Charlie Dalin est le vainqueur du Vendée Globe 2025, la course autour du monde à la voile,sans escale et sans assistance. Sur le site web de la course, on peut lire un article fort intéressant qui nous explique qu’en parcourant la planète à la voile, les marins du Vendée Globe mettent en lumière la fragilité de notre océan face au réchauffement climatique. Ils sont les témoins directs des changements en cours, notamment autour de l’Antarctique, une région particulièrement menacée.
On apprend que trois skippers ont croisé des icebergs dès le début de l’année 2025, dans les mers du Sud, malgré l’instauration d’une zone de sécurité. Une première depuis 2008.
Pour ces hommes, la surprise de rencontrer ces énormes blocs de glace fut aussi belle qu’inquiétante. Belle car il reste rare de pouvoir observer des icebergs au milieu de l’océan. Mais inquiétante surtout, tant pour l’état de la planète et de ses pôles, que pour les skippers et leurs bateaux.
Avec le réchauffement climatique, les icebergs se détachent de plus en plus de l’Antarctique et dérivent, au gré du vent et des courants, dans les mers du Sud. Les icebergs croisés par les concurrents du Vendée Globe l’ont été en dehors de la Zone d’Exclusion Antarctique, une zone mise en place par la course pour éviter que les skippers ne s’approchent de trop du Continent Austral et de ses icebergs. Cette zone est définie par l’entreprise à mission CLS (Collecte Localisation Satellites), partenaire de longue date de la course, qui mobilise ses satellites et ses experts pour une surveillance depuis l’espace.
Malgré cela, les navigateurs peuvent se trouver confrontés à ces blocs de glace. En 2025, ils ont tenté d’anticiper cette rencontre, en s’éloignant de la zone potentielle des icebergs et de leurs growlers, petits blocs de glace difficilement détectables par les radars. “J’allais droit dessus !” explique Sébastien Marsset. “L’alarme s’est mise en route, je pensais que c’était un nuage. Je suis sorti et je l’ai vu tout de suite. C’est impressionnant, j’espère qu’il n’y en a pas d’autres”. Il s’est retrouvé à seulement 4 kilomètres de la partie immergée de l’iceberg. Même inquiétude pour Conrad Colman, dans ses carnets de bord, ou pour Eric Bellion : “J’en frissonne et ce n’est pas seulement le froid, ça fait peur ;”
Source : Site web du Vendée Globe.

Les ‘Imoca’ avant le départ du Vendée Globe 2025 (Photo: C. Grandpey)