A l’attention de ceux qui pensent que nous ne sommes pas responsables du réchauffement climatique actuel.
Une nouvelle étude par des chercheurs du groupe Climate Central révèle l’impact de la hausse des températures sur la planète en 2023 et le rôle de l’homme dans l’aggravation du problème.
Les résultats de l’étude sont révélateurs et rappellent ce que nous pouvons faire pour atténuer les causes de la surchauffe de la planète.
Selon le groupe de recherche Climate Central, 98 % de la population sur Terre a connu des températures plus élevées que la normale entre juin et août 2023, et ces températures inhabituelles étaient deux fois plus probables en raison de la pollution d’origine anthropique.
Les chercheurs ont examiné les épisodes de chaleur dans le monde et ont utilisé la modélisation pour éliminer l’influence de la pollution afin de déterminer la probabilité de hausses des températures sans l’influence des humains.
Les données en provenance de 180 pays et 22 territoires ont permis d’estimer que 6,2 milliards de personnes ont connu au moins une journée de température moyenne élevée, ce qui aurait été difficile sans la pollution par le carbone. Selon les chercheurs, ces températures étaient cinq fois plus probables en raison de l’impact humain.
L’étude a aussi révélé que juillet 2023 a été le mois le plus chaud sur Terre depuis le début des relevés, tandis qu’août a vu une température moyenne supérieure de 1,5° C au même mois avant la prédominance de l’activité industrielle. Dans tous les pays, y compris dans l’hémisphère sud, où juillet et août sont censés constituer la période de l’année était la plus froide, les scientifiques ont observé des températures qu’il serait difficile – et dans certains cas presque impossible – d’atteindre sans le réchauffement climatique provoqué par l’homme. C’est une situation particulièrement inquiétante, surtout si l’on se souvient des vagues de chaleur et des incendies de forêt dévastateurs aux États-Unis et dans le sud de l’Europe en 2023. En examinant les vagues de chaleur isolément, les chercheurs ont conclu que ces événements étaient rendus « infiniment plus probables » par la surchauffe de la planète.
L’étude pointe systématiquement la pollution d’origine humaine comme le moteur de ces tendances inquiétantes en matière de chaleur. Dans cette optique, les chercheurs estiment qu’il est crucial de réduire les gaz nocifs que nous rejetons dans l’atmosphère pour éviter de nouvelles hausses de température. Modifier son mode de vie en marchant, en faisant du vélo ou en utilisant les transports en commun pour se déplacer au lieu des véhicules thermiques utilisant des carburants polluants, serait un bon début. Ils ajoutent que réduire la viande dans notre alimentation hebdomadaire peut également être bénéfique, car l’agriculture liée à l’élevage du bœuf, du porc et du poulet contribue de manière significative à la pollution et à la déforestation de la planète.
Source : Yahoo Actualités.
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For the attention of those who think that we are not responsible for current global warming.
A new study by Climate Central has revealed the impact of rising temperatures on the planet in 2023 and the role of humans in exacerbating the problem.
The findings are eye-opening, and they remind us of the role we can all play in mitigating the causes of overheating the planet.
According to the Climate Central research group, 98% of the global population witnessed higher than usual temperatures between June and August 2023, and these temperatures were twice as likely because of human-caused pollution.
The researchers examined global heat events and used modeling to remove the influence of pollution to determine the possible high temperatures without the influence of humans.
Data from 180 countries and 22 territories helped to estimate that 6.2 billion people experienced at least one day of high average temperatures that would have been difficult to achieve without the effects of carbon pollution. Those temperatures were five times more likely because of human impact.
The study found that July was the hottest month on Earth since records began, while August saw a 1.5 degrees Celsiust higher average temperature compared to the same month before the prevalence of industrial activity. In every country, including the Southern Hemisphere, where it was the coolest time of year, the scientists saw temperatures that would be difficult – and in some cases nearly impossible – without human-caused climate change. It’s a worrying statement, especially considering the devastating heat waves and wildfires in the United States and southern Europe in 2023. When looking at isolated heat waves, the researchers noted that these events were made “infinitely more likely” by the overheating of the planet.
The study consistently points to human-caused pollution as the driver of these worrying heat trends. With that in mind, reducing the harmful gases we release into the atmosphere is crucial to prevent further shocking temperature rises. Making lifestyle alterations such as walking, biking, or using public transport to travel instead of using dirty fuel–powered vehicles would be a great start. They add that cutting down on meat in our weekly diet can also benefit the planet, as agriculture relating to the beef, pork, and chicken supply chain significantly contributes to global pollution and deforestation.
Source : Yahoo News.

Les glaciers fondent (comme ici ceux du Mt Rainier) et la perte de ces châteaux d’eau posera inévitablement de gros problèmes à des régions entières sur Terre. (Photo: C. Grandpey)
y sont marrants ces chercheurs… Y a 1.5 milliard de chinois et 1.5 milliard d’Indiens, sans compter des indochinois et les indonésiens qui ont roulé en vélos pendant des décennies, à qui on a donné tout à produire et donc à qui on a haussé le niveau de vie (ce qui est un bien) leur permettant d’acheter des voitures polluantes (car là-bas pas de contrôles techniques ni contrôles anti-pollution avec vignettes à coller sur le parebrise, et pourtant quand tu vois ce qui sort des pots d’échappement, c’est du bien noir…). Ces mêmes voitures thermiques venant bien souvent de nos conducteurs occidentaux qui peuvent se payer une voiture électrique et ainsi se donner bonne conscience en fermant les yeux sur ce que devient leur ancienne voiture thermique. Pourtant ils savent que cette dernière sera revendue immédiatement par des réseaux de voitures d’occasion justement à ces pays en voie de développement… (Chercher l’erreur, car je pensais que la pollution était planétaire). Alors merde, laissez cette nouvelle classe moyenne émergeante profiter des joies d’avoir, comme nous, 2 ou 3 voitures par foyer (une pour le père, une pour la mère une pour le Saint-Esprit) et ainsi polluer la planète. Une voiture, surtout un 4×4 bien consommateur de carburant fossile, c’est quand même moins fatiguant que d’appuyer sur les pédales d’un vélo… en plus en se calfeutrant dans l’habitacle et en faisant marcher l’air conditionné, on échappe aux gaz polluants de l’extérieur… C’est que du bonheur. Toutes façons la planète est foutue, alors autant bien faire les choses. C’est cynique tout çà, non ? C’est fait exprès…
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Mon vélo est mollet-ique, surtout pas électrique. Je ne voudrais pas qu’on m’accuse de pomper la précieuse électricité pour recharger la batterie… Tu vois à quel point je suis écolo!
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Je te bats : j’ai 2 vélos mollet-iques et 3 pour mes petits-enfants 🙂 Porte-toi bien Claude, y plus que çà à faire…
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