of Pressignac in the Charente. It left a crater at least 21 kilometres in diameter, and destroyed everything more than 100 kilometres around. The impact modified the rocks of the subsoil over more than 5 kilometres deep.
Since then, erosion has completely erased all trace in the relief. However, the subsoil retains many breccias which are fractured rocks. They have  been used for the construction of Gallo-Roman monuments, such as the Chassenon thermal baths, as well as dwellings and monuments throughout the region. Just look at the walls of the houses of Rochecouart and the surrounding villages to realize it! These vacuolated rocks resemble those seen on the internal walls of Meteor Crater.
Rochechouart’s astrobleme is the first land impact structure to have been discovered solely by observing the effects of shock on rocks, while no circular topographic structure is identifiable.

Photos: C. Grandpey