Changement climatique : Quelques graphiques // Climate change: A few graphs

Voici quelques graphiques publiés récemment par l’US Global Change Research Program (USGCRP). Ils résument assez bien la situation actuelle de la planète par rapport au changement climatique et ses effets sur les températures, les océans et la glace de mer.

Le graphique du haut montre une anomalie thermique, autrement dit un écart des températures par rapport à la normale. À l’heure actuelle, l’anomalie est de presque 1,1°C, ce qui signifie que la température de la planète est de 1,1 ° C supérieure à la normale. La température globale de l’air sur Terre augmente régulièrement depuis les années 1960.
Le graphique suivant montre la température à la surface des océans. Elle est en hausse depuis plusieurs décennies. La température de surface de la mer est déterminée à partir des satellites, de capteurs installés sur des navires et de balises réparties à la surface de l’océan. Au cours des dernières décennies, les scientifiques ont réalisé une meilleure couverture de l’océan. Quels que soient les moyens utilisés pour mesurer la température de l’océan, tous montrent qu’elle est en hausse.
Le troisième graphique montre le niveau de la mer. Il est en hausse depuis plus d’un siècle. L’élévation du niveau de la mer est la mesure que préfèrent les scientifiques car elle intègre la chaleur ajoutée au climat de la Terre. Cette chaleur finit dans les eaux océaniques et les rend moins denses. La densité plus faible de l’eau explique en grande partie l’élévation du niveau de la mer dans le graphique.
Les deux images centrales dans les rangées de graphiques du bas montrent respectivement la quantité de chaleur dans l’océan et les changements subis par la glace dans l’Arctique. On constate que la chaleur des océans augmente et que la quantité de glace diminue. L’image en bas à droite représente la masse des glaciers dans le monde. La diminution de cette masse à mesure que les glaciers se réchauffent, fondent et viennent vêler dans les océans est extrêmement rapide.
Les données du rapport de l’USGCRP ont une valeur informative et sont destinées à servir de feuilles de route. Elles montrent le passé et donnent un aperçu du futur.

Source: The Guardian.

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Here are a few graphs recently released by the US Global Change Research Program. They summarize quite well the current situation of the planet about climate change and its effects on temperatures, oceans and sea ice.

The top chart shows a temperature anomaly, which means a departure from normal. Right now the anomaly is nearly 1.1°C, meaning that we have warmed 1.1°C from what the normal temperature should be. Global land-air temperatures have been rising pretty steadily since approximately 1960.

The next graph shows ocean surface temperatures. They too are rising and have been increasing for a number of decades. Sea surface temperatures are determined from satellites, from sensors on ships, and from floating instruments spread across the ocean. Over the decades, we have obtained better coverage of the ocean. Whatever the means used to measure ocean temperatures they all show they are on the rise.

The third graph shows sea level. It has been rising for more than a century. Sea level rise is a favorite measurement for scientists because it integrates the heat added to the Earth’s climate. The heat ends up in the ocean waters and causes the waters to become less dense. The lower density of water causes much of the sea level rise in the graph.

The center two images in the lower rows respectively show the amount of heat in the ocean and changes to Arctic ice. We see that ocean heat content is increasing and the amount of ice is decreasing. The lower right image represents the mass of the world’s glaciers. The decrease in glacier mass as glaciers warm, melt, and flow to the oceans is shockingly fast.

These data from the US GCRP report are roadmaps. They show where we have been. They only give a suggestion about what will come in the future.

Source: The Guardian.

Source : USGCRP Climate Science Special Report

4 réflexions au sujet de « Changement climatique : Quelques graphiques // Climate change: A few graphs »

  1. Bonjour Claude,
    Après la « ronflante COP », la cure de sommeil.
    A observer ces courbes, qui, soit dit en passant, sont des « courbes relativement droites », on ne peut que « courber l’échine » à notre tour, en imaginant ce qu’elles nous prédisent. Il semblerait qu’elles nous indiquent fortement que l’usage intempestif que nous faisons de la planète et de ses ressources, la modifie profondément et durablement, en nous faisant prendre conscience de l’irréversibilité de beaucoup de ces bouleversements. Lorsque l’on dit que « la nuit porte conseil », c’est que d’abord successivement à une période d’endormissement on revienne à soi, et qu’ensuite en se réveillant on trouve solution à son problème de la veille. Mais si cela à quelques vertus bénéfiques sur ce point, c’est sans compter sur « l’étonnante » surprise à cet instant d’émergence, que le problème d’avant la nuit, n’a lui pas dormit du tout au point même d’avoir évolué et que la solution trouvée au premier ne lui correspond plus.
    Aie, que faire alors ? Et bien, je vous le dis, il faut rester confiant et fidèle à ce remède miracle et nocturne et se rendormir un bon coup, peut-être pas aussi longtemps que précédemment histoire de prendre le problème de vitesse avant qu’il ne soit de nouveau modifié.
    A moins que ce soit l’énoncé du problème posé qui soit mal argumenté avant son passage aux « processus rêvo-obscure », ce qui bien évidemment aura produit une fausse solution à un faut problème.
    C’est ainsi qu’ayant compris une bonne fois, que c’est l’utilisation des énergies fossiles qui crée le problème, une bonne nuit nous aura enseignée l’évidente solution qu’il est absolument urgent de s’en passer. Youpi, géniale trouvaille !
    Une troisième bonne nuit sera alors nécessaire, que l’on pourra nommer : « the One Planet Summit », pour répondre à la question : « oui, mais comment », nous permettant d’affirmer une nouvelle fois, l’acuité du proverbe : « je dors donc je suis…imaginatif».
    Et bien in fine j’en suis convaincu, l’étincelle se fera, l’ouverture apparaitra, ce sera le triomphe de l’intelligence et de la créativité, c’est bien de l’électricité qu’il nous faut produire à gogo, et vite fait bien fait, à toute allure. En profitant de l’élévation du niveau des mers, construisons une marée motrice sur la Seine en amont du Havre, vers Rouen par exemple, soyons prévoyants, un barrage hydro électrique au pied de la mer de glace, avant qu’elle ne disparaisse, frotter ardemment les bâtons d’ébonite avec des peaux de chat, rependre partout où les canaux, ou les inondations le permettent l’usage du pédalo collectif…
    Ainsi, l’espoir ayant jaillit, la quatrième nuit sera la bonne, sans souci particulier, bien douillette et reposante, fini les tracas diurnes, il est minuit, dormez en paix braves gens, les « étoiles » vous protègent.
    Pincez moi, Rêve-je ?
    Grande amitié
    Pierre Chabat
    PS : A Boulogne-Billancourt à la place des « crasseuses usines Renault », le «pôle culturel et artistique de première importance » pourvu de sa « girouette » photovoltaïque va transcender les participants de l’OPS ou à défaut les faire rêver, chauffés et éclairés au Soleil, comme le Roi du même nom aurait pu l’être, mais bien avant l’âge industriel.

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    1. Bonjour Pierre,

      Il est vrai qu’en dormant, notre empreinte carbone est à son minima. Métabolisme basal. Moins d’énergie à dépenser, moins de consommation à tout crin, moins de pollutions. La solution est peut-être effectivement là : finissons-en avec toutes ces activités économiques et réunions inutiles (dans des endroits qui sont un gouffre à ressources et à énergie) et pensons à dormir comme des marmottes au lieu de chercher à se maintenir éveillé et remuer ciel et terre pour s’occuper à qui mieux mieux.

      Et que certains rêves le restent.

      Quand je songe qu’il faut environ 80 calories pour faire fusioner 1g de glace, que cette même quantité de chaleur peut élever ensuite cette quantité à 80°C, que toute la cryosphère est en train d’y passer, je m’imagine prendre un bon bain chaud sur les plages normandes et sous un ciel plombé en me réveillant avant d’être définitivement balayé/fauché.
      🙂

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      1. Bonjour GHTUZ,
        Plages Normandes ! Mais vous n’y « songez pas » ! Cela fait déjà un petit moment qu’il n’y a plus de plage en Normandie, vu l’élévation du niveau de l’eau. Ce sont les falaises qui « chauffent » à l’heure actuelle. Vous « débarquez » ou quoi ?
        En fait si nous faisons référence à votre « cryo-machin-chose » sans importance, c’est vous qui allez rester de glace en découvrant, après une bonne nuit de sommeil profond, les avancées de l’OPS en matière de réglementation écologiques : limitation de la vitesse sur route (pour les motos c’est 12km/h en ville) par exemple, ou taxation de l’air inspirée (Ne soupirez pas cela sera établit sur une moyenne), voir une redevance « toilettes », correspondant à la salissure de l’eau, ou à la limitation du temps passé sur un Blog, économie d’électricité oblige. Ce qu’il faut avant tout c’est financer le climat avant même de penser climatiser la finance (je crois savoir que cela est déjà fait). Tout ceci sera bien évidemment mesuré et contrôlé en « ppm », restons tout de même GIECO-corrects.
        Pour ma part je resterai couché, non pas pour dormir mais c’est parce que j’aurai été « étendu » par cet élan de climato-positivisme à tout va, étendu, oui, estomaqué si vous préférez, enfin bref n’ayant plus rien à préconiser pour arrêter l’hécatombe.
        Vous ne me croyez pas, attendez, vous allez voir !
        Amicalement
        Pierre Chabat

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  2. Ce sera alors le sauna de plein air, avant le grand départ. Dans combien de temps ? Nos os pourront être bien entendu écoblanchis par la suite, quelle importance. 😉

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